Ce soir-là je revenais d'un entrainement intensif avec mon nouveau petit protégé Uki. J'avais décidé de tester son endurance dans ce coin gelé histoire de voir ce qu'il avait dans le ventre. Assez fière du résultat, je rentrais tranquillement chez moi, le laissant partir de son côté. J'aimais bien cette étendu désertique et comme le froid ne m'atteignais pas, la température ne me dérangeait pas le moins du monde. J’avais abrégé l’entrainement car une violente faim me tiraillait. Je n’avais pas beaucoup mangé la nuit dernière et une bonne rasade de sang me ferait le plus grand bien.
J’étais donc en quête d’une proie, humaine si possible, pour me nourrir. Cependant, dans ce coin pommé, la population se faisait rare. J’avais bien croisé une bestiole ou deux mais je n’avais pas le cœur de leur courir après, alors qu’il ne me procureraient qu’une petite partie de sang qu’il me faudrait, pour me rassasier. J’avais de plus en plus faim et sentais l’énervement monter en même temps. Alors que je marchais à grand pas sur le sentier gelé, une odeur familière vint titiller mes narines. Du sang, bien frais et, si on prend en compte le temps, glacé! Hum, je salivais d'avance en imaginant ce festin. Aussi rapidement que possible, je me dirigeais vers ma cantine, suivant à la trace l'odeur de mon repas.
Arrivée sur les lieux, je découvrit un petit village à l’aspect paisible, avec ses maisons recouvertes de neige fine. Je me demandais si j'étais bien au bon endroit car je ne voyais pas une goutte de sang sur les lieux. Je m'aventurais donc à l'intérieur. Personne, pas un chat, rien. je passais furtivement devant une petite auberge qui semblait avoir été abandonnée à la hâte. le feu dans la cheminée scintillait toujours dans l'âtre, des verres pleins étaient posés sur les tables et certains, renversés, déversaient leur contenu alcoolisé sur le sol. La porte était sorti de ses gonds aussi, ce qui attira mon attention. Elle avait dû être ouverte brutalement. Je continuais donc ma progression dans ce village fantôme. Au détour d'une chaumière, je découvris enfin ce que je cherchais. La grande place s'était transformée en cimetière morbide. Le rouge vif contrastant avec l'éclatante couleur de la neige me fit saliver. Des corps jonchaient le sol ça et là: des têtes tranchées, des hommes éventrés quelques femmes défigurées, probablement écrasées dans la pagaille qui avait eu lieu. Je remarquais rapidement l'absence d'enfants et le nombre si modeste de femmes. Avaient-ils fuient le massacre? ou avaient-ils étaient enlevés? mystère...
Enfin, j'avais les crocs, alors pas le temps de faire de sentiments. Aucune personne ne vivait. le froid les avait engourdi ou elles étaient mortes sur le coup...
A vrai dire, je m’en fichais éperdument. Je me suis donc avancée à pas feutrés près des corps. La neige crissait légèrement sous mon poids et l’odeur du sang glacé flottait devant mes narines. J’allais me régaler. Je me suis accroupi près du premier cadavre. Une plaie béante déchirait son abdomen et une partie de son visage n’était qu’un tas de chair rougie méconnaissable. Qu’elle armée ou créature avait donc pu faire un tel carnage ? Sucer le sang de ce mec sans visage ne me ragoûtais pas, même si j’avais très faim, j’exigeais de la nourriture