Les hautes sirènes qui retentissaient au loin m'interrompirent dans ma chasse. Curieux de savoir ce qu'il se passait chez les hommes, je fis volte face et sorti de ma forêt.

Au loin, des colones de fumée noire obscurcissaient un ciel d'un bleu pâle. La chaleur étouffante et le vent chaud ne devaient en rien aider à l'arrêt de l'incendie qui semblait s'être déclaré.

J'entendis au loin la voix d'un homme affollé. Il devait appeler à l'aide, du moins, cela paraissait logique. Je tendis l'oreille et discernai effetivement un message de detresse.

Je ne réfléchis pas bien longtemps avant de me mettre à courir en direction du village embrasé. D'abord sous forme de loup, traversant les bois à toute allure, puis en tant qu'humain, quand mon apparence aurait pu en effrayer plus d'un. J'arrivai ainsi près du village, ni fatigué d'avoir courru, et ne souffrant pas encore de la chaleur qui s'en dégageait.

A l'interieur des murs, c'était la panique. Les villageois courraient en tous sens, du puit aux maisons, des maisons à la sortie. Des gamins braillaient à côté des chaumières en flammes. Personne ne se souciait de les calmer. J'entrai à mon tour. Je me dirigeai à toute vitesse vers le point d'eau, pour aider à combattre le feu, mais un attroupement de femmes attira mon attention. L'une d'elle était en larmes et criait à plein poumons, les autres hésitaient, la regardait d'un air désolé. Je biffurquai.

- Que se passe-t-il ? demandai-je à l'une d'elles

Celle-ci ne se souciai guère que je sois ami ou non, et même si mon visage ne lui disait rien, la confiance qu'elle vit dans mes yeux ne la fit pas douter.

- Ses enfants sont à l'interieur, m'indiqua-t-elle.

Son ton presque neutre me révolta. Je n'attendis pas d'avantage, et sautais à travers la fenêtre léchée par les flammes. Ma peau noircit légèrement, mais je n'eus pas le temps de ressentir la douleur. Les brulures s'estompaient déjà. La chaleur, en revanche, m'était insupportable. Je montais rapidement à l'étage, dans l'escaliers de bois qui menaçait de s'écrouler. Cela ne loupa pas. Au moment même où j'atteignais le niveau supérieur, il y eut un grand craquement et l'escalier s'effondra.

J'ouvris d'un coup de pied la première porte que je rencontrais. Il s'agissait de la chambre d'une fillette, qui de peur s'était cachée sous ses draps. J'arrivai à temps, le feu approchait dangereusement de la gamine, recroquevillée dans le coin de sa chambre. Je la saisit par les épaules et la redressait.

- Combien d'enfants y a t-il ici ? lui demandai-je avant toute chose.

La gamine n'ouvrit pas la bouche, mais m'indiqua deux avec ses mains. Je la pris dans mes bras, et me dirigeais vers la seconde porte. En m'approchant, je me rendis compte que l'on pouvait entendre un nourisson pleurer. J'ouvris la porte sans autres manières, et me dirigeai vers le berceau au centre de la pièce. Quelle ne fut pas ma surprise quand je découvris des jumeaux à l'interieure...

Mon esprit formula à toutes vitesse les possibilités qui s'offraient à moi. Je pouvais laisser la gamine ici, le temps de descendre ses frères. Mais elle risquait d'y laisser sa vie. Et si je faisais le contraire, les conséquences seraient les mêmes. Non, je ne voulais pas choisir entre telle ou telle vie.

Il y avait une dernière solution, qui cette fois mettai ma vie en danger. Pas sur l'instant, certes, mais mon integrité allait en prendre un coup. J'hésitais quelques secondes avant de me rendre compte de mon égoïsme. Je posai le fille à terre, et lui mis un des deux gamins dans les bras.

- N'ai pas peur surtout, lui chuchotai-je.

Je me transformais alors. La pièce était étroite, mais me permis tout de même de me mouvoir à ma guise. La fillette fit un bond de coté. Je ne la laissai pas réagir, et la pris dans ma gueule pour l'envoyer sur mon dos. N'ayant d'autre choix que de mourir ou me suivre, elle s'accrocha à mon pelage qui commençait à roussir. Avec milles précautions, je saisi l'autre petit dans ma gueule, puis tournai la tête en tout sens, cherchant une issue.

