Pillage de pilleur... Ce n'est pas un vrai pillage si ? [P.V Tigresse]

• Bien qu'il soit Peintre des Rêves et capable de créer une infinité de choses diverses et variées, Helyos ne peut créer d'argent. Il aura beau essayer, rien n'apparaîtra, sûrement l'un des seuls défaut de son pinceau. Donc il fallait trouver de l'argent mais qui ? Il y a trop de gens qui parviennent trop difficilement à se nourrir alors les voler serait assez minable. Non, ce qu'il fallait c'était trouver une personne riche qui ne cesse d'amasser plus d'argent pour en dépenser encore moins. Mais il est bien évident que ce genre de gens est souvent surveillé ou alors qu'il n'y a aucun argent sur eux. Trouver leur réserve peut être assez simple mais c'est y rentrer sans se faire repérer qui peut être dur. Première étape: trouver la cible. Le mieux pour ça est d'aller dans une ville assez riche. Helyos passa par la forêt, une magnifique forêt. Il ne faisait pas plus chaud qu'à l'ordinaire mais la forêt avait ce quelque chose d'apaisant, sans oublier qu'il y faisait doux... Tout cela était bien beau mais ne remplissait pas les poches du peintre qui du regard. C'est assez vite qu'il trouva une personne tout à fait indiquée pour être volée. Plusieurs pour êtres précis ! Ses derniers vantaient leur exploits, apparemment, ses malotrus (que j'aime ce mot !) seraient parvenus à intercepter et piller une caravane marchande...

Une bande bandit, en train de de tirer des richesses divers et variés. Deux centaures tiraient la cargaison, escorter par dix humains. Le chef, au vu de la couronne sur sa tête, comptait les richesses tout en suivant le pas lent et rythmé des centaures. C'était amusant de voir l'expression de son visage. Son regard était presque sournois, il n'oublierait pas le moindre centime.

Helyos s'éloigna et cacha sa présence dérrière un arbre. Au sol, il peignit une petite, toute petite souris. Ce charmant petit animal prit entre ses dents une morceau de bois. C'est alors que sous l'œil amuser du songe, sa petite chose mit le bâton dans une roue. Cette roue fut bloqué par le morceau de bois, ce dernier craqua et attirât l'intention des bandits. Les deux chariots s'arrêteraient ainsi que les douze bandits... En réalité, ils étaient treize. C'est toujours plus facile de compter des choses immobiles. Sous l'ordre du chef, les bandits continuèrent leur chemin, toujours prit en filature par le capitaine. La souris, elle, en revanche retourna dans le pays des songes.

Celui qui les dirigeait semblait... Différent. Un homme imposant, avoisinant le mètre quatre-vingt, et sa musculature n'est pas en reste. Que cela soit au niveau de son torse, de ses bras, on devine extrêmement facilement une force acquise par un entraînement intensif. N'allez pas croire à un corps déformé par des muscles saillants. Non, ils demeurent discrets, mais perceptibles. Couplé à sa haute stature, cela donne un homme dégageant une certaine supériorité, ce qui est renforcé par ses attitudes. Les mouvements de son corps sont les échos d'une total confiance en ses capacités physiques, ce qui lui confère naturellement une présence certaines. Si ses traits restent ceux d'un jeune homme entré depuis peu dans la vie, ils sont toutefois rendus plus sérieux par un regard jaune malfaisant exprimant les ténèbres dans son cœur ainsi que par un visage froid inexpressif. Hormis cela, sa figure demeure néanmoins fine, dépourvue des marques du temps ou de quelconques blessure... N'allant pas jusqu'à atteindre une grâce androgyne, son visage reste profondément masculin. Pour en finir avec sa visage, ses cheveux et ses sourcils sont blancs. Ses sont diviser en quarte parties. Deux d'entre elles partent de chaque côté de son visage tandis que la troisième, au milieu, s'élève en une courte crête, le reste part s'étendre à l'arrière jusque sur sa nuque.
Pour ce qui est de sa tenue, il est vêtu d'un haut gris, allant vers le noir, légèrement moulant, possédant des manches s'arrêtant peu après ses épaules et un col empiétant sur une bonne moitié de son cou. En plus de cela, son torse est barré de deux lanières rouges se croisant légèrement en dessous de sa poitrine. Vient ensuite son pantalon, divisé en deux parties. La première épouse la longueur de sa taille. De couleur plutôt sombre, elle permet à une ceinture noire de venir maintenir le tout en place. Il est à noter qu'un symbole en or est accroché au nœud de la ceinture... La seconde partie de ce pantalon descend jusqu'en dessous de ses chevilles, traînant presque par terre... Chaque jambe est enveloppée de manière complètement libre, laissant énormément d'espace pour le mouvement à ce vêtement ample. Enfin, ses chaussures sont métallisées, semblable à celles d'une armure. Cela n'est d'ailleurs pas anodin, car son bras gauche est lui aussi recouvert de pièce métallisées évoquant une protection...