de qualité. Bon, je ne faisais pas la difficile si mes victimes étaient mortes depuis 1h ou 2, d’autant plus qu’ici le froid les avaient parfaitement bien conservé mais… ne pas voir son visage comme ça, me dégoûtais. Je devenais trop sensible ma parole ! Résignée, je me dirigeai près d’un autre corps. Il n’était pas forcement en meilleur état mais au moins son visage avait gardé quelque chose d’humain. Je plantais donc mes crocs dans son cou pâle et gelé. Cela fit un drôle de bruit car une fine couche de givre s’était posée dessus. Le sang frais était juste excellent mais j’en avais peu à boire ici car la plupart des victimes s’étaient complètement vidées de leur sang. Après avoir pompé quatre personnes, je me retrouvais toujours avec l’estomac dans les talons. Enfin, mes yeux devaient avoir retrouvé leur couleur d’origine à présent et ma faim était plus supportable alors mon humeur s’en ressentait. Légèrement apaisée, je décidais de chercher d’éventuels survivants. Si l’occasion se présentait je pourrais abréger leur souffrance ou leur faire oublier ce spectacle macabre d’un coup de croc bien placé. Quoi ? C’était honnête ! Cela me donnerait meilleure conscience aussi. Enfin, si j’en trouvais. Je doutais sérieusement retrouver des gens ayant survécu à cette boucherie.
Je poursuivais ainsi la visite de cette charmante petite bourgade. D’autres corps jonchaient les rues mais ils étaient pour la plupart exsangue. Rien à se mettre sous la dent alors que ce patelin était un cimetière ! Je pestais intérieurement contre la ou les créatures passées avant moi. Le travail aurait pu être fait proprement ! Il faut au moins avoir la décence de penser aux charmants buveurs de sang de passage qui voient en ce village un buffet à volonté. Bref, après ces diverses découvertes peu fructueuses, mon nez fut attiré par une odeur bien connue. C’était autre chose que ces paysans morts, quelque chose d’humain, quelque chose de vivant…
Suivant l’odeur, je débouchais devant un hangar largement éclairé, ouvert du côté sud et qui sentait la paille et le foin. A l’intérieur, je distinguais des gens allongés sur des lits de fortune. Blessés pour la plupart, agonisant pour d’autre, ils semblaient attendre la mort ou peut-être… un médecin !?
Un peu sur la gauche, un homme s’affairait à soigner les villageois comme il le pouvait. Il était en train d’essayer de sortir une énorme pointe en ivoire de la cage thoracique d’un pauvre gars qui soit était endormi, soit évanoui. Mieux valait pour lui que ce soit la première option.
Hum… enfin de la chair fraîche à me mettre sous la dent… après tout, il ne pourrait sauver tous ces gugusses alors autant abréger leur souffrance. Je sortis donc de derrière mon arbre, après avoir au préalable vérifié que mon casse-croûte était seul, et marcha dans sa direction. Je ne fis pas vraiment en sorte d’être discrète, me fichant complètement qu’il me remarque ou pas. D’ailleurs, il s’aperçut de ma présence au moment où j’arrivais à l’entrée du bâtiment. Avec un léger sursaut et les mains pleines de sang, il se tourna vers moi.
Mais c’est pas vrai !! Encore lui ! Ce cher Thierry…
Je soupirais, ce n’était pas la peine de penser à mon estomac dans ces conditions, jamais il ne me laisserait toucher à ces patients…

