Fantastiqua le monde des invisibles
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Fantastiqua le monde des invisibles

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 Un artéfact rare ? [Quête solo] [Terminée]

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Lindorie

Lindorie
Fantastiquien


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Inventaire: la flûte enchantée


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MessageSujet: Un artéfact rare ? [Quête solo] [Terminée]   Un artéfact rare ? [Quête solo] [Terminée] EmptyDim 27 Déc - 11:04

Un artéfact rare ? [Quête solo] [Terminée] Frise_12

Heureusement que cette satanée grotte n'était pas si éloignée de la ville où nous étions, Valchez était un intarissable bavard et il avait passé le trajet à me faire piteusement la cour, essayant de s'attirer mes faveurs d'abord par de belles paroles, puis en se targuant d'éloges improbables à son propre sujet pour finir par faire des allusions sur une paisible vie de famille fortunée qu'il promettait de m'offrir. L'évincer subtilement n'avait abouti à rien, lui opposer un refus catégorique avait juste réussi à le rendre encore plus insistant et de longues heures à le laisser déblatérer sans manifester le moindre intérêt ni la insignifiante réponse n'avaient toujours pas interrompu l'incessant flots de ses babillages.

Ma tête résonnait comme une amphore creuse quand nous parvînmes à destination. Mais sa voix se dissipa et je ne l'entendis même plus tellement le spectacle qui s'ouvrait sous mes yeux ébahis était merveilleux. L'excavation avait dessiné une vallée artificielle qui s'étendait en contrebas, miroitante d'éclat avec les quelques cristaux qui jalonnaient encore la surface et qui renvoyaient la lumière du jour dans un enchevêtrement de rayons multicolores. "Si cela vous ébloui, attendez de voir l'intérieur des galeries, là où le soleil donne encore assez pour éclairer les parois de mille feux" dit Valchez. Je ne lui adressai qu'un bref regard avant de dévaler la pente pour m'approcher d'un gisement cristallin irisé de vermeille. Ma nature vénale me poussa à tenter de les collecter mais ils étaient trop bien ancrés dans la roche et je n'avais pas les outils nécessaires à leur extraction. Le chercheur de trésors me tapota l'épaule en me rappelant que nous étions venus dans un autre but et je délaissai à regret le gisement pour suivre Valchez dans une galerie.

Là encore je fus surprise par la beauté des lieux. Au lieu des sombres tunnels auxquels l'on s'attend en pénétrant dans une mine, la lumière y était plus vive encore qu'au dehors et les gemmes qui tapissaient les parois reflétaient une lumière fragmentée en nuances arc-en-ciel qui se répercutait indéfiniment de cristal en cristal. Deux envies m'envahirent en même temps : celle de composer une ballade et celle de revenir avec une pioche. Nous nous enfonçâmes sans allumer de torche dans cet éblouissant dédale qui nous précipitait vers les entrailles de la terre. Mon guide m'enjoignit de me méfier des possibles éboulements vu l'ancienneté des tunnels qui étaient parfois mal étayés, mais à quoi rimait d'être prudent quand nous n'avions aucun moyen de nous préserver des risques ? Son avertissement n'eut pour effet que de m'inquiéter et de me faire tressaillir chaque fois que je voyais une poutre bouger ou un peu de poussière tomber du plafond, mais celui-ci ne semblait pas encore sur le point de s'écrouler.

