Depuis quelque temps, l'argent me manquait. Mes trajets constant dans Fantastiqua n’arrêtaient pas de vider ma bourse que je remplissais difficilement avec la chasse. Je venais, enfin, de trouver une harmonie avec "l'Autre" ce qui me permettais enfin d'être plus ou moins tranquille.

Je baladais tranquillement dans la ville de Calembel qui sentait bon l'air marin. Une journée paisible au final......qui fut brisé par des bruits de pas rapide. Je me retournais vers la source de ce bruit et vis une femme, qui devait avoir la quarantaine, courir dans tout les sens, les yeux inquiets prête à bondir sur quelque chose ou quelqu'un. Je me rapprochais de la dame en lui posant la main sur l'épaule en lui disant :

-Que vous arrive-t-il gente dame ? Avez-vous perdu quelque chose ? Ou bien quelqu'un ? Je peux vous aider si vous le voulez.

Elle se retourna d'un coup sec, plongeant sous regard dans le mien et disant :

-Mon seigneur, aidez-moi ! Je suis Kamélia, la gouvernante de l'intendant de Calembel. Oh mon dieu ! La fille de mon maître a disparu. Elle était sous ma surveillance mais elle a échappé à ma vigilance lors de notre ballade sur le port ! Ce n'est pas la première fois que la petite Zoéline s'éclipse. Elle prend un malin plaisir à me rendre chèvre mais, habituellement je la retrouve toujours ou bien alors elle me saute dans le dos. Mais, aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Elle est si jeune ! Aidez-moi à la retrouver ! Il y a tant de brigands et de mauvaises gens sur ces quais ! Ce n'est pas un endroit approprié pour une jeune fille d'à peine huit ans ! Nous devons la retrouver ! Je ne sais ce que mon maître me réserverait si jamais on ne retrouvait pas sa fille... Nous devrons être discrets mais efficaces.

Je levais mes mains en signe d’apaisement et lui répondis, face à un regard plein d'espoir :

-Calmez-vous, Dame Kamélia, calmez-vous. Je vois que votre peine est justifiée et mérite mon attention. Je vais vous aider. Mais avant toute chose, pouvez-vous me décrire, plus amplement, Zoéline ?

Je vis la dame souffler. Elle reprit un peu ses esprits et me fit la description de la demoiselle :

-Dame Zoéline, comme je vous l'ai déjà dit, est une jeune demoiselle de 8 ans. Elle est grande comme ça, dit-elle en posant sa main juste en dessous de son sein lourd. Elle a les yeux bleu comme l'océan et des cheveux châtains. Elle est très souriante et elle adore courir partout en bousculant les passants. Une jeune fille. Elle porte une robe assez légère de couleur azur et je me souviens de l'avoir vu avec son bracelet en argent, un cadeau de son père, l'Intendant. Enfin, j'ai oublié de vous dire le plus important. Où auriez-vous commencé les recherches si je ne vous dit pas où je l'ai perdu de vu. Elle me montra du doigt l'imposant trois mâts qui avait fait escale au port. La dernière fois que je l'ai vu, elle regardait les bibelots que ramenait les marins d'une ville plus lointaine.

Elle me regarda une nouvelle fois dans les yeux et me supplia :

-Je vous en pris, seigneur, aidé moi. Aidé moi.

Je lui refis geste de se calmer et lui dit, une nouvelle fois :

-Ne vous inquiétez pas, je vous ai déjà dit que je vous apporterais mon aide.

Je laissais la dame sécher ses larmes après lui avoir dit de m'attendre au même endroit et partis à la recherche de la jeune fille. Je commençais à demander aux passants prêt du galion si ils n'avaient pas vu la jeune fille, en évitant de dévoiler son identité et en la présentant comme la fille d'une amie. J'obtenais le plus souvent des réponses négatives jusqu'au moment où un homme me dit l'avoir vu trainer vers le bar du coin, le "Bourrique Bérique Barrique", aussi appelé "Les 3 B". Je m'y dirigeais donc prêt à récolter d'autres informations pour en connaître un peu plus sur le trajet de la jeune demoiselle.

