Un renard dans la ville. [PV Tsukyio]

Quoi qu'il soit parti faire en quittant les lieux, Õshi finissait toujours par revenir hanter les rues animées de ce village ensoleillé. Sauf que cette fois, il était accompagné. Déambulant entre les basses maisonnées bâties en pierre, il se demandait qu'est-ce qui pourrait bien s'avérer susceptible de contenter la curiosité de la demoiselle vulpine.

Mais il fallait bien se rendre à l'évidence : la nuit était tombée avant leur arrivée et il ne se trouverait rien à une telle heure qui puisse faire office de distraction pour Tsukiyo, aussi Õshi se dirigea tout simplement vers l'auberge qu'il fréquentait habituellement, pas trop chère et relativement confortable. Du moins la mobilier tenait-il debout et la literie était rembourrée de plumes et non de paille. Ce genre de détails n'avaient pas tellement d'importance pour lui, mais les exigences de sa comparse seraient peut-être un peu plus élevées.

Il entra et avisa le vieillard qui tenait les lieux de sa présence, recevant presque immédiatement la même clef que d'habitude. D'un signe de la tête, il indiqua à Tsukiyo de le suivre et l'emmena dans la chambre qu'il occupait le plus souvent les nuits de pleine lune. La pièce était sobre, pourvue d'une bassine pour les bains, d'un bureau avec du matériel d'écriture à disposition du locataire et d'un lit pour une personne.

- Je suis navré, Tsuki, mais il va falloir dormir ici et attendre demain pour les divertissements. J'espère que le confort te semble suffisant ? dit-il en se tournant vers l'intéressée.

Elle l’avait donc suivit jusque la ville, sautillante et joviale, elle y voyait enfin quelque même si ça restait paradoxal. La ville avait plutôt belle allure avec ses maisons en pierre et elle suivait encore sans se poser de question l’espion de Nurnen.

Elle entrait donc avec lui dans l’auberge, observant la pièce tendit qu’il prenait une clef et le suivait jusque la chambre, ça restait toujours mieux que le camp d’entraînement, elle sourit en apercevant le lit, pas très professionnelle de donner une chambre avec un seule lit d’un personne, au moins pour deux quoi, mais bon Õshi pouvait très bien le prendre elle dort sous sa forme de renard de toutes façons c’est plus chaud.

Elle s’assit au bureau, regardant la plume, c’est idiot quand même, elle avait été durement entrainement mais n’avait jamais appris à écrire, elle pouvait plus ou moins lire, mais c’était tous.

-Pas de problème, faut bien dormir quand même.

Elle s’étira regardant à nouveau vers le lit.

-Tu peux prendre le lit, je dors sous ma forme de renard donc je ne prendrai pas de place.

Riait-elle. En lisant les poils d’une de ses queues.

Debout à côté du bureau, il haussa les épaules.

- Tu peux quand même dormir dans le lit, je n'en aurai pas besoin.

Il s'empara de la plume et d'un rouleau de parchemin, adoptant une pose songeuse quelques instants avant de commencer à griffonner quelques mots.

- Je pense que je vais écrire toute la nuit, j'ai pris pas mal de retard.

Lorsque la phrase qu'il écrivait fut terminée, il reposa brusquement la plume comme s'il venait de se souvenir d'une affaire urgente à régler et se retourna vers Tsukiyo avec un air sincèrement désolé.

- Mais j'y pense, après avoir marché des heures tu as peut-être faim, non ? Est-ce que tu souhaites aller te ravitailler avant de dormir ? L'aubergiste est très gentil il te nourrira volontiers.

Comme il disait cela, Õshi s'était déjà précipité vers la porte pour accompagner la demoiselle sans même savoir si elle désirait réellement manger.

Õshi qui accourrait pour aller me cherche de quoi manger, je me retrouvais ennuyé car je n’avais pas faim, mais lui faire, faire demi-tour alors qu’il avait déjà traversé la moitié du bâtiment, je ne plus faire ma fine bouche et le suivre en m’accrochant à lui.

Je le suivis jusqu’en bas, l’aubergiste bien évidement nous regardant avec un drôle, ne me rendant même pas compte du quiproquo que je pouvais crée. Je le regardai avec un grand sourire niai, si seulement il savait que dans ma tête j’étais juste entrain de pensé à ce que je pourrai faire demain.

Une fois que l’espion eu demandé un repas à l’aubergiste je remontai onc avec lui, pour attendre celui-ci. Je m’ennuyais un peu et je sautai délicatement quand même, pour ne pas me retrouver dans la pièce du bas, sur le matelas, restant sur mon ventre en forme d’étoile.

Puisque Tsukiyo s'était étalée dans le lit, Õshi m'installai au bureau et saisit à nouveau la plume pour reprendre là où il s'était arrêté. Il se plongea tant dans l'occupation qu'il fut étonné de voir débarquer le repas de la demoiselle avant de se rendre compte que pas mal de temps s'était quand même écoulé.

