C'est une bien belle prise. Ce cochon de lait bien gras devrait me rapporter quelque pièces à Daldin. Ca n'a pas était difficile de le trouver. Il tétait tranquillement quant je suis arrivait. Malheureusement, la mère m'a sentie et a fui. J'ai juste eu le temps de tirer une seule flèche. J'ai raté la mère, ce qui est dommage car elle avait l'air délicieuse, mais le petit a prit pour elle. De plus, la flèche a frappé aux poumons, donc la viande n'a été abimé. Bien maintenant, le plus dure : il faut ramener le cochon en ville. Et c'est long quand on est chargé. Mais bon, le travail, c'est le travail.
Un peu plus tard, j'aperçus les portes de la ville. J'était épuisé et bien content de parvenir à destination. En plus, ce cochon m'avait refilé son odeur, un mélange de boue et de sang. Le pire à été quand j'ai vus que j'avait oublié de colmater la plaie et que le sang avait coulé sur ma tunique. Berk, je suis bon pour un bain moi. Enfin, il ne reste plus qu'a trouvé quelqu'un qui serai prêt à m'acheter mon cochon, et je pourrai remplir ma bourse.
Malheureusement, il y a peu que les cochons d'élevages ont été tués et personne ne veut du mien. Tans pis, on va essayer les petites ruelles, on ne sait jamais.
Le problème des ruelles, c'est qu'on y vit, on y vend pas. J'essaya alors cette ruelle. En tournant, j'aperçus une femme qui venait dans l'autre direction, plutôt jeune, un visage assez fin mais il faisait trop sombre pour voir de quelle espèce elle était. De ce que je voyait, elle était plutôt mignonne.
A ce moment là, je me rappela ce que mon père me disait : "-Fils, les sentiments, c'est pas pendant la chasse, c'est après, alors tu te concentre !". En tout cas, c'est ce que ce caillou m'a rappelé quant j'ai trébucher dessus et que, dans ma chute, j'ai vus le cochon fonçai droit sur la jeune femme.

Nom d'un cerf ailé, quelle gamelle ! J'ai un drôle de gout dans la bouche, a la fois écœurant et agréable. Ah, j'ai trouvé. De la terre ( le bon gout) et du... sang ? Ah d'accord, mon sang. J'ai dû m'ouvrir. Par contre, je me sens plus léger, comme si on m'avait ôté un poids du dos. Mince, mon cochon ! A ce moment là, je me leva, et fit un tour sur moi même. Maison, maison, poubelle, ruelle, maison, maison, femme qui me regarde sur le toit de la maison, ruelle, porcelet ! Je courus vers mes futurs pièces pour voir dans quelle état elles étaient. Bon, apparemment, il est en bon états. Puis je refis mentalement le tour sur moi-même : maison, maison, poubelle, ruelle, maison, maison, femme, ruelle, cochon. Femme ? Je me retourna et vis qu'elle m'observait (une chance que je sois nyctalope et que je l'ai ainsi aperçu). Bon sang qu'elle était mignonne. Mais, elle regardait quoi ? je regarda derrière moi. Non, rien. Ce devait être moi qu'elle regardait. Alors, plusieurs possibilité :
1. Elle s'inquiétait de mon état. Sympa de sa part.
2. Je lui faisait de l'effet. Classique.
3. Elle m'en veut un peu de lui avoir balancé un cochon à la tête. Probable.
De ce que je savais sur les être vivants, mon comportement influence sur celui de mon interlocuteur. Mais il fait trop sombre pour que je vois son regard et que je sache ce qu'elle veut. Je décida alors d'utiliser une parole qui marche normalement assez bien sur les créature qui partage mon langage :  "- Heu... Bonjour ? Ca va ?".

