Le chemin était long d'Ângmâr à la terre neutre. Cela prenait des jours au commerçant à faire le chemin, mais Garion n'était pas surchargé comme eux. Habiller de ses solides habits de cuire brun, il n'était équipé que de sa solide arme qui ne la quittait que très rarement. Il aurait pu se fondre dans la masse des voyageurs ' il n'aurait pas eu la mauvaise manie de regarder quiconque qui crossait de ce regard qui donnait froid dans le dos, car scrutait tous les visages avec méfiance et dureté comme un bourreau qui cherche une proie.

Il ne se fiait à personne dans ce pays soit disant neutre. La neutralité ça n'existe pas. Cette neutralité était un piège pour attirer des deux camps des naïfs qui s'étaient assez inconscients pour venir non protéger et qui finissait étriper et délester de leurs ors. C'était un pays de voleur et de tueur, rien de mieux.

C'est avec cette mentalité que Garion avançait dans le chemin qui allait dans la ville principale. Lorsqu'on le regardait comme ça, on pouvait penser qu'il était venu ici en vacances, mais s'était totalement l'inverse. Il était venu en mission, pas une qu'on donne à un sous-fifre. Il devait vérifier si le pays neutre était peuplé d'assez de fidèle de fûma pour protéger ces terres si l'ennemie décidait de prendre main mise sur ce lieu politiquement neutre. Il était de fait que ce pays était une rescousse non négligeable de profit, car la vente la principale occupation de ce peuple. On ne devait pas oublier qu'une armée coute cher et qu'il devait bien avoir des revenus.

Il était donc en direction de cette ville et il avait bien décidé de ne pas trop s'éterniser ici. Il n'était pas fait pour être entourés d'ennemies. Il savait que sa main allait lui démanger s'il voyait les couleurs de ses ennemies, mais il avait promis à son commandant d'être discret si cela arrivait.

Eu un sourire sans joie apparu sur la commissure de la lèvre du soldat. Tranquillement il descendit de son chevale de guerre. Par la suite, il alla l'attacher pour qu'il ne puis pas fuir à cause du bruit. Ensuite il se tourna vers l'ennemie sans aucune crainte sans aucune émotion, un visage de guerrier qui a tout vu et tout endurer.

Il avança tranquillement vers ce général qui se croyait super dans son uniforme. Le regard de Garion est calculeux. Il prenait autant d'information de son regard perçant que de sa deuxième vu. Il finit par être en face de l'homme l'écoutant tout le long son discoure pompeux et sans intérêt.

"Le prince fûma qui deviendra roi au trépas de notre seigneur est le digne possesseur de toute terre qu'il a foulée. Alors, oui cette terre lui appartient et ton seigneur va bientôt s'agenouiller devant le légitime roi. "

Tranquillement il sortit sa lame de son fourreau regardant son ennemi dans les yeux. Chaque mouvement de respiration, Garion pouvait les voir, les sentir. Il se positionna en position combat et fit le tour tranquillement de son ennemi pour voir la faille de cette défense. Il attaqua a quelque reprise pour voir la défense, mais la plupart du temps tout ce qui se passait était dans sa tête. Le combat avant combat était en train de se dérouler dans le cerveau de Garion.

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