- Merci, dit-il au commis qui l'apportait, avant de se tourner vers Tsukiyo. Tiens, voilà ton assiette, j'espère que ce sera à ton goût.

Il posa le plat sur la table de chevet à côté d'elle et se rassit à sa place, tentant de s'absorber autant que possible dans sa rédaction pour rester discret tandis qu'elle mangeait pour ne pas l'importuner. Il avait conscience que cela pouvait être gênant pour les gens de manger lorsque lui s'abstenait, mais il était incapable de décider s'il préférait tenir une compagnie silencieuse aux autres dans pareille circonstance ou s'il valait mieux sortir et les laisser tranquille.

Ça lui parut étrange qu’il ne mange pas mais bon, elle ne posait pas de question, elle pouvait comprendre et elle n’en avait que faire, elle n’était pas là pour jouer les mères poules et l’engueulé parce qu’il se délaissait. Elle mangea tout de même dans le silence et une fois l’assiette finie, sans même le prévenir elle la descendu à l’aubergiste pour ne pas dérange l’espion dans son écrit.

Elle s’attarda un peu en bas, il y avait deux vieux poivrots qui la sifflèrent en rigolant, elle les ignora rejoignant la chambre. Elle observa quelqu’un instant l’homme, avant de prendre sa forme de renarde et de se rouler sur elle-même, dans un coin du lit pour s’en dormir, elle ne prend pas de place elle l’avait bien dit.

Elle finit par se réveillé un peu plus tard remarquant qu’Õshi était toujours à ses écrits et discrètement elle s’approcha de lui, ne cherchant même pas à savoir si elle le dérangerait ou non, sautant sur ses jambes et se lovant contre lui pour s’y endormir aussi vite.

Comme elle s'était allongée pour dormir, il ne soucia plus d'elle jusqu'à ce que, discrètement, elle vienne se loger sur ses jambes pour y terminer sa sieste. Il s'en étonna au premier abord mais finit par la caresser machinalement tout en continuant dans son occupation.

La nuit passa ainsi et lorsqu'elle s'éveilla le lendemain, Õshi lui gratta la tête tout en lui expliquant ce qui les attendait cette matinée :

- J'espère que tu as bien dormi, je crains de ne pas être la literie la plus confortable qui soit. Si tu as faim tu peux demander un repas à l'aubergiste ou attendre d'explorer la vilel pour dégoter quelque chose qui te tenterait davantage. C'est le marché aujourd'hui, tu verras c'est très animé et je pense que cela te plaire.

Il rangea la plume et le papier, puis repoussa la chaise en arrière en faisant attention à ne pas trop secouer la renarde avant d'ajouter :

- Dis-moi simplement quand tu veux partir.

Elle ne broncha pas lorsqu’il la caressa, et resta comme ça jusqu’au lendemain matin, que peut-on voir d’étrange là-dedans qu’un animal dormant auprès de son maître, la seule chose que l’on pourrait se demander c’est plutôt ce qu’Õshi aurait bien pu faire de sa version humaine. Mais personne ne passa donc elle ne pourrait même pas se marrer de la situation.

Elle remarqua quand même un petit détail tout au long de la nuit, Õshi se semblait ne pas dégager de chaleur, si ce n’était ça propre chaleur, qui avait réchauffé le coin ou elle dormait, c’était quand même étrange non ? A moins que nous ca cape ça soit un reptile, ils ont le sang-froid…non ça restait étrange, si c’était ça, il aurait fini par prendre sur sa chaleur à elle.

Elle commençait à émerger, baillant a s’en décrocher la mâchoire, tandis qu’Õshi lui refaisait son brushing tout en expliquant la journée qu’il lui avait réservé, alors une joie immense s’empara de Tsuki qui ne prenant même pas le temps de resté sur place pur lui répondre courut vers la bassine d’eau.

-Géniale, je me nettoie et j’arrive.

Ouais elle ne prit pas la peine de faire chauffée l’eau, elle avait l’habitude de l’eau froide et ce n’as la dérangeait aucunement. Une fois propre elle sortir se secouant pour détremper ses queues et enfilant une robe bleutée qu’elle avait dans son sac.

Elle n’a aucune idée de la couleur vu qu’elle ne la voit pas d’où le fait qu’elle prend souvent des robes au moins elle est sûr qu’elle ne porte pas des trucs trop différents en couleurs, même si ça lui arrivé de porter un truc vachement coloré et étrange vu que pour elle s’est gris de toute façon.

-Voilà je suis prête ! Pour manger moi ça ne seras pas de suite je suis encore en train de degré le repas d’hier, je suis un renard pas un loup !

Dit-elle en penchant la tête sur le côté, sans penser que l’homme n’aimait pas ses cousins. Elle le suivit donc jusque l’extérieur, dans l’auberge les deux ivrognes de la vielle étaient déjà là pour leurs journées de buverie.