Nous débouchâmes finalement sur une longue descente au bout de laquelle se distinguait ce qui n'était guère plus qu'un vague point blanc qui s'élargissait tandis que nous progressions. Il s'agissait d'un intense rayonnement qui nous aveuglait douloureusement même avec les yeux fermés. Des torches pouvaient dissiper les ténèbres pour nous y retrouver, mais qu'est-ce qui pourrait dissiper une lumière trop vive ? Force nous fût de tâtonner en longeant un mur pour avancer, conformément à la consigne que j'avais donnée à Valchez de garder sa main droite sur le mur et de me tenir la gauche pour ne surtout pas s'égarer. Sa paume était chaude et moite de sueur et je dus réprimer un frisson de dégoût en la touchant mais c'était nécessaire pour ne pas risquer de me retrouver seule dans un labyrinthe interminable. Cette partie des mines semblait s'élargir et il fallut un temps pour découvrir un passage qui semblait permettre de s'extraire de cet endroit irritant les rétines. Je n'osai pourtant ouvrir qu'à peine mes paupières pour m'assurer que la zone atteinte était moins éclairée, ce qui était heureusement le cas mais ma vue resta longtemps tachetée d'une nuée de taches scintillantes. La traversée à l'aveuglette ne s'était pas déroulée sans mal, le sol s'étant révélé irrégulier et des cristaux aiguisés saillant parfois des parois que nous longions. Ce fut donc sans surprise que je découvris que les nombreuses fois où je m'étais cognée ou éraflée à je ne sais quoi avaient ouvert des plaies et des écorchures dégoulinantes de sang. Mon compagnon d'exploration n'était pas mieux lotis et s'en plaignait bruyamment, ses cris affolés se répercutant dans un écho tonitruant auquel répondis un grondement sourd surgit du fin fond de la grotte, si pas de l'enfer, qui me glaça le sang en hérissant toute ma pilosité pourtant presque inexistante. J'ordonnai sèchement à Valchez de faire silence et tendis l'oreille à l'affût d'un second bruit semblable mais rien tout était redevenu d'un calme pesant sitôt que l'autre se fût tu. Je n'avançai dès lors plus qu'avec une extrême circonspection, la main nerveusement serrée sur la poignée de ma rapière.

Nous continuâmes longuement notre descente sans rencontrer d'obstacle, mais je ressentis bientôt comme un changement dans l'atmosphère qui étreignit ma poitrine comme la main glacée d'un spectre funeste. Le chercheur de trésors me saisit le bras et murmura dans mon oreille que nous avions atteint la profondeur où commençaient à apparaître les premiers diamants et que les gens qui exploitaient ces riches ressources avaient bien sûr veillé à protéger la mine contre les éventuels pillards. Ce qui nous attendait maintenant était donc très probablement une succession de pièges tordus et mortels qui nous obligerait à mesurer chacun de nos pas et à prêter un attention soutenue pour remarquer le moindre détail intrigant. Des diamants commençaient bel et bien à se faire remarquer par leur singulier chatoiement et je fus de nouveau tentée d'en extraire quelques-uns bien que cela semblait peine perdue. J'insistai pourtant malgré les invectives de Valchez et je pensai un instant que mon entêtement avait fini par payer quand je me retrouvai avec une belle gemme de la taille d'une olive dans la main. Je déchantai rapidement en voyant le mécanisme dissimulé derrière ce diamant branlant s'illuminer d'une étincelle au contact de l'air. J'eus le temps de discerner une mèche avant de prendre mes jambes à mon cou et de me précipiter plus loin avec Valchez qui jurait sans retenue puis la détonation retenti et un pan entier de la galerie s'écroula derrière nous. Je baissai la tête, rouge de confusion, sous les remontrances de l'explorateur. Mais au fond je ne pouvais pas m'empêcher d'être réjouie par l'acquisition de ce précieux fragment, bien que je n'en tirerais aucun profit s'il n'existait aucune autre issue que celle que ma cupidité venait de condamner. Nous n'avions de toute manière aucune alternative si ce n'est que de continuer dans l'ombre, l'éboulement ayant si bien obstrué le passage que même la lumière ne filtrait pas au travers. Heureusement nous avions emporté des torches qui nous permirent de voir où nous mettions les pieds, mais elles n'éclairaient pas autant que ce dont nous avions bénéficié jusqu'ici. En revanche, elles projetaient des ombres démesurées de tout ce qui rencontrait leur rayonnement et ces formes sombres s’étendant sur les murs donnaient à l’atmosphère une pointe d’angoisse supplémentaire qui nous faisait parfois sursauter à cause de notre propre ombre. Cependant, cela avait l’avantage de rendre plus visibles les mécanismes déclenchant les pièges et nous pûmes ainsi éviter la plupart de ceux-ci même si une trappe s’ouvrit en propulsant une myriade de fléchette qui nous manqua de peu sans que nous sûmes jamais comment nous l’avions activée.