5 mois se sont écoulés depuis la conception de mon enfant. De face, j'avais toujours la même allure ; une silhouette presque parfaite, des rondeurs la où il fallait et un visage doux et enjôleur. Mais de profil, j'avais maintenant un petit habitant qui bombait mon ventre, assez pour qu'on doute de sa présence ; ou alors c'est que j'utilisais mon ventre pour stoker toute la graisse que j'assimilais. J'étais fière de porter cet enfant et j'avais hâte de pouvoir lui donner la vie. Mais en même temps j'appréhendais sa venue. Son père me haïssais et je n'avais aucun endroit où le faire naître dans de bonnes conditions. Ma mère morte de ses propres mains, n'ayant jamais eu de femme acceptant de jouer son rôle pour m'élever, j'ignorais tout de comment éduquer mon fils ou ma fille. J'avais peur, très peur. Je songeais à suivre mes instincts félins et m'occuper de mon petit chaton avec tout l'amour possible. Même si tout ça me paraissait hors de ma portée, même si cet enfant me priverait d'une partie de ma liberté, je serais pour lui la meilleure mère qu'il me sera possible d'être. Pas question de l'abandonner. Mais en attendant, il me fallait m'alimenter en quantité suffisante pour le nourrir et rester faire au mieux pour que tous deux nous ayons une santé acceptable. La vie en plein air était saine mais parfois invivable dans certaines conditions... On verra bien. En attendant, il me fallait trouver à manger. Je n'avais pas d'argent et j'avais promis au prince Kanoë avant qu'il me rende ma liberté, que plus jamais je ne volerais. Mais comment me nourrir alors que je n'étais plus assez agile pour chasser. Du poisson ? Oui sauf que ça faisait déjà trois jour que j'en mangeais et si mon bébé pouvait me parler, il me ferait comprendre que je suis une très mauvaise cuisinière.

Des bruits parvinrent à mes oreilles. Dressant celles-ci, je descendis de l'arbre sur lequel je m'étais perchée pour faire un somme, doucement mais surement. Marchant en direction des sons entendus, je me retrouvais face à un groupe de voyageur qui avait stoppé leur marche, curieusement attiré par un soucis avec l'un de leur chariot. Je remarquais tout de suite qu'il s'agissait de bandit vu leur mine fière et hautaine et leur butin excessif pour leur effectif. N'ayant pas pris le soin de me cacher, je me fis vite repérer :

"Eh toi là-bas ! Qu'est-ce-que tu fiche ici ? Tu nous espionnes ? Réponds petite diablesse".

Tiens, ça faisait longtemps qu'on ne m'avait pas parlé aussi mal. Je pensais que le temps où l'on me traitait comme un bête était révolu car après la réputation que je m'était faites, disons que les gens cherchais plus à m'éviter qu'à me chercher. En effet, après avoir parcouru des villages et des villes en quête d'un peu de reconnaissance et d'affection, après avoir été jetée comme une ordure de tout côté, je m'étais transformée en petite voleuse pour d'abord me nourrir mieux et ensuite pour offrir quelques trésors ou objets de valeur à des grands chef de village pour acheter un peu de respect et de reconnaissance. En vain tout ça car ça m'avait apporté plus de problème qu'autre chose. J'avais perdu mon amour, je m'étais rendu détestable auprès de tous et j'avais perdu toute estime de moi-même. Là, j'essayais de me reconstruire une vie respectable mais il me faudrait beaucoup de temps. Tenant à soigner ma nouvelle réputation, je répondis calmement avec une belle éloquence ; 2 mois de vie au château princier de Kanoë m'avait fait beaucoup de bien de ce côté là :

"Messieurs, bien le bonjour. Pardonnez mon intrusion devant votre cortège mais je suis affamée. Auriez-vous la bonté de m'offrir de quoi me rassasier ?"