Et de nouveau ils la sifflaient et avec l’espion devant-elle l’occasion était trop belle, accélérant le pas pour l’attraper au bras et se collé à lui, ce qui calma un bon coup les deux hommes, elle ne put s’empêcher d’afficher un grand sourire ravit.

Et une fois dehors la foule commençait déjà a ce faire, rassemblant ces queues qu’elle garde cacher sous sa robe, il fait bon mais plutôt nuageux, ce qui l’arrangeait pour le coup sans soleil directe elle y voyait un peu clair.

Et Õshi allait découvrir, une Tsuki en mode découverte commençant à le balader dans les allée du marcher, s’arrêtant à chaque étalage pour voir la marchandise proposer, ça devait être très joliment coloré mais elle ne pouvait pas le savoir, son monde restait définitivement monotone.
Elle venait à penser qu’il y aurait bien un truc dont-elle aurait besoin elle se balade à pied nu depuis quelques jours parce qu’elle a cassé ses anciennes chaussures et les graviers et les verres ça pique quand même un peu.

Elle finit par trouver un étale avec plusieurs style de chaussures et elle l’attira jusque-là, fallait un truc qui tienne au pied, et qui ne fasse pas cloche avec ce qu’elle porte, mais surtout elle avait besoin de la vision coloré d’Õshi pour ne pas prendre un truc trop flash.

Elle pointa un modèle et se tourna vers Õshi mais le marchand la pris de cours commençant à lui montrer, les différentes couleurs du modèle et les dériver, qui fessait plus féminin, mais ce qu’elle voulait c’était un truc qui tienne au pied sans qu’elle ne risque de le perdre quand elle est dans les arbres.

Elle fit des mouvements avec ses bras pour essayer de l’arrêter, c’est que ça ne s’arrête plus un marchand quand ça s’y met.

-Désoler, mais bleu, jaune ou rouge, je ne vois pas les couleurs monsieur, il me faut juste celle-là en noir de préférence.

Elle c’était déjà faite avoir par un marchand peu scrupuleux, en demandant des trucs de la même couleur et il lui avait donné des affaires de couleurs diverses, mais avec l’espion qui était là, celui-ci ne devrait pas tenter de faire le malin.

Õshi attendit patiemment que Tsukiyo ait terminé en regardant tout le long par la fenêtre et en ne se retournant qu'après l'avoir entendue dire :

-Voilà je suis prête ! Pour manger moi ça ne seras pas de suite je suis encore en train de degré le repas d’hier, je suis un renard pas un loup !

Ils croisèrent deux ivrognes dans l'auberge et l'espion s'apprêtait à leur régler leur compte pour leur mal-politesse mais la réaction de la Kitsune fut plus redoutable encore et il abandonna l'idée de les corriger.

Les rues étaient bondées de badauds qui troquaient dans tous les coins de la ville envahie par les étals au grand air qui enjolivaient la ville de leurs produits : là un arc-en-ciel fruité chez un maraîcher et ici le parfum alléchant de rôtisseries, encore là-bas des soieries plus délicates que les fleurs du marchand voisin...

Tsukiyo semblait s'amuser comme une folle, courant d'étal en étal en s'émerveillant de tout. Dommage qu'elle ne puisse distinguer les couleurs, songea Õshi, entraîné par l'enthousiasme de la demoiselle qui s'arrêta enfin chez un cordonnier pour se lancer dans une transaction qui lui donna une mine des plus concentrées.

Comme elle avait clairement désigné une paire qui lui plaisait en stipulant qu'elle la voulait en noir, Õshi s'assura de conclure l'achat et délia sa propre bourse pour payer. Il désigna un banc inoccupé et proposa à Tsukiyo de s'y asseoir pour essayer ses nouvelles chausses.

Une fois la transaction faite Tsuki suivit l’espion jusque banc, pour essayer ses nouvelles chaussures quoique la mine boudeuse, elle n’avait même pas put refuser sans argent tellement l’échange c’était vite passer. Se battant avec le système de fermeture qui devait se faire avec l’usure, elle se tourna vers Õshi

-Tu sais je peux me payer mes propres affaires, je ne suis pas obligée de dépendre des autres !

Tsuki, n’as absolument pas la notion de « cadeau » du moins si s’en était un de la part de l’homme ou une simple courtoisie de sa part, enfin si ce n’était que pour la deuxième option elle serait encore plus frustrée.

Heureusement pour les deux Tsuki ne pouvait jamais rester longtemps « fâchée » il fallait juste qu’elle dise ce qu’elle avait en tête parce qu’elle était ainsi, les odeurs d’aliments l’attirait plus bien mais elle ne pourrait encore rien manger.

Elle continua la suite du marcher, plus calmement, comme presque tout se répétaient, un commerçant se tenant un peu plus loin de la foule attira son attention quand elle passa sur ses « marchandise » Des fourrures et des animaux encore vivant mais dans de bien triste états.

