Ensemble repoussons ces barbares !!

Le massacre auquel j'assistai n'avait pas de nom. Tout se broyait, s'enflammait, se déchirait, sous les coups de haches, de crocs, de fourches, ... de tout ce qui pouvait être utile à tuer un homme. Mais de tous, les démons de Zarathos étaient les plus terribles.

Ayant fait le ménage autour de moi, j'avais eu - le malheur ? - de pouvoir regarder un peu aux alentours. L'altercation que je vis alors restera à jamais gravée dans ma mémoire. Zara contre le sorcier barbare. Haute magie contre haute magie. Le renégat contre le chaos.

*Tarod tu n'a rien vu de ce qui vient de se passer compris je sait que tu es un homme de Kanoé mais si te plait mon mais garde sa pour toi je te laisse les dernier barbare pour ma part je vais devoir attendre un peu que mes hommes me soigne* me dit-il quand il en eut fini.

Ce message ne m'étonna qu'à moitié.

*J'étais censé voir quelque chose ?* répondis-je avec ironie *Mon cher petit démon, tes allégences ne regardent que toi, et tes pouvoirs ne me concernent pas. Aujourd'hui, nous sommes alliés dans la juste cause.*

Je marquai une pause, le temps d'assommer le barbare qui s'approchait sur ma gauche.

*Quant aux derniers barbares... j'apprécie, mais tu as quand même pris le meilleur pour toi tout seul*

J'avais dit cela avec beaucoup d'humour, conscient que Zara avait mis sa vie en péril en affrontant le colosse magicien.

Je me souvins alors que nous n'étions plus seuls sur le champ de bataille. J'avais envoyé un message à Nasty, mais apparement, elle n'avait pas répondu. Peut être ignorait-elle le fonctionnement de la télépathie ? [HRP : oui j'ai vu que tu avais répondu, j'avais zapé et comme ça fait un peu tard pour répondre, on va dire que le message n'est pas arrivé]. Lilalya aussi était sur place, et même si honnetement, je me moquais royalement de ce qui pouvait lui arriver, je devrai peut être prendre des nouvelles... Pour me faire incendier ? Non, en fait, qu'elle se débrouille.

L'image du jeune homme tout joyeux me revint alors. Me retournant, je le vis tétanisé, le regard dans le vide, devant le cadavre d'un homme bien amoché. Je compris tout de suite ce qu'il se passait. Le gamin venait de tuer son premier adversaire. Lui qui d'habitude faisait le bien, venait d'ôter la vie.

Les combats se calmant, je pris le temps de muter et me taillais un chemin à coup d'épée cette fois, vers le jeune homme encore sous le choc. Lui mettant une main sur l'épaule, je le ramenai à la réalité.

- Tu ne pouvais faire autrement, lui dis-je. Ne culpabilise pas, tu n'as fait que te défendre... Sans quoi, c'est ton corps qui giserait là...

Je lui tapai ensuite amicalement dans le dos, et lui indiquai les portes massives du village, où seul un amas de cadavres obstruait la route.

- Si t'y connais quelque chose en guérison, tu ferais bien d'aller voir par là-bas. Les villageois ont surement besoin d'aide, et t'es certainement plus en état de te battre. Allez, va ! Et ne culpabilise pas ! ajoutai-je en m'éloignant déjà.

Car à ce moment là, je n'avais plus qu'une idée en tête.

Contournant les murailles, j'apperçu très vite sa piste sur la terre meuble. Des empreintes légères, qui, comme je l'avais deviné, se précipitaient à l'interieur du village. Le sourire aux lèvres, les yeux rayonnants de plaisir, je suivis ses traces et ne tardai pas à l'appercevoir, aidant les femmes à guérir leurs guerriers.

Elle était indemne et j'en remerciai les dieux. Jamais je n'aurai pensé la revoir sur un champ de bataille. Ignorant l'état dans lequel je lui apparaissais, maculé de sang et de terre, en sueur et l'épée encore dans la main, je restai légèrement en retrait et l'appelait doucement, juste assez pour que seule elle m'entende :

- Félyndiira...

[HRP : viens d'apprendre qu'on a Idrid en moins donc je prend le tour et on peut continuer] cat