« Ah… pourquoi faut-il toujours qu’on se rencontre pendant ma pause déjeuné… ça fait un baille médicomage. »

[hrp: enfin terminé, désolé pour l'attente xD ]

quand j'étais arrivé dans ce village deux jours plus tôt je n'en avait tout simplement pas crû mes yeux, on m'avait parlé d'une épidémie extrèmement localisée qu'on espérait me voir juguler mais lorsque j'étais arrivé sur place j'avais compris assez vite que ça n'avais pas tant l'allure d'une épidémie que celle d'une autre chose bien plus sérieuse: a en juger par les dégâts j'étais certain d'avoir affaire a une attaque virale ! quelqu'un avait provoqué cette épidémie pour exterminer la population et y était parvenu en a peine deux jours. j'était surtout la pour porter secour au survivants et faire un compte-rendu de la situation: voila pourquoi on m'avait envoyé seul en tenue de décontamination en me disant simplement ''fais ton possible'' et ça avait été mon intention au départ, seulement lorsque j'étais arrivé je m'étais assez rapidement apperçu qu'il n'y avait pratiquement plus de survivants et j'avais appris en vitesse ce qui en avait tués un bon paquet

ils s'étaient selon toute vraissemblance tous retournés les uns contre les autres avec une violence sans nom, certains arrachant des objets autour d'eux pour s'en servir d'armes avant d'attaquer tout ce que l'infecté voyait. ceux-ci étaient tous très pâles, avaient un comportement extrèmement agressif, perdaient l'usage de la parole, bref si un infecté mettait les pieds quelque part alors toute trace de civilisation dans cet endroit allait prendre le bord a vitesse grand V. l'infecté mourrait en 24 heures après avoir développé ce comportement hyperagressif

ce qui m'inquiétait cependant c'était un autre symptome: tout les infectés avaient extrèmement peu de sang dans le corps ce qui pouvait expliquer leur pâleur cadavérique mais ce sang en lui-même était aussi porteur de l'infection. quiconque y touchait développais en général la maladie 24 heures plus tard et ses niveaux hormoneaux se déreglaient si rapidement et brutalement qu'il était presque impossible de voir venir l'attaque

mes cinq patients du momment étaient pour leur part parmis les chançeux: on leur avait tous lancés des objets dangereux avant de les laisser pour mort et ils n'avaient pas étés infectés. l'homme d'âge mûr que je traitais en ce momment avait eu un énorme pied de bureau décoratif en ivoire dans le torse, juste entre deux côtes et je ne vous parle même pas de sa triple fracture a la jambbe et de tout le reste. il était vraiment dans un sale état

juste a côté dans un autre lit se trouvait une femme qui n'avait pas été infectée mais avait selon toute vraissemblance perdue l'esprit: elle hurlait incohérement et malgré son début de vingtaine ses cheveux avaient pris une spectaculaire couleur blanche. elle ne portait pas la moindre blesssure physique mais je devrais la transférer ailleur au plus vite pour qu'elle n'attrape pas l'infection et puisse recevoir les soins appropriés.

le risque qu'elle soit infectée venait du patient que je gardais attaché solidement dans un coin de la pièce et qui, lui était bel et bien atteint. il en était a 36 heures et si ce nouveau patient n'était pas arrivé, trainé ici par sa femme alors que tout deux étaient grievement blessés c'est de lui que je me serais ovccupé: son nom était jack comme en témoignait un bracelet qu'il portait autour du poignet. le temps était compté pour lui a moinsque je trouve quelque chose qui stopperait le virus...et pour tout dire j'était a cours de plans de traitement. ça s'annonçait mal pour lui.

la femme et le fils dde mon patient du momment étaient mes derniers patient, le gamin ayant reçu des bouts du toit sur la tête avait pas mal de fracture et une légère comotion

le femme avait la jambe cassée, trois fracture en fait

ah oui, et le médecin en combinaison antivirale que je suis tombait d'épuisement car il n'avait pas dormi depuis son arrivée en ville.

je m'employais comme je le pouvais a sauver tout ce beau monde mais pour tout dire c'était trop pour un seul médecin sans assisstance.

c'est pendant que j'étais hanté par ces sombres réflexion que je sentis quelqu'un derrière moi. craignant d'abbord que jack se soit défait de ses liens c'est sur lui que je portais mon attention, mais il étais encore en train de gesticuler sans parvenir a se libérer, je regardais donc derrière moi, m'attendant a voir un énième infecté pour découvrir

eh ben...

« Ah… pourquoi faut-il toujours qu’on se rencontre pendant ma pause déjeuné… ça fait un baille médicomage. »

j'eus un sourire que j'essayais de rendre énergique mais j'étais trop fatigué pour jouer la comédie

-kairi ! qu'est-ce que tu est venue faire dans ce trou perdu ? c'est une zone contaminée...je sais que ça ne te mets pas en danger mais...pourquoi prendre une pause déjeuner dans un endroit dévasté par une épidémie ? c'est une drôle d'idée !

(HRP: oh my god kairi, je suis vraiment désolé. j'étais pourtant certain d'avoir déjà terminé ce poste ! O_O toutes mes excuses se prosterne trèèè`s vite et bas)

(hrp: hum... vais je te pardonner? ^^)

-kairi ! qu'est-ce que tu est venue faire dans ce trou perdu ? c'est une zone contaminée...je sais que ça ne te mets pas en danger mais...pourquoi prendre une pause déjeuner dans un endroit dévasté par une épidémie ? c'est une drôle d'idée !