Ce qui semblait d’encore vivant, étaient tous simplement des renardeaux empilé dans une même cage, la fourrure de la mère devait se trouver parmi celle présenté, la rage monta en elle mais elle ne fit rien, elle ne pouvait pas aller mettre le bazar chez ce marchand, car il avait autant ça place que les autres et voir ses femmes ce rué devant les manteaux de fourrures la dégoutait d’avantage.

Peut-être pouvait-elle tenter de négocié les renardeaux, en espérant qu’ils soient proposés à la vente.

- Ça me fait plaisir de t'offrir quelque chose, et puis je n'ai presque pas besoin de mon argent alors autant l'utiliser pour les autres.

Puis comme elle semblait abandonner aussi vite sa mine boudeuse, il se laissa de nouveau entraîner dans les allées bondées de monde jusqu'à ce qu'elle soit de nouveau attirée par un marchand particulier. Mais ce dernier était un contrebandier et ses proies étaient de renards. Tandis qu'elle le tirait vers les fourrures et les pauvres bêtes en cage, Õshi se planta fermement et la retint par le bras. Tandis qu'elle le regardais d'un air interrogateur il secoua la tête d'un air navré et lui dit :

- Tu ne devrais pas voir ça, éloignons-nous. Si tu veux intervenir je m'en chargerai seul mais je ne veux pas t'infliger cette vision.

De manière un peu hypocrite, Õshi aurait eu une certaine satisfaction malsaine s'il s'était agit de loups. Mais il adorait tous les autres animaux, peut-être même davantage les renards, et lui-même était indigné d'un tel commerce. De fait, il projetait déjà de remettre le grappin sur le contrebandier dès la fin du marché et d'en faire une offrande à celle à qui il avait prêté allégeance.

Elle resta figée et mis un certain temps avant de bien vouloir lui obéir, elle voulait bien attendre la soirée mis il était hors de question de le laisser aller s’amuser seul, il la considérait comme une enfant, certes l’était-elle encore, mais elle pouvait aussi gérée ce genre de situation.

Ca l’amusait autant que ça l’ennuyait, de le voir la couvée comme si elle était une fillette qui ne devrait pas voir les horreurs de la vie, a-t-il oublié qu’elle-même en est une ? Réduite à vivre en accélérée elle est déjà à la moitié de sa vie.

Elle le suivit hors du marchand qu’elle gardait bien en tête et ne put s’empêcher de sourire, elle se plaça devant allant en marche arrière elle pouvait aisément éviter les gens vu que leurs emplacement était dans sa tête, en fait ce fessait un petit moment que le soleil était revenu.

Et elle ne voyait donc plus « normalement » s’il y en avait une chez elle, mais avec sa tenue légère et ses épaules plutôt découverte et les rayons devenant de plus en plus agressif pour sa peau d’albinos, celle-ci brûlant assez vite elle pouvait déjà sentir que le coup de soleil était bien marqué et elle précipita sur le côté pour se placé sur un coin d’ombre.

Attendant que l’homme la rejoigne, sa peau ce cicatrisant lentement.

-J’accepte d’attendre, mais au soir je viens avec toi, je suis une mercenaire, tué je l’ai déjà fait, évite de me voir quand l’enfant que je ne suis plus.

- Tu as raison, j'ai tendance à te considérer comme une petite fille alors que tu es une femme forte. Mais ça n'empêche que tu ne devrais pas voir ce genre d'horreurs. Même à moi ça me retourne l'estomac.

Il jeta un regard en arrière mais la foule l'empêcha de voir encore l'étalage criminel. Qu'importe, il avait imprimer dans sa mémoire les traits de sa cible et avait déjà juré qu'elle ne verrait plus le lever du soleil. Rien ne le retenait plus de tuer maintenant qu'il savait que Tsukiyo était aussi, si pas plus, redoutable qu'un mercenaire aguerri.

- Tu viendras avec moi, mais hors de question que tu te salisses les mains. Il faudra faire quelque chose pour les renards encore vivants, tu pourras t'en occuper ?

Il regardait attentivement la demoiselle. C'est vrai qu'elle n'avait rien d'une innocente jeune fille, et son regard déterminé lui rappelait celui de son partenaire Portecroc avant d'aller traquer les engeances de la nuit. C'était là le désir meurtrier de protéger les siens et d'anéantir le mal. La nuit va être sanglante... Tes ennemis ont de nombreux visage, Seigneur. pensa Õshi. Il était maintenant convaincu que sa tâche divine se diversifiait, qu'il lui faudrait traquer les engeances du jour également. Et Dieu ne lui envoyait-il pas Tsukiyo pour l'aider, ou même le récompenser de sa loyauté ? Après tout, il était censé adopter un enfant si le drame de Valsoleil n'avait pas eu lieu et il voyait en la Kitsune cette chance de se rattraper, bien qu'elle ait l'apparence d'un adulte.

-Oui Père !