C'est la première fois qu'une fille me demanda si je pouvais l'aider à descendre du toit où elle était perché pour de suite descendre d'elle même. Un instant. Du toit ? J'avais beau réfléchir, j'était sûr de moi quand je me rappelai qu'elle était sur la terre ferme au moment où j'ai lancée le futur jambonneau. Il s'est passé a peu prés deux à trois secondes entre le moment où je suis tombé et celui où je l'ai vus sur le toit. Il avait beau ne pas être très haut, cela parait difficile pour un humain de le grimper aussi vite. Il était peut être temps de me demander ce qu'elle était. Voyons... elle n'avait pas d'oreilles pointus donc ce n'était pas une elfe et elle n'avait pas la carrure d'un orque. Elle était trop grande pour être un nain et trop petite pour un géant. Pas d'ailes donc ce n'était pas un truc volant et c'était pas aquatique car elle n'avait pas de nageoires. Une femme-chat ? Oui, c'est vrai que ça grimpe vite ces bestioles, mais elle était pas assez poilu. Et si elle s'était rasé ? Non, cela fait aucun sens. Idem, si elle avait été une femme-rat. Je n'aurai pas de problème pour l'identifier si c'était une ifrit. Ca brille tellement ces créatures. Elle avait une peau comme la mienne donc pas d'écailles en plus, donc ce n'était pas une de ces créatures à sang-froid. Sang ? Mais oui Evelar, elle grimpait aux murs, elle m'observais car j'étais son futur goûter et en plus, il faisait nuit ! Sérieusement, elle n'a pas l'air d'un vampire, pourquoi est ce que j'ai cru cela ? Enfin, le mystère reste complet quand à son espèce. Peut être un sang-mêlé ? Enfin, il ne fallait pas que j'oublie la règle de l'inconnu : " Si tu rencontre quelque chose d'inconnu, considère le tout d'abord comme dangereux et ne change d'avis qu'à partir du moment où tu es sûr de sa nature et de ses propriétés.". Je ne savais si elle était dangereuse donc j'ai posé mon futur paquet de saucissons au sol et je me suis mis en position pour courir. En effet, si elle me fonçai dessus, je n'aurai pas le temps de préparer un tir et si je prépare un tir maintenant, elle va peut-être paniquer en voyant que je la vise. Ah, elle touche enfin le sol.

Mais assez ! Pourquoi je dois toujours me retrouver au sol, moi ? Je me sens mieux sur mes jambes que sur le dos ! Cette fille a par contre de la force dans les jambes. Je l'ai sentie passé, ça. Sinon elle a aussi des jolie yeux qui brillent dans la nuit. Et elle a un beau sourire en plus... Mais... ? Euh... ? Ah, j'ai trouvé ce qui va pas. C'est simple, c'est évident, c'est clair : les yeux, quand ça brille dans la nuit, c'est que c'est soit un chat soit un truc pas nette. Surtout quand un foulard cache la lumière sélénienne qui n'éclaire alors pas les yeux. Alors, là, j'ai agit d'instinct. J'ai ramassé une poigné de terre et je lui ai lancé dessus, je me suis levé et j'ai commencé à cavaler. Tans pis pour le cochon ! Je sais pas ce qu'elle est, mais en tout cas, merci de m'avoir signalé que t'était pas normal. Bon, je vais essayer de la perdre dans les ruelles. Au pire, une fille de la ville ne devrait pas réussir à tenir la course en durée avec un type qui coure tout le jour derrière des cochons sauvages. Bon, premier virage. Gauche ! Le prochain, on verra quant il sera là. Raah, j'ai rarement eu autant d'adrénaline. Bon au moins, si elle me poursuit, je saurai ce que ca fait d'être devant lors d'une course poursuite.

Bon, je crois que je l'ai semée. Elle est tout de même bizarre cette fille. Enfin, je crois que c'est bon, je vais pouvoir souffler un moment. Quand même dommage pour le cochon. Tien, il fait plus sombre d'un coup. Comme si... Cochon !!! Je saute en arrière pour éviter le porc volant et je me retrouve de nouveau sur le sol dans un grand fracas. Je tourne la tête et vois mon cochon entaillé de partout, dans les poubelles. Bon, cette fois, c'est sûr, je n'en tirerai plus rien. Cette fois, c'est la guerre. Je sais pas ce que tu es mais ce que je sais, c'est que je te retrouverai et que je te ferai payer ce cochon ! Bon, procédons de manière tranquille. tout d'abord, je vais dormir. Je suis fatigué et je n'y vois pas grand chose. Ensuite, je commencerai à la pister.
Quelque heures plus tard, je commence par revenir au dernier endroit où je l'ai vue avec mon ex futur bourse pleine. D'ailleurs, comment cette fillette a fait pour porter et lancer aussi violement le cochon ? Elle est vraiment bizarre. Bon, alors, ça, c'est le toit d'où elle est tombé. Elle a beau être petite, les traces au sol sont fraiches et nette. ensuite... elle n'est pas partit par là... ni par là... conclusion, soit elle vole, soit elle est passé par les toits. Une fois sur les toits, je ne pu m'empêcher de sourire. Si la terre que j'avais jeté ne l'avais pas retenu en lui faisant une distraction, cela avait un avantage : des traces de terre sur les toits où elle s'était déplacée. Quelques instants plus tard, j'arrive au bout de la piste. Il semblerait qu'elle soit partie vers la forêt. Cela ne servira à rien de continuer. Elle doit être loin car plusieurs heures sont passés et elle est plutôt rapide à ce qui semblerai. Tans pis, je lui ferrai payer un autre jour. Moi, je vais me débarbouiller et je pense que je vais aller chasser un peu.


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