- Je prend mon déjeuné où ça me chante monsieur je me plains toujours, car n'oublie pas que je suis un vampire sanguinaire

Bien sûr, c'était de l'ironie, quoique... je souriais à pleine dent, montrant au passage que j'avais déjà commencé mon repas. Thierry semblait fatigué et très occupé mais je mourrais d'envie de la taquiner, après tout cela faisait un bail que l'on ne s'était pas vu!

- dis moi doc, t'aurais pas un truc à manger d'un peu plus consistant pour moi? Ces cadavres étaient dégueulasses, y'a vraiment pas assez de sang pour moi là dedans! En plus, une fois que j'ai filtré toutes les cochonnerie qu'il contient, je me retrouve avec pas grand chose dans l'estomac...

En terminant ces mots, je scrutais d'un oeil avide ses... comment les appelle-t-il déjà... ah oui, patients. Cinq humains bien vivants et rempli de ce doux liquide que j'affectionne. Ah, j'en avais l'eau à la bouche. L'un d'eux semblait légèrement barré sur les bords, je pensais que le médicomage ne verrait pas d'inconvénient à ce que je le lui pique, après tout, ça lui ferait un dégénéré de moins à s'occuper! je m'approchais donc de lui nonchalamment, comme si de rien était, tout en continuant de taper la discute avec mon médecin préféré.

- Hum tu sais ce qui a fait ça? promis juré ce n'est pas moi, regarde mes yeux, je meurs de faim. Et puis tu as vu la tête de ces morts? on dirait qu'ils se sont entre tués ou qu'ils se sont fait massacrer par un fou! bon, je suis très mal placé pour dire ça mais moi au moins je fais le travail proprement

Si je l'avais un peu plus écouté, j'aurais capté qu'il avait bien précisé "épidémie" mais bon, ça rentre par une oreille et ça ressort par l'autre, il faut vraiment que je travaille mon manque d'attention.
J'étais donc enfin arrivé à côté du fêlé. Attaché solidement, les yeux dans le vague et se tortillant comme un dératé, il n'avait même pas fait attention à ma présence. Un peu de sang coulait de sa bouche et je sentais qu'il n'était pas très sain mais bon, au moins j'en aurait en plus grande quantité.
Je m'étais accroupi à côté de lui et écoutais Thierry me répondre. Le type fou m’aperçus enfin et dans un élan de haine que je n'avais jamais ressentis, tenta de se jeter sur moi, pour s'écraser mollement sur mes genoux. Dans un réflexe purement vampirique, je lui asséna un magnifique coup de genou dans la lèvre ce qui le fit voler et s'écraser contre l'arbre derrière lui. Thierry s'était tût soudainement. Je me levais en une fraction de seconde et alla tâter son pouls. Il était toujours vivant, juste assommé et complètement dans le coaltar. Le médicomage semblait, comment dire, légèrement agacé. Mais bon, ce devait être surement la fatigue.

- Oh, ne t'inquiète pas, il n'est pas mort, je te l'ai juste anesthésié. D'ailleurs, je peux? demandais-je en indiquant le cou de mon, je l'espérais, prochain repas.


(hrp, ce n'est pas très long ^^' désolé mais l'inspi va revenir petit à petit )

-hmmm...tu peux toujours boire un peu du sang de jack et de la dame au cheveux blancs la bas mais fait très attention a ne pas les vider tu m'entend ?, excuse-moi une seconde mais j'étais en plein milieux d'une chirurgie

bon, je ne l'embêtais pas plus longtemps et me précipita sur le dénommé Jack. après lui avoir prélevé un peu d'hémoglobine je passais à la femme. Comme Thierry me l'avait dit, je faisais attention à ne pas trop en prélever. Pendant ce temps le médicomage soignait les autres avec une patience que je lui enviais. Le gosse dont il était en train de s'occuper semblait mal en point mais ça ne semblait pas effrayer Thierry qui faisait son possible pour le guérir. Après quoi, il décida de faire une pause et je vint me poser à ses côtés.