Répondit-elle en lui passant la langue, se moquant ouvertement de ca manie à vouloir la protégée de tout. Regardant le vers la lumière du soleil en plissant les yeux et soupirant, faudrait qu’elle retourne chercher sa cape pour se protégée un peu plus. Ou prendre sa forme de renard dans le pelage la protégeait un peu plus.

-Pas de problème pour les renardeaux, ils vont me considérer comme une de leurs.

Elle s’assit sur le banc baissant un peu le tissus pour vérifier ses épaules presque guérie et une fois faite, elle se redressa ayant un mouvement de saut reprenant en même temps sa forme de renarde pour se poster sur les épaules d’Õshi.

-Désoler mais sans ma cape, mon pelage protège mieux ma peau.

Elle s’assit, rejoignant ses queue en une pour ne pas trop attiré l’attention sur elle ça vient à lui donner une idée pour pister l’homme. Et déjà vérifier l’état des renardeaux. Oui elle est rivée sur les petits pour une certaine raison dont Oshi devrait peut-être se rappeler à un moment.

-Et j’ai une idée, je peux faire exprès de me faire attraper avec Duvaille tu devrais pouvoir me pister, Quand le archer terminera, ça m’étonnerait qu’il reste là.

Dit-elle en s’allongeant pour venir à hauteur de son visage pour voir son expression mais…c’était un peu idiot comme geste vu qu’il est masqué.

Ignorant le sarcasme -qui pourtant lui avait procuré une étrange sorte de satisfaction- pour ne pas avoir l'air de se démonter, Õshi attendit simplement que la renarde ait fini d'établir son plan pour lui répondre :

- Cela me semble convenable, je n'aurais aucun mal à te retrouver grâce à Duvaile. Tu es une petite futée, Tsuki. Fais quand même bien attention à toi.

Il gratta sa tête au poil soyeux et lui proposa abruptement de ne mettre leur projet à exécution qu'un peu plus tard.

- Il n'est pas près de partir, le marché restera toute la journée. Tu n'as pas envie de manger avec tous ces bons arômes qui flottent ici ? Et si ça peux te faire plaisir je te laisse payer ta nourriture, même si ça ne me dérange pas de le faire moi.

Sur ces mots, il emmena Tsukiyo plus loin, vers le côté qui sentait bon la rôtisserie et les desserts sucrés. Cette odeur de délice le frustrait de ne pouvoir goûter aucun d'eux bien qu'il s'essayait encore parfois à mâchouiller quelque chose en espérant en discerner la moindre saveur, sans jamais parvenir à profiter de la joie d'y trouver le moindre goût au final. De sa misérable condition, c'est sans doute ce qu'il regrettait le plus.

Heureuse, elle fut vraiment heureuse qu’il lui fasse confiance, et elle le manifesta vivement en se voutant quand il lui gratta la tête et se collant contre la sienne, elle se coucha en suite pour ne pas être trop secoué par sa démarche.

Il est vrai que les odeurs lui donne vraiment envie, et qu’elle adore goûter de nouvelle chose et les pâtisseries lui semblait tellement appétissante. Elle tendit le regard vers les étals, elle adorait les pâtisseries au framboises mais avec sa vue elle ne pouvait différenciés les couleurs et donc celle qui régalerait ses papilles.

-J’adore les pâtisseries aux framboises, mais je ne sais pas les distinguée des autres.

Elle tourna la tête dans son coup arrachant une petite touffe de poils qu’elle présenta à l’espion, ceux-ci ayant pris la forme d’une petite bouse. (Magie, magie et vos idées, ont dû génies XD.) Qu’elle lui tendu, elle éviterait de reprendre sa forme humaine devant tous, le monde et d’ailleurs elle avait presque murmuré ses paroles.

Une fois les pâtisseries acquisse elle se dirigea sur le côté en sautant au sol de l’espion pour reprendre incognito sa forme humaine. Et s’assoir sur un banc pour déguster sa pâtisserie, lui tendant le sac pour lui faire partager sa joie.

Souriant de toutes ses dents avec le sac tendu vers lui, Tsukiyo laissait peu de choix à Õshi qui s'empara malgré lui d'une pâtisserie et en arracha juste un petit morceau avant de la remettre en place.

- Merci, Tsuki. Mais c'est vraiment pour te faire plaisir que j'accepte.

Il tourna le dos à tout le monde pour ôter brièvement son masque et mettre la nourriture en bouche puis refit face à la renarde. Il mastiquait consciencieusement la friandise mais aucune sensation ne réveilla son palais et il se résigna à coincer la pâte obtenue en mâchant dans un coin de sa bouche en attendant de la recracher à la première occasion. La nostalgie s'empara de lui sans crier gare et il s'assombrit en se remémorant les banquets de sa jeunesse et la saveur sucrée des fruits cueillis dans la précipitation au milieu de la forêt infestée de monstres qui entourait Valsoeil, cela et bien d'autres choses qui envahirent ses pensées d'un coup. Il ne sut pourquoi, mais il éprouva alors le besoin de se confier, même presque l'envie de tout révéler à Tsukiyo. Et il commença dans un état quasi-inconscient à lui avouer :

- Désolé... je ne peux pas partager cette joie avec toi, je ne ressens pas le goût des aliments.

