Type de quête : Quête solo répétitive

Contexte : Mon jardin est attaqué par des Worms ! Ces satanés vers géants ont déjà dévorés près de la moitié de mes légumes ! Vous devez les éliminer au plus vite ! Attention car ils mordent et dévorent tout ou presque sur leur passage.

Récompense : 20 PO

Je m'étais levé tôt ce matin là, comme tous les matins en fait. Car il était vrai que je n'aimais pas traîner au lit. Les jours passaient bien trop vite pour que l'on perde son temps à végéter et fainéanter le matin. Et puis, ne disait-on pas que le monde appartenait à ceux qui se levaient tôt ? Oui, vous aussi connaissez sûrement ce proverbe. Et bien moi, je l'appliquais à la lettre. Je me levais donc tous les jours en même temps que le soleil, parfois même plus tôt encore, et débutais ma journée en ouvrant en grand les fenêtres de ma suite. Face à ce monde que je gouvernerai bientôt, j'étirai longuement mes ailes pour les désengourdir de la nuit passée. J'avais pour habitude de dormir torse nu et sur le dos, ce qui n'était pas vraiment l'idéal lorsqu'on avait des ailes. Elles se retrouvaient sous mon corps pendant de longues heures et, je ne vais pas vous décrire les effets désagréables des engourdissement. Après tout, vous avez sûrement dû ressentir ses picotements insupportables au niveau d'un bras ou d'une jambe ; et ben, imaginez la même chose au niveau des ailes. Je m'étirai donc longuement en face de ma fenêtre puis terminais par quelques battements d'ailes rapides jusqu'à décoller légèrement du sol.

Une fois cette petite gymnastique du matin réalisée, je me dirigeai vers les bains privés attenant à ma chambre. Je ne m'y baignais pas tous les matins, parfois je me rendais aussi aux bains communs dans l'aile des guerriers, mais, ce matin là, je préférai me baigner seul. Je me glissai lentement dans le bassin après avoir pris soin d'ôter mon pantalon. L'eau y était fraîche mais pas glacée. Une parfaite température pour détendre les muscles et achever de se réveiller. Les servantes connaissaient assez bien mes exigences par rapport à la température de l'eau. Elles savaient que pour me satisfaire, il fallait qu'elles remplissent le bassin d'eau chaude la veille au soir. Ainsi, la fraîcheur de la nuit lui faisait perdre ses degrés superflus afin d'atteindre La température que je désirais. Je me baignais donc pendant quelques minutes puis sortis et me laissai sécher sur le bord du bassin. Le soleil et la légère brise entrant par la fenêtre achevèrent de me sécher rapidement. J'enfilai une chemise couleur sable et un pantalon en daim clair que je nouai à ma taille à l'aide d'une ceinture finement travaillée et gravée. J'accrochai ma bourse qui contenait quelques pièces d'or et ce fut tout. Une dague ? Un poignard ? Mais pourquoi faire. Je vous rappelle que je possède l'épée des dieux que je peux invoquer quand bon me semble. Certes, elle peut disparaître à tout moment mais je n'en demeure pas moins sans défense : un pouvoir magique non négligeable ainsi qu'une certaine force physique est en moi. Je n'ai besoin d'aucune arme supplémentaire.

Je filai rapidement aux cuisines afin d'y prendre une grappe de raisin et un verre de cidre. J'adorais le cidre, surtout avec des fruits frais. Le parfait petit déjeuner même si beaucoup seraient loin d'être de mon avis. Je saluai le personnel de cuisine et leur annonça que je ne serai pas là de toute la journée. J'empruntai ensuite le couloir menant à l'aile des guerriers afin de leur donner mes instructions pour la journée. Entraînements des troupes, missions diverses, bref, les ordres étaient donnés. Pour ma part, j'avais décidé de me rendre dans un village histoire de me mêler à la population, écouter les doléances, les suggestions, les rumeurs,... l'une des importante tâche incombant à la fonction de prince.

Je ne fis pas atteler de cheval car j'avais décidé d'emprunter la voie des airs. En quelques minutes, j'atteignis la destination désirée. Je commençai par me rendre sur la place du marché, car, c'était le jour où les étals étaient montés et où les marchands renflouaient leur bourse. Le dur labeur de plusieurs jours de travail trouvait ainsi une récompense. Il y avait généralement un à deux marchés par lune. Chaque profession usait de ses charmes pour attirer la clientèle. Le boucher criait la qualité de sa viande, la poissonnière vociférait la fraîcheur de son poisson, la couturière vantait la qualité de ses vêtements et l'herboriste l'efficacité de ses plantes. Je m'arrêtai à plusieurs étalages afin de goûter, d'essayer et de donner mon avis. Certains villageois me firent également part de leurs doléances et j'en pris bien note dans un coin de ma tête.

Entre discussions et étalages, la matinée fut bien avancée. L'astre solaire n'était pas encore à son zénith mais il était pourtant bien haut dans le ciel. Les nuages étaient très peu présents ce qui rendait l'atmosphère générale tout de même assez dense. Une pause à l'auberge s'imposait donc pour moi. Je me dirigeai vers la taverne du cheval ailé. C'était le nom de cette endroit. Original non ? Je commandai une chope de cidre au propriétaire des lieux. Je fus servi rapidement et on m'offrit même quelques toasts de terrine à déguster. Le tout était vraiment agréable et rafraîchissant aussi, surtout le cidre. L'ambiance des lieux était conviviale, certains jouaient aux cartes, d'autres faisaient des bras de fers, et une bonne partie discutaient et plaisantaient. En observant tout ce beau monde, mon regard s'attarda sur le panneau d'affichage. Il était couvert de tout un tas d'annonces très variables. Intrigué, je m'approchai et en repéra une en particulier qui retint mon attention.

Je n'avais pas grand chose de prévu pour l'après-midi, alors me délier les jambes en réalisant cette quête m’intéressait au plus haut point. Mais quelle était donc cette mission ? Il est vrai que je ne vous en ai pas donné le détail. C'était une épreuve de force, oui on pouvait le dire. Un paysan des environs voyait ses cultures détruites par d'énormes vers dévoreurs appelés Worms. Ces créatures étaient connues pour leur gigantisme et leur faim insatiable. Et d'après l'ordre de mission, il n'y en avait pas qu'un. C'était un défi à ma hauteur, digne de mon rang. Allez, c'était décidé. J'arrachai du panneau l'annonce, puis repartis en direction de l'entrée de la taverne. Au passage, je terminai ma chope de cidre et laissai quelques pièces pour le tavernier. Une fois la porte franchie, je déployai mes ailes et décollai en direction de la ferme envahie.