Les escaliers étaient bloqués. La chambre de la fille devenue inaccessible. Ici, seul un vasistas donnait acces au toit. Je n'avais guère le choix. Prenant appuis sur le sol, je m'élançai, épaule en avant, vers le plafond. Celui-ci s'écroula en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Je vérifiai rapidement que les gamins n'avaient rien, puis sautai de nouveau, atterrissant sur le toit cette fois. Celui-ci n'était pas très pentu, mais assez haut pour me laisser l'ombre d'une hésitation avant de sauter ainsi chargé. Je priai interrieurement que la gamine s'accroche, puis m'élançais dans le vide.

J'atteris en douceur de l'autre côté de la maison. Par chance, les adultes ne m'avaient pas vu sortir. Je posai le bébé à terre, et fit descendre les deux autres avant de reprendre forme humaine.

- Si on te demande commet tu es sorti, ne raconte jamais la vérité, ordonnai-je à l'ainée.

Celle ci hocha laborieusement la tête. Elle était trop terrifiée pour en faire autrement. Je pris les jumeaux dans mes bras et lui demandai de me suivre. Nous rejoignimes ainsi la mère terrifiée.

C'est adossé contre un arbres dans les bras de Morphée que Tamao dansait doucement sur un air inconnu. Tout était pafait, le vent et les feuille l'accompagnait dans sa valse qui se changea en course, le doux parfum de viande grillé emplissait l'air embiant sans qu'aucune brochenne ne soit pourtant en train de tourner, la curiosité de Tamao fut piqué. D'ou cette alléchante odeur pouvait-elle venir ? Alors qu'il se mit en quête, humant cette air fictif qu'était celui de son rêve, il se rendit compte que ce n'était non pas une odeur de viande, mais de fumée, celle d'un feu de bois. Qui sait, quelqu'un devait faire sécher ses vêtements ou fummer du poisson. Il tenta de s'éloigner de l'odeur devenue moi alléchante, mais elle persistait, peut importe la direction qu'il prenait. Il fini par réaliser l'impossible de la chose. Il finit par déduir qu'il rêvait et ouvrit les yeux avec une certain difficulté. Son regard se porta vers le ciel, rempli de fumée grise, plutôt noire. Elle émanait du village ou il s'était arrêter la veille. Des éclats de voix retentirent ;

-Venez nous prêter main forte pour mettre fin à cette fournaise !

- Ses enfants sont à l'interieur !

Des pleurs surigissaient de pars et d'autre, une bonne histoire à raconter prenait vie et il n'était même pas là pour y assiter. Il se transforma en guépard de façons à couvrir plus rapidement la distance qui le séparait de l'incendie. La chaleur commençait à auguementer et l,air devenait plus dense, cela ralentit sa course mais il tint bon. Arriver près du village qui repris forme humaine afin de ne pas affrayé davantages les citoyen du village. Il y entra au pas de course malgré la fatigue qui commencait à ronger son endurance. Il s'arrêta un instant et regarda autour de lui. Un peu partout de géante langue orangée tentait d'engloutir les habitations de bois. Un faible hurlement lui parvint,

- Je suis coincé aidez-moi !

La maison d'ou provenait l'appelle était aux proie des flammes et menacaient de s'effondrer. Si il y allait les chances de s'en sortir était maigre. Il y risquerait sa vie.
Une douleur le déchirait intérieurement. Il s'en voudrait d'avoir laisser cette personne mourrir dévorer par le feu, mais il restait paralysé, ne voulant pas risqué sa vie pour cette personne dont il ignorait tout. Il se tourna. deux hommes arrivaient au village, l'un semblait être un guerrier l'autre un simple villageois. Tamao les interpella.

-Hey ! Vous là-bas ! Il y a quelqu'un de coincé dans cette maison !