Le matou étrange m'escorta jusqu'à un petit groupe de paysans composé essentiellement de femmes et de blessé. Je déposais Estelle dans les bras d'une femme de forte corpulence qui lui parla avec une voix douce pour la réconforter. Elle me remercia du regard puis me tourna le dos. Une autre femme, plus jeune, le visage entaillé au niveau de la tempe, me saisit par le bras et me demanda avec des yeux larmoyant si j'avais vu son fils sur le champs de bataille. Elle me le décrivit mais je n'avait pas porté mon regard assez longtemps là où l'affrontement avait eu lieu pour me souvenir d'un visage ; et pourtant j'avais bonne mémoire et une excellente perception de choses. Je m'excusais en lui disant que je ne l'avait pas vu. Après quelques mots de réconfort et d'espoir, elle s'éloigna sans rajouter de mots, en pleurant amèrement. Toute cette souffrance me faisait peine. Je voulais absolument les aider et apaiser leur douleur. Alors je proposais mon aide aux femmes qui soignait les blessés et mit en pratique mes compétence en médecine pour calmer leur souffrance. Je donnais quelques conseils aux autres soignante et les fit même préparer des onguents pour apaiser les brûlures. Mes oreilles aux aguets surveillait chaque son. J'étais prête à réagir si des barbares brisaient les défenses de ces pauvres paysans et parvenaient jusqu'à nous. L'envie de trancher quelques gorges et de tirer quelques flèches me démangeait. Ces monstres me dégoûtaient. J'avais confiance en l'efficacité des guerriers qui combattait contre ces brutes. Je savais Zarathos redoutable et même si je ne l'appréciais pas des masses, j'étais sur de la réussite de son assaut contre les barbares. Sitsu rendrait la tâche plus facile en purifiant ces meurtriers les rendant aussi docile que des chatons. Quand aux autres, je ne les connaissais pas et ne pouvait juger de leur capacité. Et puis, il y avait bien sur Tarod que je jugeais être assez puissant pour venir à bout d'une bonne parti d'entre eux. Ce n'était pas très objectif de ma part compte tenu des sentiments que j'avais pour lui. Je me demandais d'ailleurs où il pouvait être en ce moment ; j'étais inquiète. J'aurais voulu pouvoir le serrer contre moi mais ce n'était ni le moment ni l'endroit et pourtant...

"Felyndiira..."

Mes oreilles se tournèrent machinalement vers ce son et ma tête suivit leu mouvement. Cet appel que seule moi avait entendu venait de celui dont j'espérais tant la venu. Laissant un jeune homme au soin d'une autre femme, je me levais et courus à lui sans m'inquiéter du quand dira t'ont. Les autres, je m'en foutais, seul lui m'importait. Arrivée à sa hauteur, je stoppais net ma course pour constater son état et voyant qu'il était couvert de sang, de sueurs et de sang, mais aucune blessures qui aurait pu le faire souffrir si e le prenait contre moi, je plantais mon regard serein dans ses yeux fatigués et après quelques seconde face à lui, je me jetais dans ces bras. Le son de son épée tombant au sol ne me fit pas décollé de son corps robuste et je sentis ses bras tendres se refermer sur moi.

Les valeureux combattants faisaient de leur mieux pour repousser les barbares et venir en aide aux villageois. Ils y parvinrent d'ailleurs, tandis que le ciel s'assombrissait lourdement. Un craquement violant tonna soudain au dessus de leur tête, laissant place à une pluie torrentielle qui s'abattait sur tout le village.

Posté sous un porche en bois, un habitant s'empressa de crier au loin, à qui pouvait l'entendre.

"Vous en faites pas, c'est courant dans le coin. On a dû construire un barrage en travers du cours d'eau, histoire de s'protéger des inondations ! Venez donc vous mettre à l'abri !"

Les rares survivants parmi les barbares avaient pris la fuite, enfin, pas exactement... ils s'étaient dirigés vers le barrage qu'avait évoqué le villageois un peu plus tôt, et tentaient de le détruire à coup de haches. Le barrage céda, libérant les eaux qui s'étaient accumulées jusque là, certains barbares furent même emportés par la force du courant.

Quelques villageois, n'ayant rien vu venir, avaient rejoint les différents combattants pour les remercier et s'occuper de leur blessures. Le cri strident d'une petite fille couvrit brièvement les bruits de l'orage, les eaux déchainées filaient droit sur elle, prêtes à engloutir le village tout entier.

Haletante, Nasty commençait a ressentir les effets des flèches logés dans son corps. Lorsque son combat fut fini, elle sectionna les trois bouts de bois qui dépassaient, avant de chercher son alliée du regard. Aucun signe de la créature des mers, mais à en juger par le nombres de barbares étendus sur le sol, elle avait fait le ménage avant de s'en aller, c'était déjà ça.

*Au moins on est débarrassé des archers. Espérons que les autres auront aussi fait leur part de travail.*

Et c'était le cas, visiblement. Lorsque Nasty revint vers le village, un couple s'empressa de la rejoindre, avec le nécessaire soignant. L'homme lui expliquait qu'il fallait extraire les pointes, puis appliquer sur les plaies l'onguent qu'avait concocté sa femme, pour accélérer la cicatrisation. Ils avaient aussi apportés des bandages pour couvrir et maintenir le tout. Une autre idée traversa l'esprit de Nasty. Il lui suffisait d'utiliser son pouvoir pour guérir. Cependant, cela nécessitait un cobaye, et il n'y avait que le couple de villageois qui se trouvait suffisamment proche d'elle.

*Le dilemme...*

Une pensée pour son mentor la fit sourire, il aurait encouragé le fait d'utiliser l'une de ces deux personnes pour se soigner simplement. Nasty elle, l'envisageait sans pour autant réunir assez de courage pour le faire. Tant pis, elle serait lâche pour cette fois, mais elle ne pouvait décemment pas utiliser des gens qui tentaient de lui venir en aide. Bien que ce fut particulièrement désagréable, la jeune femme se laissa donc soigner sans broncher.

"Mer..." "Aaaaaaaaaah""...ci."

"Mon dieu, c'est notre fille !"