Reprenant le dessus sur son passé torturé, il dévia ses propos :

- Mais cela n'empêche que je suis heureux de t'avoir rencontré. Ce n'est pas parce que je ne puis savourer une pâtisserie que je n'apprécie pas de te voir te régaler, alors profites-en surtout. Cela me fera tout autant plaisir.

Dégustant son dessert, heureuse de vouloir partager un bon moment avec l’homme dont un drôle de sentiment naissait en elle, elle n’avait jamais partagé ce genre de moment avec quelqu’un au paravent et elle venait à regretter certaine chose que la vie lui avait enlevé les droits.

Elle se tourna se demanda pourquoi il s’excusait, il ne pouvait apprécier le goût des aliments ? Elle ne pouvait apprécier les couleurs de la vie, la nature avait de drôle d’amusement quand même, ou elle punissait d’une drôle de façon ses habitant, même elle ne voyait pas pourquoi elle avait été punie de la sorte ?

Elle n’avait rien faire de mal, ou alors sa naissance même était un affront à la nature pour qu’elle soit privé de la seule chose qui lui tenait à cœur avant de quitter ce monde, surtout que sa plus grande peur à ce niveau était de savoir à qui confiée, la chose de ses envies une fois qu’elle ne serait plus de ce monde.

-la nature semble avoir un drôle d’humour.

Dit-elle en le regardant, sans vraiment sourire, elle ne pensait absolument pas aux fait qu’elle ait une vue particulière, elle c’était habitué et cela ne l’avait jamais vraiment peiné, mais elle lui avait enlevé un désire pourtant bien ancrer en elle et rien que d’y penser, la peine toujours autant surtout avec le temps et de voir les autres profiter eux de cette aptitude donné à tous être vivant normalement constitué.

-Nous partagerons d’autre moment dont nous pourront profiter tous les deux, ta rencontre est certainement la meilleur que j’aie pu faire…

Elle lui sourit prenant quelques couleurs, ce n’était pas pourtant pas courant chez elle de montrer de signe de timidité ou de gêne, mais parmi, les « curiosités » qu’elle pensait interdite, une était en train de se réaliser, aussi étrange pouvait-on concevoir ce sentiments, elle restait une enfant qui n’a jamais connu ses parents ni grandit dans un milieu familial et personne n’avait agi avec elle comme il elle était de la famille.

Mais ce qu’elle avait dit plutôt à Õshi pour plaisanter n’était pas totalement faut, elle le considérait vraiment comme une figure paternelle et ça lui donnait la force d’oublier la peine qu’elle éprouvait à ne pas avoir un jour la possibilité de tenir ce rôle.

-Je n’ai pas connus mes parents et je n’ai jamais su ce qu’était un lien parental, mais plus maintenant.

Avoua-t-elle n croquant dans sa pâtisserie gênée par sa révélation qui pourrait bien venir même un froid entre elle et Õshi.

Les paroles de la Kitsune émurent Õshi qui éprouva soudain une joie immense qu'il ne se priva pas de partager avec la demoiselle à l'origine de celle-ci :

- Tsuki... tu me fais très plaisir tu sais ? J'ai eu la chance de connaître ma famille mais le destin a décidé de me priver de la possibilité d'avoir un enfant. Si ça te convient, je serai heureux que tu me considères comme un père, et je veillerai sur toi comme tel.

S'approchant d'elle, il ébouriffa ses cheveux d'une caresse indélicate. Voilà qu'enfin il avait la chance de récupérer une partie de ce dont il avait été privé par les loup-garous, et il décida immédiatement qu'il prendrait le plus grand soin de ce don qu'il attribuait à son dieu.

Il profita un moment de la compagnie de Tsukiyo et du lien naissant entre eux, si bien que l'heure avança et que les marchands commencèrent à replier leurs étals. Il était temps de mettre leur plan a exécution.

- Je pense qu'on va pouvoir s'atteler à notre tâche, Tsuki ! lança Õshi.

La kitsune était aux anges, elle pensait se faire remettre à sa place pour son franc parlé mais contre toute attente, Õshi n’en semblait pas déranger, et même apprécié à accepter de jouer le père de substitution pour elle.

Au moins une chose qu’elle ne regretterait en quittant se monde, la journée lui sembla à présent se passer trop rapidement, mais en même temps pas assez vite, elle était aussi excité par le fait d’aller cherche ses renardeaux que de découvrir un peu plus sur son « père ».

La nuit approchait et avec elle la vue moins traumatisé de la renarde pouvait enfin discerner ce qui l’entourait. Et Õshi la prévenait que le plan qu’elle avait trouvé plutôt pouvait être mis en action, avant que le marchant n’aie plié bagage.

Elle se jeta au sol, s’approchant dans des bonds léger et discret, et une fois assez proche de l’homme et donc a vue de celui-ci, elle rassembla ses queues, et se mit à imiter un animal boiteux et pas très réactif.

