L'heure est grave [Pré-évent : armée de Kanoë]

Le château avait bien souffert du passage de Ragniel. Les soldats qui arrivaient les uns après les autres suite à mon appel ne reconnaissaient pas les lieux. Leur demeure, leur siège, le symbole de leur terre était à présent presque totalement détruit. Plusieurs tourelles avaient fini en gravat, la forteresse était percée de nouvelles entrées. Des ruines. Oui c'était bien le terme approprié. Cependant là n'était pas le plus grave. En effet, tout cela n'était que matériel et pouvait parfaitement être recontruit. Le pire constat fut celui de voir gisant ci et là les corps de leurs frères d'armes. Ceux avec qui ils avaient tant partagé depuis qu'ils avaient prêté allégeance. Ils étaient un peu comme une grande famille et chaque perte laissait une sorte de vide. Nous honorâmes nos morts puis je les fis se rassembler pour un conseil de pré-guerre. Je pris place debout, sur un bloc rocheux ayant appartenu à la tour principale du château, au centre de la cour. Je regardai le ciel avant de m'adresser à eux sur un ton clair et fort que tous puissent entendre.

« Ragniel...C'est le nom du démon qui est à l'origine de ce massacre. Il a prit un plaisir malin à faire souffrir nos frères d'armes ainsi qu'à détruire notre château. Il s'est ensuite envolé lassé de tuer des êtres qu'il a estimé faibles et insignifiants... »

Je pris une inspiration et regardai l'ensemble de leur visage avant de poursuivre.

« Il est parti en direction du nord. Il est fort probable qu'il continue de détruire et tuer sur son passage. Cet être ne semble s'extasier qu'en ôtant la vie et provoquant peur et crainte. Cependant, nous n'allons pas lui laisser l'occasion de prendre son pieds avec nous. Nos morts n'auront pas été éliminés en vain. Nous allons venger nos frères et protégers les innocents de Nürnen... »

Je les regardai et ce que je vis dans leur yeux fit battre mon cœur de plus en plus vite.

« Notre ennemi est fort. Nous sommes déterminés et forts de notre union cependant...Nous ne pouvons prendre de risque. Nous devons mettre toute nos chances de notre côté pour vaincre... Et pour cela... »

Je regardai l'horizon, fermai les yeux puis les rouvris et poursuivis en déployant mes ailes sombres.

« Pour cela, nous allons devoir unir nos forces avec celles mon cher frère Fûma. A nous tous nous réussirons à sauver Fantastiqua en détruisant ce mal qui le ronge. Nous devons nous préparer pour le départ, nous les rejoindrons en Nürnen. »

J'arrivai à toute vitesse dans la cour ravagée du château, Leefaen sur mon large dos de loup. Je n'en cru pas mes yeux. Des corps gisaient ça et là, sans vie, au milieu des gravats. Plusieurs murs s'étaient effondrés, ces murs que je pensais pourtant inébranlables. Le chateau, sur tout son flan ouest, était en ruine.

Déjà, Kanoë et quelques hommes s'étaient réunis dans la cour. A voir la tête de mon Prince, ce qu'il venait de se passer était bien plus grave que ce que j'avais pu imaginer lorsqu'il avait lancé l'appel général, quelques minutes auparavant. D'un rapide coup d'oeil, je trouvai Armène, s'affairant déjà pour s'occuper de nos morts. Je n'osais regarder leurs visages, de peur d'en reconnaitre trop. Faisant attention de ne pas destabiliser mon fils, je mutai tranquillement pour rejoindre la nourrice.

-Armène, l'interpelai-je.

Elle leva la tête. De grosses larmes coulaient à flot sur son visage d'ordinaire si jovial. Je baissai les yeux. L'homme sur qui elle était penché n'était autre que son premier fils, récemment engagé dans nos rangs. Ma main qui ne portait pas Leefaen se posa sur son épaule.

- Je suis désolé...

