"vous été immuniser contre les pouvoirs je me trompe ?? Très accueillant le capitaine dis-donc. Déjà intimidée par sa carrure et sa mine sévère, je n'étais pas à l'aise mais alors d'emblée me sortir un truc aussi saugrenu et en tirant une tête pareil, genre je sortais complètement de l'ordinaire, j'étais vraiment mal... Quelque chose clochait chez lui c'était sur. Je bredouillais :
-Euh...je...ne suis immunisée contre rien du tout, monseigneur... Sa drôle de chaîne qui l'accompagnait me faisait aussi très peur et elle semblait prête à me broyer vive. Brrr, j'en avais froid dans le dos. Mais son maître chercha à la calmer :
Kienzan calme toi si te plait son pouvoir ne te détruira pas si tu la touche pas et ne l'agresse pas Je préférais ne pas insister sur le fait que je n'avais aucun pouvoir. J'étais une adolescente très ordinaire et si l'on devait m'attribuer un attribut qui me distinguait des autres filles de mon âge, je dirais que je suis affreusement fragile et pas mal maladroite. Le capitaine me fit sursauter en s'adressant de nouveau à moi :
-Désoler de vous décevoir très chère amie mais hélas vous avait rangé la mauvaise chambre Quoi ? mais c'était celle que les serviteur m'avait indiqué pourtant. Pfff, encore une mauvaise blague pour la nouvelle domestique. Ils n'arrêtaient donc jamais... En même temps, Zarathos était venu m'attendre dans cette piaule donc ça lui appartenait forcément. Voyant mon trouble, il enchaîna :
-Non non ne vous inquiétez pas cette chambre est la mienne mais je ne viens jamais ou presque ici je vis dans les sous sol du de l'enceinte sud du château. Enfin merci cette pièce avait réellement besoin de ce ménage. Suivez moi je vais vous amenez dans mon domaine". Je le suivait alors, après avoir bien refermé la porte derrière moi. Je voulu lui demander s'il désirait que je verrouille la porte comme il ne l'avait pas fait, mais il avançait sans sembler s'en préoccuper. Je ne dis rien et parti à sa suite en angoissant un peu sur là où il allait m'emmener. Pourquoi diable m'avait t-on confier la tâche de m'occuper de cet être si étrange. Et c'était qui cette chaîne. Il me faisait penser à un démon avec sa chaîne maléfique. Ralala, quelle imagination. J'espérais fort que ce soit vraiment mon imagination. N'étant capable de ressentir le divin ou le démoniaque, je n'aurais su supposer ses origines. Pour moi, il était un homme pas tout à fait ordinaire, accompagnée d'une...chaîne ? Non la chaîne clochait, ça n'avait pas de sens. Pendant que nous marchions, je n'arrêtais pas de jeter des regard sur elle tellement elle me faisait peur. Pas qu'elle d'ailleurs. Je retins un cris quand son "maître" se métamorphosa. Si je n'étais pas en mission pour le prince, j'aurais détalé comme un lapin.
Il me mena jusqu'à l'aile sud. Je ne connaissais pas vraiment cette partie du château car je travaillais essentiellement dans l'aile nord. C'était un peu une découverte pour moi car même si j'y étais brièvement passé, je n'avait jamais pris le temps d'admirer la décoration et le mobilier. Au fond, je comprenais pourquoi je ne m'y était jamais attardé. L'endroit même me faisait flipper. Ah mais qu'elle froussarde, c'était trop tout ça pour une petite humaine du peuple.
Les peintures me faisaient froid dans le dos et je ne sais pourquoi, mais je me rapprochais du capitaine, comme si j'espérais qu'il me protègerais des démons qui s'étalaient sur les murs rouges et sombre. Nous descendions encore et hésitante dans les marches, une petite distance se réinstallant entre l'homme et sa domestique. Je vis alors, quand nous retrouvâmes dans des salles enfouis sous le palais, des choses, comme des...fantômes ? Dans quel monde m'étais-je retrouvé ? C'était qui ce capitaine au juste? J'avais entendu parler, au hasard des conversations entre les clients de l'auberge de mon ancienne patronne, des grand guerrier du prince Füma mais jamais en détail. Lui, c'était quelque chose. Et quelque chose de pas...ordinaire. Il m'interpella :
"Attention a vous ne restait pas longtemps près d'eux il pourrait vous insuffler leur tristesse et vous enlever tout bonheur mais vous vous en moquer vous ne pouvait rien subir d'eux " Je tremblais comme une feuille déjà et il en rajoutais. En plus il faisait pas très chaud ici, comme si la chaleur vitale avait été bannie... Et puis l'autre avec ses allusions à un pouvoir. C'était quoi ce délire. J'espérais avoir le courage de lui en demander davantage. Ensuite, il me fit un récapitulatif des lieux. Je tentais d'être très attentives pour bien retenir les endroits où je devrais..travailler ? Gloups ! Enfin, il me mena la où devait être sa chambre, ou une pièce qui y ressemble. Pleine d'encens, je ne pus y entrer de suite. Mes poumons fragile ne me permettaient pas de supporter tant de fumée parfumée ainsi.
"Je déteste ne pas pouvoir me reposer âpres une grosse journée et mon sanctuaire et le meilleur lieu non ??-Ou...oui, monseigneur". Il se posa enfin et sa chaîne, tel un serpent, vint s'enrouler sur lui. Il m'invita à m'asseoir et je ne pus refuser l'invitation à approcher plus longtemps. Espérant que la fumée se dissipe vite - la vapeur encore, ça passait mais pas l'encens - je vins m'asseoir alors qu'il m'invitait à ouvrir enfin la bouche pour parler de moi. J'hésitais :
"Vous voulez que...je vous parle de...moi ? Voyant qu'il acquiesçait, je résumais ma vie très rapidement :
"Et bien, je suis orpheline depuis l'âge de 8 ans, j'ai grandis dans la rue de mon village natal jusqu'à être embauchée à 11 ans dans un auberge où on me donnait comme salaire, à manger et un toits. Il y a quelques temps j'ai appris que le prince cherchait de nouvelles domestiques donc je me suis présentée. Je lui paraissais trop fragile pour travailler mais il m'a dit qu'il y avait un tuc en moi d'intéressant..." Au passage, je n'ai jamais su ce que c'était. Je pensais que c'était mes arguments qui l'avait convaincu mais même pas. C'était juste ce petit truc en plus qui avait fait toute la différence. Heureusement d'ailleurs car s'il m'avait refusé, j'aurais tout perdu pour rien. Ma patronne à l'auberge qui trouvait en moi de la main-d'œuvre facilement exploitable, m'avait dit que si je quittais mon poste une fois, plus jamais je ne trouverais un toit dans ce village. Au fond, mon petit truc en plus, m'avait sauvé ma mise, même si j'ignorais de quoi il était question... Et bien sur, je n'avais pas fait le rapprochement entre ça et le "pouvoir" que m'attribuait le capitaine que j'étais contrainte de servir durant sa présence au palais de Füma...