Je mis un certain temps à me délivrer de l'étreinte de la mère éplorée. Ses enfants étaient sauf par ma témérité, je n'avais pas à recevoir ces honneurs. Conscient que bien d'autres vies attendaient encore d'être sauvée, je m'esquivai en vitesse, avant de retomber dans les bras de ma nouvelle admiratrice.

Je regardai de tous côté et constatai que les villageois s'en sortait à merveille. Un homme cependant m'interpella.

-Hey ! Vous là-bas ! Il y a quelqu'un de coincé dans cette maison

J'entendai comme lui les cris du malheureux prisonnier de la fournaise. J'examinai mes forces. Mes brûlures avaient déjà cicatrisées, mais je n'étais pas certain de me contenir de nouveau avec cette chaleur autour de moi. Je jetai un coup d'oeil au garçon qui m'avait fait signe.

- Je ne peux y aller seul, l'homme là bas est certainement mort de peur et mon apparition risque de raviver ce sentiment. Si tu ne crains pas la chaleur, nous pourrions y aller ensemble, lui dis-je.

Inutile de lui révèler pourquoi l'homme en question serait terrorisé. De plus, je tenais à mon intégrité.

- Autre chose, ajoutai-je, promets moi aussi de ne pas relater ce qui suivra.

J'étais dans la cascade quand tout a commencer, je prenais un bon bain dans une eau bien froide et rafraîchissante. Ce qui refroidissait bon nombre de passant quand soudain, une étrange odeur de fumée parvint a mes narines. Je me relevais immédiatement en pensant que mon éternel rival, Scorpion était venue me tuer mais non, c'est impossible. J'étais le seul a être banni du royaume. Puis se furent les cornes d’alarme qui se firent entendre. C'était alors un important sinistre pour que les cornes sonnent, je n'avais pas l'habitude de me déranger pour ces gens mais le feu est l'un de mes pire ennemi et c'est pour cela que je suis venu aider ces malheureux. Les flammes se rapprochaient des habitations et des personnes tentaient de sauver leurs concitoyens qui étaient la proie de se brasier de l'enfer. Un mur d'arbre en flamme surplombais les habitation, je me demandais si je pouvais créer un contre mur de glace, cela m'épuisera totalement et je ne suis même pas sûre si je pourrais y survivre. Des gens hurlaient se qui poussa mon instinct de commandant de protéger les miens qui ne l'étaient pas par ailleurs. Je m'approchais de toute la peuplade et je leur criais :

-" RECULEZ BANDE DE FOU !!!!"

Tout le monde me regardait avec un air étrange comme si je n'avais pas ma place ici, se qui me donna envie de partir. Certains me reconnaissaient et me crachaient presque au visage comme une personne indésirable et d'autres virent de l'espoir a mon arrivé. Je pris donc alors la décision d'aider ces gens pour qu'ils aient une meilleur image de moi.

Je dépassais 2 maisons jumelles en flammes et je fis face aux arbres que j'observais depuis tout a l'heure. Ils formaient une belle ligne bien droite et cela allait a mon avantage. Je fis 4 gestes qui firent apparaitre au bout de mes mains, des particules bleues qui commençaient a totalement m'entourer puis a se concentrer dans mes mains.



Ce pouvoir concentré était similaire a mes orbes glacées sauf que celle-si est plus lié a la résistance et a la construction. Je concentrais toute ma puissance jusqu'à un niveau critique qui me fit presque perdre connaissance. Je resserrais mes mains un peu plus pour concentrer mon pouvoir puis dans un hurlement de rage, je lançais mon orbe qui se scinda en plusieurs petites orbes qui touchèrent les 10 plus gros arbres se trouvant devant moi. Un magnifique aura se créa au dessus des arbres et une partie de flammes furent soufflé. Un mur de cinq mètres de haut se dressa devant nous et il faisait que 10 mètres de large, pas assez pour tous nous protéger mais suffisamment grand pour nous faire gagner du temps.

Je tombais a genou, épuisé par l'utilisation de tant de puissance. Mes bras me soutenaient a peine pour rester accroupie. et je finis par tomber de fatigue. Cela faisait déjà 2 jours que je n'avais pas mangé. Je me sentais faible mais pas au point de renoncer et de rester ici, future proie des flammes. Je me relevais tout en chancelant et je repartais vers un endroit plus éloigné et plus sécurisé pour récupérer. Un enfant vint me voir et me donna une pomme que j'acceptais sans broncher. Je m'adossais sur un arbre et je me laissais tomber tout en mangeant ma pomme.