Les deux villageois s'affolèrent, ils venaient de partir à vive allure en direction du cri strident de leur enfant. Arrivée à leur hauteur, Nasty observait le couple figé de terreur, face aux grandes eaux qui se ruaient droit sur eux. Impuissants, ils supplièrent alors la jeune femme de faire quelque chose, et de sauver leur fille quoiqu'il en coûte. Tous étaient déjà trempés jusqu'aux os tant il tombait des cordes, et les coups de tonnerres résonnaient à tout rompre.

*Elle est passée où la créature des mers ? Jamais là quand on a besoin d'elle ! Rhaaa et dire qu'elle nous aurait réglé le problème en 5min, elle !*

Il fallait agir au plus vite, trouver le plan sans faille. L'idéal aurait été d'unir les pouvoirs de tous les combattants en état... mais ils n'avaient que très peu de temps pour s'organiser. Comment s'y prendraient-il alors ?

Mo-mo-mo-mort?! Il est mort? C'est pas possible, il ne peut pas tuer ? Eheheh ! Il devait avoir manger quelque chose de mauvais dans cette auberge ! Ahah, c'est ça ! Fichu aubergiste ! Il le paira !! Maintenant, Shitsu fayi laissé tomber son cotés mystérieux et joyeux pour un coté triste et abattu... mais non ! Heureusement qu'il est assez intelligent pour compre... Mais... s'il n'est pas mort, ou est son corps?

Le jeune Illuminia récupéra l'une ses armes qu'il avait rangé machinalemetn derrière son dos et remarqua la noirceur disparaissante sur l'oricifice d'où sortait d'habitude les rayons de lumière. Ce n'était pas de la lumière qui était sortie cette fois... non, c'était de l'ombre... Mais qu'est-ce que ça pouvait-être? Aurait-on oublié de lui en parler? Non... aahaha, quelle ironie, on allait lui en parler, mais il avait été la cause de la mort de ceux qui devait lui annoncer cela... ah...ah...
Shitsu regarda le ciel qui commençait à laisser tomber des trompes d'eaux. Cet homme ne méritait pas de mourir, personne ne le mérite. Si, une personne sur cette terre le mérite plus que tout... plus que ceux qui ont tué ses parents, c'était lui. Il posa le bout de son arme sur sa tempe et afficha un sourire. Comment pouvait-il avoir tué quelqu'un et ne pas s'infliger la même sentence? Impossible ! Il ne pouvait pas.
Lorsque le jeune homme commença a pressé la détente de son arme magique, un cri l'arrêta. Le cri était fort, mais assez aigu et reconnaissable pour comprendre que c'était celui de quelqu'un de bas âge... Une petite fille quoi. Cela fit battre le coeur de Shitsu. Un signe? Sans doute...
Il observa le reste de l'homme que le barbare avait tué. Mais bien sûr ! Il méritait de mourir, si Shitsu ne l'avait pas tué, il aurait tué d'autres personnes. Il lui reste tellement à faire pour se racheter, il n'a pas le droite de mourir. C'est lâche. Mais ce pouvoir... quel est-il? Le jeune garçon attrapa son autre arme avant de se mettre à courir vers la direction du cri. Le bruit de la pluit était étrange, il n'y avait pas que ça. Il y avait un son aquatique beaucoup plus puissant, le bruit d'un déversement énorme d'eau.

" Par toutes les divinités, cette journée restera gravé dans ma mémoire. Je promet de ne plus jamais vouloir me détruire. "

Se détruire, tiens, remarquez que tenter de se tuer avec une arme qui ne tue pas, c'est étrange non? Et bien, non, la purification est mortel pour les purifieurs. Voilà l'explication aussi simple soit-elle.
Ceci dit, Shitsu était arrivé assez près pour voir la fillette et l'énorme masse d'eau qui se dirigeait à toute allure vers elle. Il fallait la sauver, elle, mais aussi le village, les villageois... et peut être lui même, mais ça, on verra.
Il tourna son regard, cherchant de celui-ci quelqu'un qu'il reconnaitrait. Il remarqua une des demoiselles de la réunion précédent l'assaut des gentils. Il afficha un sourire, elle réfléchissait, elle avait donc remarqué le problème et cherchait à le résoudre ! Du moins, il le fallait, sinon il aurait l'air idiot dans quelques minutes. Elle devait avoir besoin de temps, non? Tentons de lui en donner. Il se dirigea vers elle et inspira assez d'air pour que ses paroles soient entendu à distance, malgré les nombreux bruits.

" Madaaaaaame, trouvez vite une solution, je vais essayer de nous faire gagner du temps... " Le volume de sa voix diminua lorsqu'il arriva assez près d'elle. " Je vais faire disparaitre l'eau, mais je ne contrôle pas ce pouvoir, ça devrait pouvoir faire gagner du temps si ça marche. Cependant, je ne pourrais pas TOUT faire disparaitre... Alors à vous de jouer pour le reste ! " Fit-il en affichant un de ses sourires confiants. Il ne la connaissait pas, et pourtant il lui demandait quelque chose qui, tout de même, mettait en jeu la vie de beaucoup de monde.

Inspiration, expiration. Non, ça c'est la méthode pour contrôler la purification. ce pouvoir là est beaucoup plus sombre... ce doit être différent... Qu'est-ce qui a pu le déclencher? La colère, mais oui. Malheureusement, il s'était calmé entre temps... Il doit se remettre en colère. Il repensa donc à Gilbert. Il tuait une petite fille à petit feu, il lui faisait subir pleins de chose, et tout le monde le regardait en riant de celle-ci. Le regard du jeune garçon changea de couleur. la blancheur et la pureté chaleureuse de ses yeux vira à un noir aux divers contrastes sombres et effrayants. Ses dents serrés ne laissait passé qu'un léger filets de sang, il serait trop fort,ses gencives saignaient.