Elle renifla bruyamment et abandonna le corps de son fils.

- J'occuperai vos appartements pour prendre soin de vos enfants, capitaine.

Sans un mot de plus, elle prit Leef dans ses bras et s'en retourna dans la partie du chateau qui tenait encore debout. Je la regardai s'éloigner, le coeur serré. J'aurais voulu la suivre, rejoindre Fel et Liam pour m'assurer qu'ils n'avaient rien, mais le devoir avant tout. L'angoisse montant déjà, je rejoignis les rangs des soldats qui s'étaient formés devant Kanoë, juste à temps pour entendre son discours.

-Ragniel...C'est le nom du démon qui est à l'origine de ce massacre. Il a prit un plaisir malin à faire souffrir nos frères d'armes ainsi qu'à détruire notre château. Il s'est ensuite envolé lassé de tuer des êtres qu'il a estimé faibles et insignifiants...Il est parti en direction du nord. Il est fort probable qu'il continue de détruire et tuer sur son passage. Cet être ne semble s'extasier qu'en ôtant la vie et provoquant peur et crainte. Cependant, nous n'allons pas lui laisser l'occasion de prendre son pieds avec nous. Nos morts n'auront pas été éliminés en vain. Nous allons venger nos frères et protégers les innocents de Nürnen...

C'était noble de sa part. Inconscient aussi. Si Ragniel était bien le démon auquel je pensais, nous étions voués à la mort si nous partions à sa poursuite. Si grande qu'était notre armée, nous n'étions que des hommes, du moins, pour la plupart. Peu maitrisaient la magie indispensable pour se protéger des attaques démoniaques du monstre.

-Notre ennemi est fort. Nous sommes déterminés et forts de notre union cependant...Nous ne pouvons prendre de risque. Nous devons mettre toute nos chances de notre côté pour vaincre... Et pour cela...

Je devinai avant qu'il ne le dise la solution envisagée. Inutile de dire que je n'aimais pas ça.

-Pour cela, nous allons devoir unir nos forces avec celles mon cher frère Fûma. A nous tous nous réussirons à sauver Fantastiqua en détruisant ce mal qui le ronge. Nous devons nous préparer pour le départ, nous les rejoindrons en Nürnen.

Je failli sortir des rangs pour m'y opposer, mais me rappelai à temps que premièrement, nous n'avions pas le choix, et surtout, Kanoë, bien que mon meilleur ami, était surtout mon Prince, la haute autorité que je n'avais pas le droit de contester. Je fis néanmoins quelques pas en avant, et vint poser ma main sur l'épaule de Kanoë. Du regard, je lui indiquai que je le soutenai pour cette dure épreuve qu'était pour lui de voir son chateau et son armée décimés. Puis je me tournai vers le reste de l'armée, il était temps de se mettre en mouvement.

- Rassemblez vos affaires aussi vite que possible, ordonnai-je. Si vous avez de la famille, sachez qu'elle sera en sécurité au chateau. Ca m'étonnerait fort que Ragniel ne remette les pieds ici. Prenez toutes les dispositions nécessaires avant cette quête difficile. Dans une heure, nous partons pour Nürnen.

c'était la destruction incarnée et le chaos total. il n'y avait pas d'autres mots pour décrire le carnage étalé devant moi