Ce qui bien évidement avec son pelage argenté attira de suite l’homme qui approcha d’abord lentement d’elle, continuant à jouer les comédiennes, elle se tourna vers lui comme si elle n’avait aucune réaction de fuite, comme si elle était déboussoler.

Se laissant attraper par la peau du coup, par celui-ci repliant ses pattes, comme un animal malade et soumis. Le plus amusant là-dedans c’est qu’en prenait un grand plaisir à jouer l’imbécile de cette façon.

Il la rentra dans une cage vide et pas très solide, mais ça elle n’en fit rien, elle resta immobile a jeter un œil amuser vers l’espion. Les renardeaux furent posés juste à côté d’elle alors qu’ils étaient recouverts par les peaux de leurs semblables et d’autres animales victimes de cette frénésie étrange que les humains avaient à portée des manteaux de fourrures.

Elle jeta un coup d’œil sur les bébés renards, sur la dizaine qu’ils y avaient en faites seuls trois étaient encore envie, une fois qu’elle sentit le chariot bouger, elle se défit de sa cage et rejoignit celle des petits, l’ouvrant et saisit les trois carcasses peinant à se mouvoir.

Reprenant sa forme humaine elle resta dans l’ombre attendant d’apercevoir Duvail ou même Õshi et d’attend son signale pour la suite, avec les petits a bras elle aurait un peu dure a tué l’homme, elle était donc obligée de le laisser faire cette partie qu’elle aurait quand même aimé faire.

Lorsque Tsukiyo partit sous sa forme de renard pour se faire attraper volontairement, Õshi ne put réprimer une pointe d'angoisse qui lui étreignit le coeur tout le temps qu'il passa loin d'elle. Heureusement, il pouvait compter sur Duvaile pour garder sa trace et il suivit le chariot à bonne distance tandis que celui-ci quittait la ville. Cela arrangeait fortement l'espion qui pourrait alors assassiner le contrebandier avec plus de discrétion et, une fois n'étant pas coutume, lui voler ses effets pour faire croire à une attaque de brigands des grands chemins. Ce n'était pas très vertueux, mais cela aurait au moins l'avantage de lui épargner d'avoir à travailler pendant encore un bon moment.

Les chevaux tiraient le véhicule au petit trot, ce qui permettait à Õshi de suivre sans difficulté jusqu'à ce qu'il juge s'être suffisamment éloigné de la civilisation. Ils avaient suivit la direction de Valhaine, empruntant une route relativement fréquentée mais la chance voulut qu'elle soit déserte ce soir-là. Au beau milieu d'une plaine immense, Õshi aborda enfin le convoi.

Il avait parcouru les derniers mètres armé de sa dague et était monté discrètement par l'arrière du véhicule, prévenant Tsukiyo de sa présence. Le contrebandier ne se doutait encore de rien lorsqu'un large sourire vermeil lui décora la gorge, rendant sa respiration impossible. Mais comme Õshi n'aimait pas faire agoniser les humains, il offrit à sa victime la miséricorde de mourir par une hémorragie qui le foudroya bien plus rapidement que l'asphyxie.

Il dépouilla le cadavre comme il l'avait prévu et signala à Tsukiyo que l'affaire était réglée. Il dés-attela ensuite les deux chevaux de trait et proposa à la Kitsune de retourner à la ville à l'aide de ceux-ci pour ne pas avoir à marcher encore longuement.

Une certaine euphorie la prit rien qu’en entendant le cri d’agonie de l’homme alors qu’il se fessait égorger, elle pouvait reconnaître se sont agréable a ses oreilles de renard, elle en eu la chair de poule, si seulement elle avait pu voir le regard de cette personne, dans son dernier trépas.

Tenant bien les petits renards, elle le rejoints sans vraiment attendre qu’il l’appelle, l’espion d’attelaient les deux équidés, elle en comprit tout de suite l’idée, elle avait appris à monter, et comme elle pouvait tout aussi bien se faire comprendre par ceux-ci, elle chevaucha le plus proche.

Prenant garde à ne pas laisser tomber l’un des renardeaux, qu’elle cacha dans son sac à dos, pour s’accrocher au crin de la jument et regardant Õshi en se demandant comme il allait bien faire pour guider la sienne, vu que les rênes ne sont pas attachée à chacune d’elle, mais au deux et reliée au conducteur.

Au pire il pouvait venir derrière elle, dans les entrainements, elle avait appris à diriger avec ses jambes, pour savoir se servir d’arc.

-Si tu ne trouves pas de quoi faire des rênes monte derrière moi au pire elles vont se suivre l’une l’autre, les chevaux sont grégaires.

Attelage en double les rênes sont de cette façon, pour comprendre mon charabia XD:
Spoiler:

Incapable de monter sans rênes, l'homme dû se résigner à prendre place derrière la demoiselle et à se laisser ramener en ville de la sorte. Ils franchirent les portes de la ville tard dans la nuit et introduisirent les renardeaux dans l'auberge aussi discrètement que possible.