" Noïtacifirup "

Le bout de ses cheveux blancs s'assombrissaient et petit à petit, cette lueur provenant certainement des ténèbres s'allongeaient rejoignant rapidement la racine de ses cheveux. Lorsque sa transformation fut complète, ses armes commençairent à fumer, comme s'il émannaient une chaleur capable de faire fondre n'importe quelle matière. Shitsu avait arrêté de serrer les dents à la fin de sa transformation, un air neutre, limite blasé, avait pris le dessus. Il braqua ses armes sur la fillette d'abord avant de lancer un soupire blaser, comme si on l'avait engueuler, il avait l'air d'avoir vriament envie de tirer sur la fille, mais quelque chose devait l'en empêcher. Il redirigea ses armes vers l'eau avant de réciter sa formule macabre d'une voix rauque et forte, vraiment pas adapté à sa carrure.

" Noïtacifirup : Destruction des corps aqueux. "

Deux rayons sortirent de ses armes, des rayons d'une noirceur qui ferraient surement rougir les ombres elles-même. Ces rayons tremblant se dirgigeait à une vitesse hallucinante en direction de la filette, passant près d'elle, avant de percuter le front d'eau, rendant l'eau aussi noir que les rayons à l'endroit de l'impacte. L'eau continuait d'avancer mais moins rapidement... non, elle était dévorer petit à petit, mais pas assez rapidement pour que l'eau ne gagne pas de terrain... et ne détruise pas le village ou la fillette... mais surement suffisamment pour trouver quelque chose. Shitsu, ou celui qui était à présent dans corps, continua l'opération afin de couvrir toute la surface de l'eau. A chacun de ses tires, des goutes de sueurs apparaissaient plus grosse les unes que les autres, quelques cheveux tombaient aussi, pas assez pour que ce soit vraiment visible... mais c'était un fait. Mais le plus remarquable était sa respiration, plus profonde et plus lourde à chaque fois... Tellement qu'au bout d'une dizaine de tire, il ne pouvait même plus masqué sa difficulté à respirer... Et dans cette état, mourir de suffocation ne l'arrêterait surement pas, tant que tout le monde ne serait pas en sureté.

[ HJ: J'espère que ça ne gêne personne que je mette un peu mon perso en avant, pour le coup Rolling Eyes

. Par contre si ça gêne tout le monde, vous pouvez ignorer mon message et faire comme j'ai dis dans les absences ^^' ]

Zarathos reprenait juste ses forces il était encore loin de sa puissance max quand il commença a sentir de l'humidité puis a voir lui fonçait dessus comme un troupeau de bison en furie l'eau du barrage

Zarathos regarda l'eau qui lui arrivait dessus quand ses démonette se mirent devant lui et créèrent un barrage
"maitre nous tiendrons pas longtemps devant cette puissance donc si vous pouvez trouver une idée génial c'est le moment "

Zarathos ce mit a réfléchir "nos forces sont trop peux nombreuse pour faire quoi que ce soit j'ai une solution pour protéger le village mais il va falloir que l'on me donne de l’énergie a gogo car je vais devoir utiliser toute mes forces "

Zarathos se releva et regarda sa chaine Kienzan entoure tout le village autant que tu peut et brule toi la chaleur du feux démoniaque fera évaporer l'eau et sa puissance la ralentira empêchant qu'elle dévaste le village de trop "

il regarda ses démonettes "vous je vous conseille de préparez un rituel de régénération car je vais devoir me mettre en transe pour gérer le feu sur Kienzan "

tout le groupe fit oui de la tête et se mis en position, très vite les démonettes se placèrent sur la place du village et créèrent au sol sur les mur et maison tout un cercle de sang ou Zarathos se plaça en son centre. quand au démonette elle se mirent a des extrémité du cercle et levèrent les bras en croix toute en se métan a chanter des chants d'une mélodie radieuse ou la voie de ses créatures pouvait vous faire tomber amoureux d'elle rien qu'a écouter

regardant sa chaine dans les yeux Zarathos sourit "bien Kienzan montrons la puissance de notre race
Zarathos se transforma alors sous sa forme démoniaque pure ne laissant que les ombres noir flottait sur sa silhouette et tandis qu'il se mit en tailleur il commença a parler dans une langue séduisante a l'oreille mais inconnue de toute les langues vivante, Kienzan quand a elle ne cessa de grandir grandir sa taille était en train de devenir énorme et elle entoura le village plusieurs fois . soudain Zarathos accéléra ses paroles et ses flammes devinrent rouge sang et une incroyable chaleur se dégageât de lui et sur toutes les traces de sang pour arriver jusqu’à Kienzan qui explosât d'un feu énorme ne brulant rien mais dégageant une terrible puissance et chaleur

"Tarod que personne ne touche au feu n'y au cercle que je vient de créer ou c'est la mort assurer a encore une chose je sais pas si je tiendrais longtemps ou non mais je vais rentrer dans une transe et mais démonette serons mas sécurité et ma source de puissance donc assure toi qu'elle ne bouge pas et qu'elle reste vivante "
Zarathos se concentra et bientôt seul les parole du démons qui parlait a voie basse se fessait entendre de lui

Un immense fracas me fit sursauter. Je lâchais Fel et tirai mon épée d'un même mouvement. Très vite, la voix de Zarathos résonna dans mon esprit.