Évidemment, nous croisâmes plusieurs intersections dans lesquelles nous nous perdîmes et comme nous avions finalement décidé de laisser des objets derrière nous en guise de repères, nous finîmes par comprendre que nous tournions en rond. Après des heures à déambuler aléatoirement et à essayer tous les couloirs possibles, force nous fut d’admettre qu’aucun chemin n’aboutissait à quoi que ce soit et que l’éboulement nous avait coincés dans une impasse. Comme nos estomacs protestaient fermement depuis un moment déjà, nous entamâmes nos provisions tout en réfléchissant à la manière de nous échapper de ce cul-de-sac. Après une sommaire fringale –nous avions convenu d’économiser au mieux nos vivres sans savoir combien de temps nous resterions enfermés- nous entreprîmes de sonder patiemment la surface des parfois à la recherche de quoi que ce fut qui nous aurait permis de découvrir une sortie. Après ce qui me parut une éternité, je finis par découvrir une zone qui sonnait creux, plus par une chanceuse maladresse qu’autre chose. J’avais trébuché sur une roche saillante, me foulant la cheville au passage, et m’étais rattrapée de justesse en posant la main sur cette fameuse zone. Valchez frappa dessus avoir sa torche mourante et la paroi céda pour révéler un étroit passage dans lequel il était possible de se faufiler à condition de se hisser et de ramper tout le long. Mon accompagnant ne se montra pas assez galant pour passer devant, aussi m’y engouffrai-je la première après avoir allumé une nouvelle torche que je tenais le plus loin possible devant moi, ce qui compliquait encore la progressions dans ce tunnel étriqué. En plus de devoir supporter maintes éraflures à cause de la roche inégale et des diamants qui dépassaient parfois comme de lames, il se trouvait çà et là des goulets plus étroits qui n’étaient franchissables qu’en se blessant sévèrement, surtout au niveau des épaules et du bassin. Ma tunique sylvestre en cuir partait en lambeaux et je m’étais légèrement brûlé la main en faisant une fausse manœuvre avec la torche. Rien de bien méchant, mais c’était une douleur lancinante qui me démangerait encore longtemps contrairement aux autres blessures auxquelles je m’accoutumais assez vite. Ce passage tortueux ne cessait de monter et descendre, de dessiner des coudes si pas des nœuds et il fallait même parfois se laisser tomber dans un trou pour aller plus loin. L’exercice demandait maintes contorsions et une souplesse dont Valchez n’était pas forcément capable, ce qui m’obligeait ponctuellement à fournir un effort supplémentaire pour lui venir en aide et le décoincer. Quand enfin je distinguai de la lumière et ce qui semblait être la fin de cet infernal boyau, mes muscles étaient atrocement ankylosés et je souffrais le martyr de mes innombrables blessures, en silence contrairement à Valchez qui couinait comme un rongeur. Ce n’était pas pour rien qu’il avait le faciès d’une fouine semblait-il.