Mon mur de glace tiendra qu'une demi-heure, c'est le mur le plus solide que j'ai fais, le plus dense et le plus beau. De plus quand tout la glace aura fondu, l'eau qui en émergera trempera la végétation et ralentira encore plus les flammes dans ce secteur. J'espère que pour le reste les autres arriveront a se débrouiller, je les assisterais quand mes jambes me le permettront ...

- Je ne peux y aller seul, l'homme là bas est certainement mort de peur et mon apparition risque de raviver ce sentiment. Si tu ne crains pas la chaleur, nous pourrions y aller ensemble.

*Quoi ?? Ce qui implique alors que moi aussi je risque de me roussir les poils ??*

Mais au fond de lui même il savait bien que s'il n'y allait pas il le regreterait. Et après tout, il tenait une bonne histoire...

- Autre chose, promets moi aussi de ne pas relater ce qui suivra.

Manquait plus que ça ! Lui qui ne vivait qu'en vagabond il ne pourrait pas raconter ces exploits ! Mais bon les gens se fichent un peu beaucoup de comment les vagabonds gagnent leur vie, évidement le conte autour du feu était l'une de ces méthodes mais voilà qu'il ne pourrait pas en tirer profit.

*Allons Tam ! Tu vas en être capable !*
- Euh d'accord, je te le promets...

Il n'avait aucune idée de pourquoi il commetait une parreil bêtise, non seulement il mettait sa vie en danger mais il ne pourrait même pas raconter son histoire par la suite pfff... mais ou va le monde de nos jours !

La curiosité l'emportait, mais qu'est-ce que ce type pouvait bien avoir qui ne valait pas la peine (ou qui en valait trop la peine) pour être dévoilé ?

(désoler un peu court mais c'est déjà ça...)

L'homme devant moi accepta, mais je sentai qu'il y rechiniai un peu. Tant pis, nous n'avoins plus le temps. Je lui fis signe d'entrer, et il me suivit dans la bâtisse en flammes, deux escaliers montaient vers le premier étage.

- Je prends à gauche, annonçai-je.

Il n'y avait tout bonnement aucune différence entre les deux escaliers, qui menaçaient tous deux de s'effondrer à tout instant. Néanmoins, nous séparer permettrait de retrouver plus rapidement l'homme en detresse.

Je mutai sans me soucier du regard de l'homme à côté de moi. Espérons juste qu'il tienne sa promesse et sa langue, je tenai à mon intégrité.

Je gravis souplement les marches sous ma forme lupine, risquant ainsi moins de me rompre le cou si l'escalier venait à s'effondrer, mais redevins homme sur le palier. Il s'agissait de ne pas effrayer l'homme que nous cherchions.

Plusieurs portes me faisaient face. Trois exactement. Je donnais un coup de talon sur la première qui s'ouvrit dans un craquement. Personne.

La deuxième n'offrit pas plus de resistance, mais la pièce derrière était tout aussi vide.

je me heurtai cependant à la résistance de la troisième porte. Sans doute, l'homme terrorisé derrière elle l'avait renforcée avec une planche, ou en mettant un meuble... mais pourquoi ? De quoi avait-il peur exactement ? Je tentai une approche plus fine. Je pouvais bien sûr redevenir loup et défoncer la porte, mais si quelqu'un se trouvait dans la pièce, il risquerait d'avoir la peur de sa vie et de sauter par la fenêtre sans réfléchir.

Par dessus la vacarme des planches qui crépitaient ou s'effondraient au sol, je m'écriai :

- Nous sommes ici pour vous sortir de là ! Ouvrez, tout va bien se passer !

Mon oreille fine détermina des mouvements autres que ceux de l'incendis derrière la porte. Cependant, personne ne vint ouvrir. J'appelai l'aide de mon camarade !

- Hé ! Il est ici !


[HRP : dsl pour tout ce temps... j'avais complètement zapé x) ]