"Tarod que personne ne touche au feu n'y au cercle que je vient de créer ou c'est la mort assurer a encore une chose je sais pas si je tiendrais longtemps ou non mais je vais rentrer dans une transe et mais démonette serons mas sécurité et ma source de puissance donc assure toi qu'elle ne bouge pas et qu'elle reste vivante "

Je ne savais pas qui était cette personne que j'étais censé protéger, mais le message était clair. Oubliant Fel le temps d'un instant, je redevins le Capitaine des armées de Kanoë. D'une voix claire et forte, je criais à tous :

- Ne touchez pas au feu ! Il vous défendra contre les eaux !

La logique n'y était pas vraiment, l'eau ayant tendance à éteindre le feu en général, mais au vu de la provenance démonique de celui-ci, il n'y avait pas de doutes. Néanmoins, autant laisser les paysans et villageois dans l'ignorance.

Mon épée à la main, je me dirigeai vers celle dont j'étais sur d'avoir la garde. Puis, me ravisant, je rengainai mon épée et pris la forme d'un énorme loup. Arrivé près d'elle, j'eus soudain une boule de remord dans le ventre. Le devoir m'avait appelé, et je n'avais même pas laissé un dernier regard à Felyndiira...

Je serrais mon bel homme loup mais ce fut de trop courte durée. Un fracas assourdissant nous fit sursauter et Tarod fut appelé à l'aide par Zarathos le capitaine des armées de Fuma. Hum j'avais vu juste, il était venu à bout des barbares... Mais là il avait besoin d'aide ; notre grand et ténébreux démons ne pouvais donc pas compter que sur ses seuls attributs. A conte-cœur, je laissais filer Tarod et alors qu'il se changeait en loup pour aller protéger Zarathos et ses démonettes, je lui lançais un regard plein de tendresse et de courage. J'analysais ensuite la situation. L'ayant déjà vu sous deux formes, je ne fus pas étonnée de voir Zarathos ce transformer de nouveau mais là c'était vraiment plus flippant que tout ce à quoi je pouvais m'attendre. Nappé de flamme, il s'apparentait vraiment à un démon. Mais à il été vulnérable aux attaques extérieur. Travaillant en équipe avec Kienzan, que j'affectionnais davantage que son maître, il resté immobile, extrêmement concentré et sa chaîne ayant fait barrière de son long corps autour du village, les vague déferlantes furent stoppée. Car c'était là bien la cause de tout ce raffut. Mécontents d'avoir été repoussé, ces c...... de barbares avait fait sauter le barrage et l'eau aller submerger les habitations et leurs occupants. J'aperçus au loin Shitsu qui avec une puissance impressionnante, freinait l'arrivée des vagues mais il ne tiendrais pas longtemps. Quoi qu'il arrive, je garderais un œil sur lui. Je l'aimais bien et ça me ferait beaucoup de peine s'il venait à tomber au combat. La quantité d'énergie qu'il canalisait dans son attaque était phénoménale et je voyais bien que s'il lâchais, les vagues, le balayerons. A quelques mètres de lui, une grande et belle jeune femme dont j'ignorais l'identité, se remettait de ses blessures de guerre. Elle aussi risquait de se faire submerger si elle restait plantée là mais en même temps, je ne m'inquiétais pas plus que ça ; j'avais eu vent de ses exploits durant l'affrontement contre les barbares et je sus en entendant les villageois qu'elle était puissante. Tous utilisaient leur dernière force dans ce combat mais personne ne daigna demander mon aide. Tant mieux, je pouvais alors agir à ma guise. Il me fallait me rendre utile sans gêner mes compagnons d'armes.

C'est un cris strident qui me décida à agir. Ok le vagues étaient freinée et le village mis en sureté mais personne n'avait pensé à la fillette toujours postée devant les vagues qui arrivait sur elle. Cette pauvre enfant, paralysée par la peur, ne cherchait même pas à se sauver. De toute manière quoi qu'elle tente, elle serait rattrapée et elle ne pouvais plus franchir le cercle de feu créé par Kienzan. Moi en revanche je savais comment sortir de l'enceinte sans me brûler à ce feu maléfique. Ne perdant plus de temps, je grimpais à un arbres, puis sur le toit d'une maison, celui d'une autre plus grande et ainsi de suite jusqu'à parvenir au sommet du clocher de l'église du village. Là criais quelques mots en langage oiseau et un aigle apparu peu après et fonça sur moi. Au vol, j'attrapais ses serres et me laissa porter par dessus les flammes. Il me lâcha près du sol et j'attéri devant Sitsu. Courant au plus vite à l'avant des vagues sans me soucier des autres, je rejoignais rapidemment la fillette et la prit dans mes bras. Je sentais déjà la fraîcheur de l'eau se répandre autour de nous et des éclaboussures me tomber sur la tête. Je rebroussais chemin avec la gamine dans les bras qui pleurait en appelant ses parents? Je ne savais quoi dire pour la rassurer et j'étais bien trop focalisé par une issus pour l'instant. Je n'atteindrais jamais Shitsu et encore moins le village. Quand à lui, plus il attendait, plu il risquait d'y rester. Je criais à son attention :

"Shitsu lâche tout où tu va y rester ! Tu ne peux pas plus la freiner ! Vous deux, mettez vous à l'abri !"