En m’extirpant du calvaire que nous venions de traverser, je me retrouvai dans une vaste grotte éclairée de la même façon qu’avant l’éboulement que j’avais déclenché. Cela me mit en joie car c’était le signe qu’il existait une sortie qui n’était pas bouchée et donc que tout espoir de revoir le ciel n’était pas perdu. En revanche, Valchez continuait à geindre et j’entendis de nouveau ce sinistre grondement, et bien plus distinctement qu’auparavant, ce qui fit perler le long de ma colonne vertébrale une goutte de sueur froide qui se révéla rapidement justifiée. À ce bruit menaçant succéda un tapage régulier qui laissait assez supposer que quelque chose de clairement énorme s’approchait de nous. Les parois tremblaient et de la poussière tombait du plafond que je craignais de voir s’écrouler sur nous. Une bête haute de deux bons mètres surgit d’une galerie, ses pattes antérieures munies de longues griffes acérées précédant la tête. Je ne discernai pas ses yeux de suite, ceux-ci n’étant que deux petits points enfoncés dans le pelage, mais son long museau parsemé de dents qui dépassaient était terminé par une pointe rosée et des narines qui s’agitaient frénétiquement. "Une taupe géante..." articulai-je dans un souffle. "Et que mangent les taupes géantes ?" s'enquit Valchez d'un ton paniqué. Malheureusement pour nous la réponse était "tout". Ces créatures voraces vivant dans les profondeurs les plus enfouies de la terre gobaient n'importe quoi. Je sortis ma rapière mais déjà la gueule béante du monstre fondait sur moi et j'esquivai de justesse la morsure, encore engourdie par la traversée éreintante de ce maudit tunnel. Ma cheville foulée me faisant défaut, je tombai sur mon séant sans possibilité de me soustraire au prochain assaut imminent et je ne dus mon salut qu'au chercheur de trésor qui avait trouvé une grosse pierre à jeter sur le museau de la taupe qui s'intéressa du coup à lui en poussant son horrible cri. En se retournant, elle m'offrit une chance unique de percer sa gorge et je plongeai ma rapière de toutes mes forces dans la trachée de la créature qui secoua la tête avec un râle d'agonie insupportable en se débattant furieusement, manquant plusieurs fois de m'écraser sous une de ses imposantes pattes. Elle s'écroula finalement lourdement et je pus récupérer ma rapière plantée dans son gosier, essuyant le sang qui souillait la lame sur le pelage du cadavre. L'exploration reprit son cours, bien que fortement ralentie par mes boitillements et e nouveau dédale piégé qui nous attendait dans les galeries à venir.

Nous nous en sortions plutôt bien malgré notre piètre état. Valchez avait insisté pour m'épauler afin que de soulager ma cheville mais j'avais farouchement refusé. Nous arrivâmes finalement dans un endroit singulièrement différent : la roche polie qui composait les parois renvoyait nos reflets à l'infini, à l'endroit aussi bien qu'à l'envers et souvent déformé par l'irrégularité de la surface. S'y retrouver dans tout cela s'avéra vite excessivement compliqué et je ne savais même plus distinguer le vrai Valchez de ses reflets au bout de quelque temps. Force nous fut donc se tenir à nouveau la main pour ne pas se séparer malencontreusement, et nous employâmes une fois de plus la technique qui consistait à garder la main en contact avec la paroi. Cela n'empêcha pas de mettre un temps fou pour trouver notre chemin et je craquai complètement bien avant cela. Une crise d'hystérie s'emparant de ma raison, je m'écroulai en me tenant le crâne et hurlai tout mon saoul tant la vue de mes innombrables reflets déformés commençait à m'insupporter. Ce fut le début d'une psychose pour moi, l'écho me renvoyant le son de ma voix stridente sous formes de paroles accablantes. "Cupidité, ité, ité, ité... Menteuse, euse, euse, euse... Je suis laide, aide, aide, aide... Barbare, are, are, are... Tu es souillée, ée, ée, ée... Déchue, ue, ue, ue... Il ne t'a jamais aimée, aimée, aimée... Incapable, able, able, able..." et ainsi de suite, toutes sortes d'horreurs résonnant dans mon esprit et me rendant folle. Valchez tenta de me saisir par les bras pour me calmer mais cela fit pire que mieux et je le repoussai violemment avant de partir en courant, du moins autant que me le permettait ma cheville, sans seulement prendre garde à la direction que je suivais. Je me cognai de nombreuses fois contre les murs, me vue se troublant de plus en plus. Je gardai en mémoire le vague souvenir d'avoir senti le sol se dérober sous mes pieds et puis plus rien, un flash blanc suivit d'un trou noir.