J'arrivais au perron du BBB lorsqu'un cris aigu, venant d'une ruelle proche, me fit dégainer ma lame et me diriger vers celle-ci. Plus je m'en rapprochais plus j'entendais des brides de mots comme "S'il vous plaît laissez moi tranquille", "Allez petite, laisse toi faire", "Allez, tu veux devenir une femme non ?", "Oh quel jolie bracelet que tu porte là, il va très bien avec ton petit minois". Je me mis à courir et m'engouffrais dans la ruelle.

Je vis trois hommes, bourrés, encercler une jeune fille pleurant à chaude larme, un bout de sa robe déchirée, dévoilant ainsi ses formes de fillette à la vu de ses oppresseurs. Des violeurs.....Leur vu me dégoutais. Je leur dit, avec un ton sûr :

-Vous n'avez pas honte d'agresser une jeune demoiselle, bande de porc ?

Ils se tournèrent tout les trois vers moi, les yeux ahurient qui se remplissaient de haine à ma vu. Je les vis sortir leur couteau. Bon le message était clair.

-Bien, je vois que vous avez pris votre décision. Mon regard devenait sévère. Je vais vous égorger comme des porcs et vous laisser mourir dans votre sang et vos déjections.

Les trois hommes me chargèrent dessus, hurlant de rage. Le premier fut esquiver et termina sa course dans le mur, raide mort, la tête roulant au sol. Je parais le second mais le troisième m'eut en m'entaillant la cuisse avec son arme. Quel erreur de débutant je fais. Me ressaisissant et m'appuyant le moins possible sur mon membre blessé, j'attaquais le deuxième homme, lui coupant sa main armée et l'embrochais sur ma lame. Il fit un cris muet avant de s'affaisser sur le sol, son sang comme drap et ses tripes comme couche. Le troisième, désespéré, tenta une dernière attaque en fonçant droit sur moi. Je l'esquivais au dernier moment, lui laissant juste le plaisir d'entailler ma veste. Au moment où il se retourna pour charger, il lâcha son arme et agrippa la gorge. Un large flot coula entre ses doigts et il mourut en s'écroulant à genoux avant de finir allongé sur le sol avec une large mare de sang, s’agrandissant au fur et à mesure.

Je rangeais mon arme après l'avoir essuyé sur les habits d'un mort et me rapprochais vers la fille apeurée. Je lui tendis la main en lui disant :

-Ne t'inquiète pas Zoéline, c'est ta gouvernante, Kamélia, qui m'a demandé de te sauver. N'est plus peur je vais te ramener à elle.

Elle me regarda avec ses yeux remplit de larmes de tristesse et de joie et elle me sauta dans les bras en me remerciant de sa voix brisée. Je la fis reculer et la rhabillais comme je pus. Je lui pris la main et on se dirigea vers sa gouvernante.

Elle nous vit, un sourire grand comme il ne pouvait pas être possible et elle courut pour saisir la jeune fille dans ses bras. Elle la rouspéta gentiment mais elle était surtout heureuse de retrouver la jeune demoiselle. Elle se redressa en séchant ses larmes :

-Merci, Seigneur. Merci mille fois d'avoir aidé une pauvre femme comme moi dans la détresse.

Elle sortit, de sa poche, une bourse et me la tendit. Je la pris et lui disant plusieurs fois que ce n'était rien. Je leur dit que je devais partir. Au moment où je m'éloignais, je sentais que l'on tirait ma veste. Je me retournais et vis Zoéline qui avait quelque chose à me dire. Je me mis à genoux pour l'écouter lorsqu'elle se mit soudain à me sauter au cou et me faire un gros bisous sur la joue. Puis elle partis en courant en me disant "Au revoir", tout comme Kamélia.

Souriant, je me relevais et me dirigeais vers la sorti de la ville, prêt pour d'autres aventures.

Bonjour,

Bonne quête dans son ensemble. La lecture est fluide et les dialogues rendent le tout plus vivant.
Quelques fautes d'orthographe se sont glissées ça et là et cela manque peut être un peu de descriptions.

Rendez-vous à l'auberge pour ta récompense !