Les vagues me rattrapait. Quelle idiote je faisait. J'allais périr dans les eaux turbulentes alors que j'aurais pu attendre dans l'enceinte d'avoir quelques chose de vraiment utile à faire. Mais comment aurais-je pu me résoudre à abandonner cette enfant. Je n'étais pas une guerrière proprement dis. Je n'avais aucune stratégie, juste quelques ruses bien placées, aucune réflexion, je fonçais tête baissée en faisant ce qui me paraissait le plus juste à un moment précis, sans vraiment prendre en compte les risques. Je sais que pour des guerriers ayant pour missions la sauvegarde de tout un village, le sacrifice d'une vie était acceptable pour sauver celles de tant d'autres, mais moi je ne pouvais m'y résoudre. J'étais tout bonnement incapable de raisonner de la sorte. Idiote !

L'eau se rapprochant dangereusement, je cherchais une issus mais il n'y avait rien d'autre qu'un chemin droit et dépourvu de coin où se cacher. En même temps ça n'aurais servit à rien, mais je n'étais plus vraiment lucide. Je cherchais juste à ce que nous ne soyons pas violemment percutées par la vague. Mais il n'y avait décidément rien. Une ultime idée germa dans mon esprit. L'aigle toujours tournoyant dans le ciel répondit de nouveau à mon appel et lorsqu'il arriva sur nous, je dis à la fillette :

"Agrippe toi aux serres de cet aigle, tu n'est pas lourde, il pourra te déposer dans l'enceinte du village. Surtout, tu ne les lâches pas ! D'accord ?"

Elle n'avait de toute façon pas le choix. Elle acquiesça en pleurant et je ne pus que lui sourire pour lui donner du courage et la lever à bout de bras. Le grande rapace marqua un temps de pause au-dessus de nos tête, l'enfant s'agrippa et l'aigle s'envola. Priant pour que l'enfant ne lâche pas je continuais de courir inutilement. A bout de souffle, je trébuchais sur une pierre, me retournais faisant face à cet adversaire que je ne pouvais vaincre et souhaitant de tout mon cœur que les autres parviennent à sauver le village, je me laissais emporter...

C'est un jeune homme qui vint le premier secourir l'enfant. Il utilisait un pouvoir étonnant, Nasty observait les rayons propulsés par ses armes, ils rongeaient les eaux déferlantes... vraiment impressionnant ! Grâce à lui, on gagnait un peu de temps. De son côté, Zarathos protégeait les villageois et leurs habitations. Nasty ne voyait pas vraiment ce qu'il se passait là bas, elle apercevait seulement l'énorme chaine flamboyante qui encerclait le village. Songeant que celui-ci était sorti d'affaire, Nasty retourna son attention sur le jeune homme et la petite fille, découvrant au même instant que celle-ci s'envolait emportée par un aigle.

*Et bah, si je m'attendais à ça !*

Cherchant la cause d'un tel revirement de situation, Nasty fût interpellée par la voie d'une jeune femme. Celle-ci lui avait au moins appris une chose, le garçon s'appelait Shitsu. C'était sympa de sa part de se préoccuper d'eux, elle ignorait surement que Nasty n'avait qu'à déployer ses ailes pour échapper aux grandes eaux. Bien que, sous cette pluie torrentielle, c'aurait pas été une partie de plaisir... d'ailleurs, l'aigle avait dû en pâtir. Celui-ci parvint malgré tout jusqu'au village, et la petite pu retrouver ses parents. La jeune femme qui l'avait secouru quant à elle, n'eut pas autant de chance : elle heurta une pierre avant de ne s'écrouler sur le sol.

*Si je la sauve, c'est Shitsu qui trinque...*

En effet, Nasty pouvait faire deux choses dans cette situation. Soit elle volait jusque la femme-félin pour la ramener au village, abandonnant Shitsu qui ne tiendrait sans doute plus très longtemps ; soit elle transférait sa puissance au jeune homme pour l'aider à tenir aussi longtemps que nécessaire, mais il serait trop tard pour elle... à moins que ! La jeune femme ne perdit pas une seconde, elle se plaça derrière Shitsu, les bras tendus dans sa direction. Des sphères violacées s'échappaient de ses paumes, et l'aura de Nasty se déployait librement. Il était rare que la jeune femme libère autant de puissance, bien au contraire, elle la préservait habituellement. Les sphères renfermaient l'énergie de la cheftaine, elle transférait sa force au jeune homme, et les conséquences ne tarderaient pas à se ressentir.

Avec sa nouvelle force, Shitsu devrait pouvoir se montrer encore plus efficace, mais les eaux s'étendaient très largement si bien qu'il lui en échappait. Heureusement, Zarathos était là pour prendre la relève. Il restait donc à sauver la séduisante femme-chat, si elle parvenait à tenir sa tête hors de l'eau suffisamment longtemps, Shitsu la sauverait certainement. C'était un pari risqué mais Nasty avait pris la meilleure décision.