- merci pour le repas, je n'aurais pas pu tenir avec tout ce sang. hum... comment tu t'es retrouvé là toi? on t'a appelé? ça me parait étrange que tu sois venu tout seul pour t'occuper de ça. Je n'ai vu que des cadavres à part ces gars là et je me demande quel genre d'épidémie ça peut être. une idée?

Je sentis que mon médicomage était légèrement crevé et je ne voulais pas l'accabler de question, mais je suis de nature curieuse

- si je t'embête, tu me le dit hein?

(hrp: si j'ai de l'inspi, j'essais de continuer mais sinon je ne sais pas trop quoi dire ^^)

(désolé pour l'immense attente mais j'étais énormément pris par pas mal de trucs, désolééééé )

kairï me semblait en bien meilleur état maintenant qu'elle avait prise un peu de sang a mes patients qui pouvaient l'endurer et elle commença très vite a me poser des questions. ça ne me dérangeait pas au contraire car l'absence de conversation ces derniers temps commençait a me porter sur le système. fatigué ou pas la visite de la vampire m'avais rendu la bonne humeur. je me mit donc a expliquer

-en fait je sais que cette infection est transmise par des bactéries présentes dans l'air et désorganise les constituants chimique du...bon, pour faire court ils dérèglent le corps et l'esprit en boostant certaines hormones et en se nourrissant des autres. ces gens sont donc en colère contre tout et tout le monde mais ne peuvent plus se contrôler comme le peuvent les gens normaux ni réfléchir correctement. ils ont soif de sang lequel eut aussi transmettre ce mal comme pas mal d'autres fluides...on m'as envoyé car on suspecte un des leurs...tu vois de quoi je parle je suppose. ce genre d'épidémie ne peut pas être le fait de la nature d'après mes supérieurs et après avoir vu ce carnage je suis d'accord avec eux. c'est trop destructeur et tu t'est sûrement aperçue que le but de ce virus semble être de tuer un maximum de gens en un minimum de temps. j'étais censé faire un rapport au centre médical mais malheureusement celui qui m'as conduit ici as attrapé l'infection en examinant les corps et je l'ai retrouvé mort quelques heures plus tard...hmmm...maintenant que j'y pense ce n'est pas normal que lui soit mort aussi vite. en bref je suis coincé ici jusqu'à-ce qu'on m'envoie du renfort et en plus ces trois derniers jours j'ai-

ce n'est que là que je finis par tiquer et penser à un détail catastrophique et vraiment terrifiant mais il faut me comprendre: j'étais occupé par trop de patients pour pouvoir y penser jusqu'ici mais...j'avais souvent eu l'impression que...oh merde...mieux valait expliquer tout ça a kairï en vitesse

-j'ai souvent eu l'impression d'être observé ces jours-ci. je n'y ai pas fait attention mais...se pourrait-il que l'un des leurs soit dans le coin et aie tué l'employé qui m'as conduit ici et son cheval ? si il est encore ici alors un tel timing devient

j'eus un long frisson de panique

...totalement...

je me mit a regarder aux fenêtres, encore heureux que je n'aie pas osé faire d'insertion sur mes patients sinon on aurait pu tous les tuer et moi avec !

...plausible...et encore plus effrayant, kaïri, tu te souviens de l'ôdeur de ces types et de leurs faiblesses ?

demandais-je en essayant de rester calme et d'ignorer les tremblements et la sueur froide qui venaient de se pointer sans m'apercevoir que je m'étais soudainement mis a penser en stratège. en fait c'était comme établir un plan de traitement, sauf que je ne m'en rendais pas encore compte

(désolé si tu voulais encore ajouter des trucs, je peut éditer si il le faut. j'étais inspiré pour celle-là ça te va ?)

Le médicomage répond à mes questions sans marquer le moindre embêtement. Je m’assois en tailleur et l’écoute comme le ferait un bon élève. Mais au bout d’un moment, son expression change.

-j'ai souvent eu l'impression d'être observé ces jours-ci. je n'y ai pas fait attention mais...se pourrait-il que l'un des leurs soit dans le coin et aie tué l'employé qui m'as conduit ici et son cheval ? si il est encore ici alors un tel timing devient…

Mais qu’est ce qu’il raconte ?