Je revins à moi je ne savais combien de temps plus tard, le visage trempé et toussant à cause de la désagréable sensation de noyade qui emplissait mes poumons. Tout était encore flou mais je distinguai une silhouette penchée sur moi et une voix lointaine qui semblait m'appeler. Après quelques secondes, je reconnus enfin Valchez qui m'aspergeait la tête avec une de nos gourdes. Je me redressai sur un coude en crachotant l'eau qui s'était infiltrée par mes narines, provoquant de vifs élancements dans mon crâne douloureux. "Tes nerfs ont lâché et tu t'es enfuie. Je t'ai perdue de vue et il m'a fallut longtemps pour te retrouver. Le sol s'est effondré et tu as fais une mauvaise chute, tu étais inconsciente. L'ironie dans tout ça, c'est que nous avons apparemment atteint notre objectif" m'expliqua l'explorateur. Je balayai l'endroit où nous étions du regard et vit un imposant coffre en bois sombre cerclé de fer. Il n'y avait plus aucun gisement et cette cavité-ci était entièrement plongée dans l'obscurité à l'exception du coffre qui recevait un halo lumineux depuis le trou situé juste au dessus qui donnait sur les galeries encore riches en diamants. Je me ramassai péniblement sur mes jambes pour m'en approcher, il était recouvert d'une épaisse couche de poussière que je dispersai en soufflant, me retrouvant dans un nuage qui me fit tousser. Il était scellé par un étrange mécanisme accompagné d'un texte dans une langue dont je ne comprenais rien mais tout laissait supposer qu'il s'agissait d'une énigme dont la réponse servait de clef. J'aurais été infiniment déçue et j'aurais même rageusement marteler le coffre si un espoir ne subsistait pas au fond de moi : j'avais reconnu certains caractères et identifier la langue dans laquelle étaient rédigées les inscriptions. Valchez regardait par dessus mon épaule et me demanda d'un ton contrit : "Ce n'est pas de l'elfique, n'est-ce pas ?". Je lui adressai un coup de d'oeil avant d'empoigner le coffre par une anse sur le côté. "En effet, mais je connais quelqu'un qui peut nous traduire cela. Il va falloir le lui ramener, aide-moi à porter ce coffre" répondis-je. L'autre alluma une torche et s'employa à soulever le lourd contenant du trésor que nous devrions transporter à la force de nos bras jusqu'à la ville où nous pourrions louer un véhicule afin d'arriver auprès de la personne qui représentait notre seule chance de l'ouvrir.

Heureusement, il semblait n'y avoir qu'un chemin et il devait forcément mener à une sortie, mais le sol s'éleva bientôt en une pente raide qui rendait fastidieux le transport du coffre dont le poids nous obligeait régulièrement à marquer une pause. Nous prîmes des cordages que nous avions eu la bonne idée d'emporter et attachâmes solidement le coffre de manière à pouvoir le tirer derrière nous. Nous n'étions pas au bout de nos peines, le retour vers la surface s'avérant tout aussi pénible que la descente bien que n'avions plus qu'à suivre une galerie toute tracée et dénuée de pièges. C'est le poids mort que nous traînions qui posait problème et nous épuisait passablement. Nous retrouvâmes la lumière du soleil complètement harassés, ayant consommé toutes nos réserves. Plus qu'un ultime effort à fournir et nous atteindrions la ville, boirions et mangerions à outrance avant de trouver un moyen de transport afin de retourner à Nürnen avec notre trésor.

"Alors ?" s'enquit Valchez tandis que nous prenions place dans une charrette qui avait accepter de nous prendre en chargement contre quelques pièces d'or. Je lui souris, soulagée d'en avoir finit avec toutes ces éprouvantes péripéties et sûre de l'aptitude de la personne que je voulais aller voir pour ce qui était de nous ouvrir ce satané coffre. "On va trouver Kael Brisacier, un ami à moi. Et à nous le trésor !"  

Un artéfact rare ? [Quête solo] [Terminée] Frise_12

HRP : Quête terminée, je reste sur une pseudo-fin par choix de style narratif et je ne décris pas l'ouverture du coffre pour laisser aux admins le choix de l'artéfact que je récupère si la quête est bien validée.
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Fûma

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Inventaire: Epée des dieux (est capable de tout trancher, est invoquée et après un certain temps -qui varie sans arrêt- disparaît sans prévenir)


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MessageSujet: Re: Un artéfact rare ? [Quête solo] [Terminée]   Un artéfact rare ? [Quête solo] [Terminée] EmptyDim 3 Jan - 0:18

Très bonne réalisation de quête tant sur le fond que sur la forme. La lecture est très fluide. Rien à redire sur l'orthographe. L'inspiration était là, aucun doute la dessus.

Ta quête est validée. Récompense à l'auberge...
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Un artéfact rare ? [Quête solo] [Terminée]

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