La tempête commençait à se calmer, mais les eaux continuaient de déferler en direction du village. Débordant d'une nouvelle puissance, le pouvoir de Shitsu se décuplait assez rapidement. Le problème cependant, était que Felyndiira s'en retrouvait propulsée, contre toute attente, emportée par le courant. Nasty tenta alors de rassurer le jeune homme en lui promettant que les autres la rattraperaient du village, bien qu'elle n'y croyait pas vraiment.

L'important déploiement de force dont faisait preuve Zarathos portait ses fruits. Les eaux n'atteignaient pas le village, grâce à cette chaine dénommée Kienzan. Celles-ci s'évaporaient au contact des sombres flammes, le reste se perdait plus loin, détourné par le nouveau barrage. Ils n'avaient plus à tenir longtemps avant d'arriver à bout de ce calvaire, calvaire qui ne faisait que commencer pour la tigresse. Emportée par le courant, ses poumons s'encombraient. Felyndiira passait du côté de Tarod, celui-ci protégeait les démones du capitaine du sud. Ils étaient tout proche en fait, mais Tarod remarquerait-il quelque chose ? Le destin semblait vouloir réunir les deux amants...

Pour résumer, schématiquement :

Spoiler:

(dessoler j'avais zappé que c’était mon tour )

Zarathos se concentrait mais il sentait la fin arrivait bientôt il allait craqué, il lui fallait des âmes il lui fallait une force nouvelle la situation s'améliorer mais Zarathos n'avait pas encore fini .

les démonette sentait leur maitre faiblir et elle aussi commencé à craquer aussi quand à Kienzan sa taille avait déjà radicalement baisser laissant l'eau entrer un peu en ville

Zarathos regarda la situation et se mit a parler ver ses démonettes "changement de plan les filles je vais craquer il faut que je me nourrissent chopé moi tout se qui peut avoir une âmes et qui n'est pas humanoïde chat rat chien poisson tout et si sa marche pas il faudra commence à penser a bouffer du vieillard "

Zarathos regarda son corps et dans un dernier rugissement le démon hurla de tout son etre fessant trembler la terre et les maisons puis il commença à bruler encore plus " pardonnez moi mes frères je vais devoir utiliser vos âmes pour sauvez des humains je suis pitoyable mais je préfère sa qu’être une ordure "

le démons alors se frappa le corps et du sang coula il était à terre en sang et sourit "nourrissez ma haine ma force ma rage ma puissance afin de sauver mon âme "

la chaleur de Kienzan grandit et augmenta à un tel niveau que l'approcher était impossible sans bruler
le démon prit alors un bout de verre brisait et sourit "si je m'en sort Kienzan tu aura le droit de me tuer "
la chaine regarda le démons alors et hurla de douleur quand le démon se regarda dans le morceau de vert utilisant son pouvoir pour dévorer un peu de son âme ou plutôt des âmes qui avait fusionner avec lui celle de ses frères démons mort.

pendant moins d'une demi seconde le démons se regarda puis il tomba à terre raide comme la justice ne bougeant plus et reprenant sa forme originel celle d'un homme couvert de blessure avec un visage d'ange les cheveux long et noir et une cicatrice a l'œil droit
Kienzan devant l'image de Zarathos a terre hurla de colère et de haine sa force ne cessa de croitre et toutes les partis de son corps qui pouvait bouger allèrent en ville et massacrèrent sans pitiez tout en se nourrissant les barbares qui était encore en vie mais blesser ou qui c'était rendu
les démonettes arrivèrent ver leur maitre "non seigneur tenez bon vous devez pas mourir "

Kienzan continuer de résistez son massacre qui lui permit de tenir elle allait pouvoir contenir le reste de l'eau le sacrifice de sa plus grande fierté lui avait donné une nouvelle force pendant ce temps là le démons se mourait

Zarathos avait un petit sourire et regarda le ciel et aperçu la lune *Luna tu me manque laisse moi te rejoindre *

sentant alors une main sur sa joue il aperçut une femme.... sa femme qui l'embrassa et sourit "je suis avec toi mon amour à jamais souviens toi mais notre heure n'est pas encore la n'oublie pas Cid mon amour "

Zarathos regarda sa femme disparaitre et ouvra les yeux du sang d'une couleur noir coulait de son ventre et avoir dévorer une partie des âmes de sa resserve l'avait rendu maigre comme un clou il etait nue les démonette le recouvrirent d'une couverture qui trainait et le regardèrent avec tristesse
"sauvez les villageois je vivrais c'est promis je veut pas que Cid me tue dans l’autre onde "

deux des fille alors se mirent a le soigner comme elle pouvait tandis que les autre essayer de donner les âmes des animaux du coin a Kienzan

Tout se déroula trop vite pour que je n'ai le temps de tout assimiler. Le gringalet tomabait de fatigue, Nasty, au coeur du danger à ses côtés, semblait lui redonner des forces. Zarathos avait érigé une protection qui faiblissait de minutes en minutes. Déjà, de l'eau commençait à infiltrer le village. C'était la panique.