...totalement...

Il marque un temps d’arrêt

...plausible...et encore plus effrayant, kaïri, tu te souviens de l'odeur de ces types et de leurs faiblesses ?

Sur le coup, je ne répondis rien, essayant de faire marcher mon cerveau pour comprendre. Il pensait que quelqu’un le suivait et avait tué celui qui l’accompagnait pour le bloquer ici ? Étrange. Je me relevais et daigna enfin prendre la parole.

- Qu’est ce qui te fait penser que ces types en ont après toi ? Tu ne crois pas plutôt qu’ils aimeraient que tu partes pour finir leur travail ? Ou voir le résultats de leur virus ? Peut-être que tu devrais laisser crever ces gens, si c’est ce qu’ils veulent…

Ah ! je devenais méchante là. Zut, Thierry ne m’avait rien fait, et moi je lui demandais de laisser mourir ses patients car au final, je me fichais de ce qu’il était arrivé à ces humains

- Désolé… je.. à vrai dire, je n’ai pas eu l’impression que ces gens étaient humains. Leur aura est comment dire, trop noir, trop puissante pour ça. Mais la capacité de jugement des vampires peut-être altéré si par exemple, l’humain mange un autre humain. Ul devient fou et son aura change de couleur et de volume. Ou alors, s’il mange des créatures puissantes. Je l’ai déjà vu, des hommes dévoraient des vampires pour s’approprier leurs pouvoir, ce qui est stupide puisqu’inutile. Il gagne un peu de force ou de vie mais c’est mimine ! on les appelle les chasseurs de vie. Ils recherchent pouvoirs et vie éternelle. Ils sont dangereux car pas totalement humains. Si tu as ça à tes trousses… c’est qu’ils te veulent toi pour t'ajouter à leur palmarès.

Je marque une pause pour lui laisser le temps de digérer les informations. Puis poursuis :

- Par contre, je ne comprends pas, pourquoi un virus ? c’est peut-être des fanatiques qui testent des armes bactériologiques mais bon, j’y connais rien à ça.

Nous parlons un peu le médicomage et moi, après tout, sa vie ets peut-être en danger. Puis tout à coup, je me fige et plonge mon regard vers la fenêtre, dehors, dans les buissons.

- On n’est pas tout seul… tu avais raison. Ils se sont de nouveau rapprochés.

Je n’aime pas ça. Les chasseurs de vie sont loin d’être coriace, mais ils sont nombreux et possèdent parfois quelques pouvoirs dont on ne peut connaitre l’étendue à moins d’en faire les frais. Je caresse ma faux du bout des doigts. Peut-être qu’un peu d’action me ferait du bien après tout. Mais ils ne semblent pas vouloir se montrer ou intervenir, ils observent juste pour le moment.

-ces chasseurs de vie...crois-tu qu'ils pourraient s'être alliés à un infectiomage ? le virus lui-même est le fait de l'un d'entre eux c'est certain seulement je ne croit pas qu'il soit seul. comme je suis son ennemi naturel il se peut qu'il aie recruté leur aide pour se protéger de moi. après tout tu m'as déjà vû au combat: je n'y sers pas a grand chose. ces types me tueraient en une fraction de seconde et ils veulent probablement quelque chose en échange de leur aide...reste à savoir quoi...tu as des hypothèses ? dans tout les cas nous allons devoir régler ça en vitesse. après tout je vais devoir faire une insertion chez jack avant qu'il y reste mais je ne peux pas faire ça tant qu'ils seront dans le coin...on va devoir commencer par se débarrasser d'eux...je sais que tu n'est pas dans le meilleur des états mais je peux compter sur ton aide pour la baston ?

Je réfléchissais un peu. que voulait-il dire par quelque chose en échange? les chasseurs de vie prennent mais ne demandent rien, ne donnent rien et partent sans se soucier du mal qu'ils ont fait... L'infectiomage, j'en avait un très mauvais souvenir de ce genre de gugus mais je ne les connaissais pas suffisamment pour dire avec certitude ce qu'il pourrait vouloir à Thierry.