Les hommes me regardèrent tous avec mépris et l'un d'eux me lança un quignons de pain :

"Tiens vaurienne ! Tu ne mérites pas mieux !"

Quel enfoiré celui-là. Sentant la colère monter en moi, je m'empressais d'insister :

"Je vous en prie, je porte un enfant. J'ai besoin de manger pour qu'il vive. Il est la plus belle chose qui puisse m'arriver".

"Alors empailles-le quand il sera né comme ça tu l'aura toujours près de toi et il ne te coûtera rien en bouffe. Ahahah ! Maintenant disparais !"

Cette fois, je ne pouvais espérer avoir assez de force mental pour rester calme face à ces paroles monstrueuses. Tirant une flèche de derrière mon dos, je la plaçais près de mon arc et tendis la corde prête à tirer, visant la tête d'un des hommes trop richement vêtu à mon goût et cria :

"Bande de crapule, je ne vaut peut-être pas grand chose mais j'ai au moins cent fois plus de cœur que vous tous réunis. Vous aller gentiment me mettre une bonne poignet de pièce d'or dans un sac et le lancer à mes pieds. Je ne demande que ça et je vous laisserais déguerpir avec votre sale butin. Au premier geste qui me déplait, j'ornerais le front de cet homme d'un rubis sanglant en plein front. Suis-je assez clair ?"

Pillage de pilleur... Ce n'est pas un vrai pillage si ? [P.V Tigresse] Signat12

"Bande de crapule, je ne vaut peut-être pas grand chose mais j'ai au moins cent fois plus de cœur que vous tous réunis. Vous aller gentiment me mettre une bonne poignet de pièce d'or dans un sac et le lancer à mes pieds. Je ne demande que ça et je vous laisserais déguerpir avec votre sale butin. Au premier geste qui me déplait, j'ornerais le front de cet homme d'un rubis sanglant en plein front. Suis-je assez clair ?"

Se trouvant alors dans un monde où la végétation est luxuriante, Helyos ne voyait rien de terne et s'en réjouissait. La nature était reine ici et cette palette de couleurs chaudes était un réconfort pour lui. Mais il savait déjà que ce bonheur sera de courte durée, s'il était ici c'était pour régler un problème financier. Un soucis, qui en avait entrainé un autre finalement. Mais ce ne sera qu'un nouveau moyen pour montrer que lorsque l'on est déterminé, alors tout ce que l'on désire peut arriver. Certaines choses arrivent bien plus vite que d'autres, certes, mais la patience est un don à exercer. Ne dit-on pas « Tout vient à point à qui sait attendre? ». Sauf que là, la situation semblait bloquer. Une femme tigresse tenait en joue le chef d'une bande de bandit. Trois bandits avait dégainer des arcs et tenait en joue la tigresse. Aussi fort soit-elle, si elle tue le chef, elle se prend trois flèches. Si eux tire, leur chef meurt... Elle est enceinte... Helyos se décida à l'aider, elle le méritait. Le peintre des rêves courut devant la tigresse.

-S'il vous plait, baissez vos armes, vous voyez bien que je n'en ai aucune. Il serait fort regrettable d'en venir aux mains sur un simple mal-entendu vous ne trouvez pas?

Évidemment, il n'était guère ouvert à la discussion. Et c'était bien dommage, il créa à la vite un mur grâce à son pinceau, ce mur bloqua les flèches et surprirent les bandits.

"-Encore quelques petites secondes s'il vous plait, je suis à vous dans un instant."