Mais si mon esprit analysa calmement cette situation, il s'emballa tout autrement lorsque j'apperçu Fel sortir de la sécurité précaire de l'enceinte du village. Faisant appel à ses dons animaux, elle sauva de la noyade une petite fille effrayée, avant de sombrer elle même dans le chaos des vagues. Mon sang ne fit qu'un tour. Abandonnant mon poste, je m'élançai à sa poursuite.

Le courant était plus fort encore que je ne l'imaginai. Mais le désespoir me donnait plus de forces encore qu'il ne m'en fallait. Ainsi, luttant contre les eaux déchainées qui menaçaient de me faire couler à tout instant, j'utilisai ma quatres énormes pattes pour me propulser vers Fel.

Quand enfin j'arrivai à sa hauteur, elle venait d'être recouverte par les flots. Plongeant ma gueule de l'eau glacée, je réussis à la saisir tant bien que mal, sans, je l'espérai, trop la blesser avec mes crocs. J'aurais pu reprendre alors forme humaine, mais alors nous aurions été submergés de nouveau. C'est bien péniblement que je nous menai tous deux vers les hauteurs les plus proches. Mutant alors, je la pris dans mes bras avant de l'allonger sur l'herbe.

Pendant tout ce temps - qui finalement n'avait duré que quelques minutes, tout au plus - je n'avais pas un seul instant envisagé que Fel avait pu se noyer. Que je serais arrivé trop tard. C'est seulement à ce moment là que je me rendis compte à quel point sa vie ne tenait plus qu'à un fil. Sentant la panique m'envahir, je tentai de la réanimer par tous les moyens... Tout autour de moi disparut... elle ne se réveillait pas.

C'est idiot de mourir ainsi, sans avoir connue la moindre gloire, sans avoir trouvé les réponses sur le secret de ma naissance, sans avoir pu dire un dernière fois à Tarod à quel point je l'aimais. Quoi que au fond, mourir pour sauver la vie d'une autre personne, cela me semble une mort acceptable. Au moment même où l'eau me submergeait, envahissant mes poumons et les vidant de l'air qu'ils contenaient, je vis toute ma vie défiler devant mes yeux. Je revis mon dernier couché de soleil, celui que j'avais contemplé la veille, ou peut-être était-ce que je n'étais pas encore assez inconsciente pour ne pas voir le soleil se coucher sur le village que nous nous étions tous efforcé de protéger. Je ne savais plus si nous le matin ou le soir. Les lueurs qui traversaient les écumes tourbillonnantes étaient peut-être dues aux embrasement causé par le feu destructeur du binôme démoniaque. Peu importe... J'espérais juste qu'il parviendrais à s'en sortir un peu mieux que moi.

D'autre passage de ma vie défilèrent devant mes yeux embués, comme un film de mon existence projeté sur un écran aqueux. Je remontais le temps. La vague immense qui m'avalait, la fillette en pleure que j'accrochais aux serres d'un aigle, l'attaque sanglante des barbares, ma rencontre avec Tarod, les traques des paysans et chasseurs, la confrontation avec le grand capitaine du Sud Zarathos, mon séjour à Valhaine où j'ai rencontré Rosiel qui devint un ami très proche, la très jeune Kyomu, la première personne après mon père adoptif a m'avoir appréciée à ma juste valeur et bien sur mon père. Je me rappelais de sa voix douce, son visage ridé et fatigué où je lisais sa détermination à faire de moi quelqu'un ; ses enseignement, sa patience, l'amour qu'il ma donné. Je voyais ma fuite avant de le rencontrer, le village où j'avais passé les premières années de ma vie, mes grand-parents et leurs regards pleins de haine qu'ils posaient sur moi lorsqu'ils daignaient me regarder, les médisances des villageois qui me jugeaient comme un être démoniaque à longueur de journée et qui reniaient mon existence. Mes souvenir les plus lointains s'arrêtaient à cette enfance malheureuse dans ce village où j'avais vu le jour. Que de souvenirs...

Je sombrais enfin dans un coma profond alors que des crocs se plantais dans la chair de mon bras et me tirait avec force dans les eaux déchaînées. Les dernières bulles d'air avaient quitté mon corps. La morsure eut un effet sur moi très étrange. Elle réveilla en moi un souvenir enfoui au plus profond de mon être. Un flash m'apparut sous mes paupières closes ; quelque chose dont je ne me rappelais pas mais qui était resté gravé dans mon subconscient. Comme pour un rêve, je vis un défilement d'image brouillées. La morsure de Tarod, réveilla la douleur d'une autre morsure, celle du froid alors que je passais d'un environnement liquide, chaud et protecteur, à un sol dur, froid et livré à tous les dangers possibles. Dès cette naissance, mes yeux dorés s'étaient ouvert quasi instantanément et la silhouette d'un tigre majestueux qui s'éloignait s'imposa à mon esprit. Un visage se penchais sur moi, celui d'une femme très jeune et très belle mais déchiré par la souffrance et les larmes. Une lame miroita devant mes yeux de nouvelle-née, un son de chair tranchée, des éclaboussures de sang sur mon petit corps rayé de noir, une longue plainte agonisante et le silence brisé par mes pleurs. Je n'avais aucune explication à tout ça mais cela me souleva le cœur, arrêtant ses battement pendant quelques instants...

SUJET CLOS (sauf si quelqu'un veut rajouter quelque chose ?)