- Honnêtement, je n'en sais rien. Tu connais tes ennemis mieux que moi, alors je ne sais pas ce qu'un infectiomage pourrait donner en échange d'une aide comme celle là. Ce que je peux te dire avec certitude c'est que les chasseurs ne te lâcheront pas et qu'ils n'ont pas pour habitude de travailler avec les autres. Dons ton infectiomage risque de se faire avoir et nous avec. Et t'inquiète pour mon état, j'ai mangé un peu ça suffira. Les chasseurs n'ont pas l'air nombreux et si mon hypothèse est bonne, ils vont se battre avec l'infectiomage. Le duper pour lui voler ses pouvoirs. Donc les deux camps vont s'affaiblir mutuellement. Si tu veux, je vais faire un tour de reconnaissance. Il ne me percevrons même pas et je te surveillerais de loin. Si l'un d'eux approche je lui fait la peau! Tu n'as qu'à continuer ton opération tranquille. ah! et s'il meurt, prévient-moi, je me ferais un plaisir de le vider ^^

Sur ces mots, je me précipitais à l'extérieur. Un vent glacial s'était levé et un épais brouillard recouvrait le village en sommeille. J'entendais des pas crisser sur le sol gelé non loin de là. Pas très discret les gars... Je m'approchais en silence, me déplaçant à pas de loups, sans me faire repérer. Je pouvais sentir leurs auras. Des chiens affamés à la recherche de nouveau pouvoir. Comme je m'y attendais, ils étaient dispersés et encerclaient le bâtiment ou se trouvait le médicomage. Pas de trace d'une aura plus forte, aucune ne ressemblait à celle d'un infectiomage, pourtant il était là je le sentais. Était-il dans les habitudes d'un infectiomage de s'allier à d'autres personnes? Et si oui, son but étant d'atteindre Thierry, pourquoi ne pas avoir attaqué avant que je n'arrive? Il était seul...
Je me dissimulais derrière un monticule de neige et scrutais l'horizon aride et glacé. Une silhouette se dessina dans la brume. Elle dégageait une aura bleuté relativement claire. C'était donc probablement un jeune chasseur qui n'avait pas encore de sang sur les mains. Une autre se rapprocha également. Ce chasseur là avait une longue liste de gibier à son actif à en juger pas son aura bleu pétrole, avec des reflets tirant vers... le rouge!? Il était venu à bout d'un vampire celui-là! probablement d'un jeune nouveau-né qui ne connaissais pas encore l'étendu de sa force et qui s'était laissé surprendre. Imbécile!
Après ce bref tour d'horizon, je revins auprès de Thierry. Tiens? mais qui vois-je? Tu aurais mieux fait de pas être là toi. Le jeune n'eu pas le temps de se retourner que des crocs glacés vinrent lui coupé le souffle et le vider. Pour être sûre qu'il meure, ma main le traversa de part en part. Et voilà, tu n'es plus étanche maintenant!
Je me léchais encore les babines et les doigts en entrant dans la pièce et une douce chaleur m'envahit. Il faisait meilleur ici c'est clair. J'imaginais mal comment ces pauvres petits chasseurs devaient se les geler dehors! Le pouvoir d'un vampire leur serait utile.

- Bon d'après ce que j'ai vu ils sont 6, dont 2 inexpérimentés, enfin plus qu'un. Je t'avais promis de faire la peau à ceux qui s'approcheraient et bien, il a eu le malheur de venir trop près. Les autres doivent compter sur la force de leur chef qui m'a l'air coriace à vu de nez quand à l'infectiomage je ne l'ai pas sent...

Cette odeur, cette aura!

- Rectification, il est là...

Je jetais un coup d'oeil par la fenêtre. Pourquoi tu n'approches pas? Pourquoi les chasseurs ne profitent-ils pas de la surprise pour t'attaquer? Ah! mais peut-être qu'ils te prennent pour l'un des leurs!

- Eh Thierry, c'est dans les habitudes de tes amis de se méler aux humains ou c'est juste pour préparer un sale coup?