- Essaie de leur installer une literie, je vais chercher après quelque chose à manger, déclara-t-il.

Il la laissa pour aller fouiller dans les cuisines -crocheter la serrure fut un jeu d'enfant- et emporter quelques vivres pour lesquels il laissa un peu d'argent sur la table en compensation. Puis il retourna dans la chambre pour donner la nourriture à Tsukiyo et aux renardeaux.

- Tiens, j'ai trouvé ceci. J'espère que ça te conviendra ainsi qu'aux petits.

Õshi était redescendu, Tsuki inspecta chacun des petits, ils devaient venir de la même fratrie, ils avaient 6 mois bien fais, donc ils étaient capable de se débrouillé seul une fois qu’ils seraient remis d’aplomb.

L’espion revint avec de la nourriture, qu’elle coupa en petits morceaux pour le leurs donnée, la nuit déjà bien entamé, elle finit part baillé reprenant sa forme de renard pour passer la nuit elle se trouvait sur le côté du lit pour ne pas prendre trop de place.

Toujours sans savoir si l’homme voilé allait dormir ou encore passer ça nuit à écrire. Les bébés s’étaient enroulés instinctivement entre ses pattes et Tsuki ne put s’empêcher d’afficher un large sourire, elle aurait bien envie de les garder, mais que feraient-ils avec elle ?

Ils n’arriveraient pas à les suivre, enfin elle profiterait de leurs présence le temps qu’ils reprennent une meilleure allure que qu’ils ont ici et dès demain, elles les laveraient parce qu’ils flairent quand même.

La nuit passée, elle fut réveillée par les glapissements des renardeaux, elle ouvrit les yeux les regardant se chamaillé et partit vers la bassine la remplir discrètement d’eau, puis revient les chercher les lavant un bon coup.

Ha ils avaient déjà une plus belle dégaine comme ça, bien propre, avec les poils mouillé ont pouvaient très voir la peau a même leurs squelettes, ils y avaient de quoi faire pour qu’ils reprennent assez et avoir un poids correcte.

-Ils ne seront pas capables de chasser et se débrouillé si maigre, mais rien ne m’empêche de le leurs apprendre en attendant.

Alors que Tsukiyo passait beaucoup de temps à s'occuper des renardeaux, Õshi vaquait à ses occupations coutumières, fussent-elle vaines à ses yeux. L'attitude de la demoiselle avec ces bébés lui révéla bien des choses, qu'elle lui avoua d'ailleurs lors d'une conversation durant laquelle certaines confessions furent échangées. Lui-même se confia à elle sans restriction après l'avoir entendue révéler d'intimes secrets. Et puis, après un certain temps passé ensemble, elle s'était bien rendue compte de certaines anomalies chez lui et il trouvait plus juste d'être honnête envers la Kitsune.

- Il y a quelque chose que tu dois savoir, Tsuki. Je crains de t'effaroucher et que tu me rejettes, mais je trouve pire de te cacher la vérité. C'est pour ça que j'aimerais te confier mon histoire, te révéler mon identité... te montrer mon visage...

Il prit le temps de marquer une pause et de jauger la réaction de Tsukiyo. Cette fois plus que jamais, il lui parlerait en faisant totalement fi de son jeune âge. Il la savait adulte et mature mais ne la considérait pas toujours de la sorte, c'était l'occasion de le faire.

- Je viens d'un village lointain qui n'existe plus. Il a été ravagé par des loup-garous et tous le monde s'est fait tué. Durant le carnage j'ai fait quelque chose d'horrible, j'ai brisé les règles de la nature et, en somme, j'ai prêté allégeance à une entité à laquelle je dois une loyauté sans limite. J'ai beau avoir voulu mille fois me défaire de mon pacte, je ne le puis : je finis invariablement par payer mon tribut et à chaque lune elle réaffirme son emprise sur moi...

Il lui fallut un moment avant de se lancer pour de bon, de lui dire la vérité telle qu'elle était. Mais il le fit, et une fois qu'il eut trouvé le courage de commencer il ne s'arrêta plus, n'omit aucun détail. Les tenants et aboutissants de sa condition, les règles auxquelles il était soumis, celles du commun qui ne s'appliquait plus à lui. Il lui expliqua même ce qu'il en était de Duvaile, de sa quête de vengeance, de l'homme qui lui avait enseigné la magie. Il redoutait la réaction de Tsukiyo, certes, mais c'était un soulagement immense que de partager son secret avec quelqu'un. Au fond, il en avait besoin.

- Merci de m'avoir écouté, Tsuki. Quoi qu'il arrive, quoi que tu fasses maintenant, je suis heureux de t'avoir rencontrée et d'avoir pu me confier à toi.

» Qui a peur du grand méchant loup ? Pas le renard en tout cas! [Pv : Violine et Tarod]
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