Murmurât-il à la femme tigresse. Le peintre laissa ensuite l'archère féline avec l'immense bouclier circulaire de bois, et partit se cacher dérrière un arbre, emportant avec lui quelques flèches. Du vol ? Certes, mais là, c'est pour l'aider alors passons ce détail. Helyos se mit à peindre un trait gras verticale. Du bout de son pinceau, il rejoignit les deux extrémité du trait d'un fin tracé, vraiment très fin. Voilà que dans les mains du capitaine, venait d'apparaitre un arc. Un pas latéral et une flèche tua l'un des archers. Plus que deux archers. En fait, un autre archer avait été tué, il ne restait donc qu'un archer et un tas de bandits armés.

"-T'es qui toi ?!"

Le chef, dans la tourmente, a réussit à se retrouver en face du peintre... Le chef bandit fonça le plus vite qu'il puisse pour plaquer le peintre au mur. Pour se défendre il usa de ses dons, encore une fois, pinceau en main. Il dessina une simple cage l'empêchant de bouger.

-Avec ça vous vous tiendrez calme.

Helyos ne réfléchissait pas et attrapa ensuite le main de Felyndra après l'avoir rejoint. Il la tirât au pas de course. Alors défilait les arbres. Tentent tant bien que mal de gêner l'avancé des malfrats, le songe dessina dérrière lui des obstacle à la vite, chose fort peu utile, mais que voulez-vous. Le calme, enfin, il était de nouveau à l'abri et le peintre épuiser...

-Vous allez bien ?

C'est certain, j'avais en joue leur chef. Mais même si je tirais, mes autres archers me transpercerais illico. Mais bon, fautes de stratégie, il me fallait improviser. Voyant clairement qu'aucun d'eux n'allaient bouger le petit doigt pour me donner ce que je demandais, je m'apprêtais à reformuler ma requête d'une autre façon quand un jeune homme nous rejoignit. Certain archer dirigèrent leur arc dans sa direction, croyant certainement qu'il était avec moi. Je ne pus retenir un soupir d'agacement face à ces hommes si stupides.

"S'il vous plait, baissez vos armes, vous voyez bien que je n'en ai aucune. Il serait fort regrettable d'en venir aux mains sur un simple mal-entendu vous ne trouvez pas ?"

Belle éloquence mais pas au goût des bandits. A bout de patience, ils tendirent leur corde et s'apprêtèrent à nous tirer dessus quand le mystérieux inconnus traça dans le vide avec un pinceau pourtant d'aspect très ordinaire, un mur contre lequel vint se fracasser les flèches des brigands. Il me murmura rapidement :

"Encore quelques petites secondes s'il vous plait, je suis à vous dans un instant."

"Mais faites-donc".

Je ne sais pas vraiment pourquoi j'avais répondu ça mais ensuite, je m'adossais contre son mur bien réel et décrispa mes doigts de mon arc. La corde se détendit lentement et la flèche vint se déposer contre ma cheville. Ne bougeant plus, j'attendais que le jeune homme face le nécessaire ; non pas que j'avais perdu mon courage ou le don de me jeter dans les ennuis tête baissée mais j'avais un enfant à protéger et j'étais affaiblie. J'avais souvent aider des plus infirme que moi quand j'étais encore svelte et agile, à mon tour de me faire épauler.

Brusquement, la main de l'inconnu se referma sur mon bras et il me tira vers lui et je décampé à sa suite, jetant un rapide coup d'oeil aux brigands emprisonnés. Je ne pus m'empêcher de rire et quand nous nous retrouvâmes au calme, je riais encore.

"Vous allez bien ?"

"Oui très bien merci, grâce à vous. Nan mais vous l'avez sortis d'où cette cage ? Ne croyez pas que je me moque de vous mais c'est tellement inattendu !"

Avec mon éternel sourire enjôleur, je lui tendis une de mes pattes et gentiment je dis :

"Je m'appelle Felyndiira et [je désignais mon ventre] lui, ou elle, je ne sais pas encore mais il est très heureux de vous rencontrer aussi".

» Le dragon et la tigresse... (PV Felyndiira )
» Rencontre avec une tigresse (Pv: Felyndiira)

Pillage de pilleur... Ce n'est pas un vrai pillage si ? [P.V Tigresse]

Pillage de pilleur... Ce n'est pas un vrai pillage si ? [P.V Tigresse]

Sujets similaires

Sujets similaires