Rôle : Harpiste, paysan que j'espère éventuellement faire rentrer au château comme divertisseur
Description
Description physique
Ses cheveux ne sont pas spécialement courts, mais on ne les dirait pas long. Noir très foncé, tout comme ses yeux de velours qui ont tout de séduisant lorsqu’ils s’attardent sur vous. Il a un minois triangulaire, un peu comme celui d’un chat. Dans la moyenne, il ne bats pas des records de taille. Il a hérité de longs doigts, agiles et élancés qui lui facilite la maîtrise de sa harpe. À force de jouer de cet instrument, son corps a fini par s’imprégner d’une certaine fluidité qui l’accompagne à chacun de ses pas. Sans sa carrure, on aurait presque pu le dire gracieux. Mais son attitude, malgré son certain charme, brise cet effet de contrôle absolu qu’il ne possède qu’à l’écoute des notes cristallines alors que sa voix grave entame les hymnes que son père lui a légué.
Description mentale
Azucar peut sembler être quelqu’un de très renfermé. Il n’approche jamais les gens, reste souvent seul dans son coin, cependant c’est loin d’être la vérité. Il a beaucoup de difficulté à amorcer la conversation et s’est fait une carapace de solitude, se considérant incapable de surmonter cette difficulté. Lorsqu’on apprend à le connaître, et c’est donc que vous avez fait fit de cette barrière illusionnaire et avez décidé de lui parler, on découvre un jeune homme très jovial qui adore rire, entendre et raconter des histoires. Il a un goût très prononcé pour l’esthétisme, le beau, et c’est probablement cette magie que ressort dans sa musique, son léger perfectionnisme. Romantique et poétique, il ne vous dévoilera pas immédiatement cette partie de lui mais peut-être pourrez-vous la deviner au travers de ses chansons ? Azucar est quelqu’un de très dévoué et attaché, que ce soit autant dans l’amitié, dans la famille ou dans l’amour s’il le trouve un jour. Il adore passer de longue journée en nature, mais ce qu’il aime par-dessus tout, c’est de pincé les cordes de son instrument. S’il peut combiner les deux, en bonnes compagnie, il frôle l’extase. Bien loin de la guerre, il a un camp pour en avoir un. Il est surtout une oreille curieuse qui transforme en vers les récits héroïque.
Histoire
Le livre traînait, seul et solitaire dans la bibliothèque délabré. Il l’avait déjà lu, il connaissait chacun de ces mots si soigneusement étendu sur les pages autrefois blanches. Sa couverture rouge à la reliure abîmée ne cessait pourtant de interpellé. Il connaissait son contenu du bout de doigts, l’avait continuellement sur le bout des lèvres, mais ne parvenait toujours pas à en percer le secret. Et c’était peut-être pour ça qu’il continuait de vivre, autrement l’adolescent ne saurais trouver la motivation d’avancer au travers de cette vie cruelle.
Trop rapidement la vie lui avait pris son père, lui aussi était jeune, trop jeune pour être père, mais le destin en avait voulu autrement. Alors que les jumeaux se distinguaient de façon définitive par la couleur de leurs ailes, son père continuait tant bien que mal de tenter de survivre. Il était un enfant de la rue, barde et conteurs dans quelques tavernes plus ou moins salubres alors que sa voit encore enfantine s’accordait au son d’une lyre ou d’une harpe. Parfois les gens se montraient avares et il se couchait le ventre vide. Parfois une amie un peu plus fortunée lui ouvrait sa porte. D’autrefois il allait jusqu’à volé à la poche d’un honnête citoyen…
Les gardes l’attrapèrent, le mirent en prison pendant un long moment assez pour que l’adolescent mûrissent, deviennent presque un homme. Il retourna voir son amie, la seule qu’il avait vraiment. La peur, la crainte, les changements qui s’étaient produit en eux, la distance, l’envie, la confiance, le désir, le partage… on ne saura probablement jamais ce qui les aura poussés à ce geste ce soir-là, mais Azucar en est inévitablement la plus grande conséquence. Il fit voleter pour une millième fois les pages entre ses doigts. Il ne connaissait pas la voix de son père, son esprit lui en avait donné une alors qu’il parcourait tant de fois sa plume. Peut-être avait-il reconstitué l’écho lointain de son enfance. Cela était fort peu probable, son père l’avait tenu dans ses bras qu’une dizaine de fois avant que les autorités ne l’attrapent une seconde fois, la main dans le sac et qu’on le conduisit à la potence.
La pièce dans laquelle il se trouvait possédait bien peu de mobilier. Un foyer en pierre où un faible feu tentait désespérément de réchauffer une soupe claire se centrait sur le mur du fond. À sa gauche, la dîtes étagère en bois de pin et à l’opposé une table branlante et deux chaises dans le même état. Il était d’ailleurs assis sur l’une d’entre elles. Au-dessus du foyer, une harpe abimée mais bien accordé trônait, elle était dans la famille de sa mère depuis déjà plusieurs générations. Deux portes, une donnant sur la sortie, l’autre donnant sur la chambre où sa mère avait rendu l’âme quelques semaines auparavant.
Elle était malade depuis déjà deux ans, il l’avait maintenu en vie aussi longtemps que possible, pinçant les cordes du vieil instrument la nuit tombé récoltant quelques pièces des passants généreux. Pour la majorité du temps, il vendait à l’herboriste et au fruitier ce qu’il cueillait dans la forêt. Baies, fruits, herbes médicinales, racines quelconques, parfois des noix, sa mère lui avait tout appris lorsqu’elle avait encore la force de marcher. Il avait trouvé le moyen de survivre il n’était pas fortuné, mais pas affamé non plus.
Le couvercle de la soupe s’agita. Déposant le livre sur la table, il se dirigea vers le foyer. S’enroulant la main d’un bout de tissu, il enleva la soupe du feu. Mangeant à même le petit chaudron, avec la cuillère en bois qui avait également servi à remué son repas, il avait ensuite décroché la harpe et quitté son logis, prêt à laisser sa voix et la musique quêter sa pitance.
Capacités
- Douce voix : Il l'ignore encore, mais lorsqu'il composera ses propres chansons, en musique et en vers, et qu'il les chantera, il hypnotisera momentanément ceux qui peuvent l'entendre. Donc tous tourne la tête aux premières notes, ensuite l'emprise de l'hypnose dépends de l'individu; si la chanson lui rappelle quelque chose, s'il l'aime, si rien d'autres ne le distrait, etc. L'emprise peut donc durer seulement quelques fractions de secondes où alors toute la durée du chant. Un simple contact, son extérieur ou désintérêt suffit à annuler l'effet.
- Reflet : Il ne contrôle pas réellement ce pouvoir, c’est en fait très involontaire (et inutile). Lorsqu’il regarde quelqu’un dans les yeux, les yeux de son interlocuteur s’assombrissent graduellement jusqu’à adopter sa propre couleur ; noir. Ils doivent être à porter de bras pour que cela fonctionne.
- Tapez vos deux capacités optionnelles en cas de promotion dans l'armée ici
Hors RP
Votre âge : 17 ans
Activité sur le forum : 7/10
Comment avez-vous connus le forum : mouhahaha j'y suis déjà mais je ne rp pas