ce qui c'était passé ici avait été une véritable catastrophe. cette immonde créature. ce...cette chose avait décimée le château en quelques minutes a peine. ma clinique avait étée ravagée et je ne m'en étais tiré indemne qu'en me cachant sous des débris: désormais j'étais presque le seul médecin du château ainsi que le seul actif: les autres ayant subis des lésions et fractures graves et perdus des quantitées astronomiques de sang étaient sous intraveineuse et recevaient de nouveaux fluides vitaux. j'avais déjà soigné leurs blessures et leurs jours n'étaient plus en danger mais ills setraient encore K.O. un momment et leur demander de m'aider équivaudrait a les tuer d'épuisement. en attendant c'était moi, quelques infirmièrs et infirmières et une poignée de soldats volontaires: c'était tout ce de quoi était constitué le personel médical en ce momment. les blessés qui nous arrivaient sans arrêt de toutes les directions ne pouvaient pas être soignés complètement: ils étaient stabilisés, envoyés au repos puis nous pasions a un autre patient en appliquant la même méthode. ça me désolait de devoir laisser la des gens souffrants mais le but desw opératons du momment était de veiller sur la vie de ces gens,, leur blessures non mortelles paqsseraient ensuite. nous occupant presque toujours de cinq personnes ou plus en même temps nous fûmes tous éxténués dès les premières minutes allors que nous n'avoins soignés qu'un nombre infime de blaissés et avions dû en regarder mourrir beaucoup d'autres. je n'avais commencé les opérations que depuis une vingtaine dee minutes et le bilan connu des pertes humaines s'élevait déjà a plus de 400 morts, au moins 635 blessés dont plus de la moitié seraient handicapés a vie, 75 disparus et ce triste décompte ne faisait que commencer. j'étais déjà épuisé et comme je devais hurler des instructions a tout le monde et aller voir les paatients des autres. j'étais déjà au bord de l'épuisement total mais pas question d'abandonner ! la matinée fut pour moi très...très longue.

je ne sais pas combiens de temps passa ainsi.

quand nous eûmes finis d'honorer les morts et de sauver autant e blessés que possible j'étais moi même blanc dcomme un linge et j'avais dû passer un bras par dessus l'épaule d'un autre soldat sans lequel je n'aurais plus été capable de tenir debout. kanoë se tenait debout sur unbloc de pi``erre allors que dsans ma tête résonait encore le décompte des pertes s'élevant a plusieurs milliers de personnes: il n'yu avait pas que le château. des civils de tout les environs avaient aboutis dans la clinique improvisée que moi et les autres avions établis dans la cour. j'étais harassé, triste et je frôlais l'inconscience. en ce momment j'étais tout juste capable d'entendre le disour du prince

« Ragniel...C'est le nom du démon qui est à l'origine de ce massacre. Il a prit un plaisir malin à faire souffrir nos frères d'armes ainsi qu'à détruire notre château. Il s'est ensuite envolé lassé de tuer des êtres qu'il a estimé faibles et insignifiants... »

je n'avais saisi que ce nom: ragniel. je regardais la cour qui il y a je ne sais plus combien de temps était jonchée de cadavres et faiusant taire ma colère j'écoutais la suite toujours soutenu par le soldat

« Il est parti en direction du nord. Il est fort probable qu'il continue de détruire et tuer sur son passage. Cet être ne semble s'extasier qu'en ôtant la vie et provoquant peur et crainte. Cependant, nous n'allons pas lui laisser l'occasion de prendre son pieds avec nous. Nos morts n'auront pas été éliminés en vain. Nous allons venger nos frères et protégers les innocents de Nürnen... »

je me calmais laissant mon corps revenir a la normale. moi j'alais devoir me reposer dans les prochaines minutes sinon j'allais lâcher et tomber dans les pommes.

« Notre ennemi est fort. Nous sommes déterminés et forts de notre union cependant...Nous ne pouvons prendre de risque. Nous devons mettre toute nos chances de notre côté pour vaincre... Et pour cela... »

maintenant je n'arrivais plus a suivre. c'est le soldat qui me tenait qui dut me secouer pour m'ermppêcher de m'évanouir

« Pour cela, nous allons devoir unir nos forces avec celles mon cher frère Fûma. A nous tous nous réussirons à sauver Fantastiqua en détruisant ce mal qui le ronge. Nous devons nous préparer pour le départ, nous les rejoindrons en Nürnen. »

puis c'est le bras droit du prince. le capitaine tarod qui prit la parole. ce qu'il dit me fit sursauter

- Rassemblez vos affaires aussi vite que possible, Si vous avez de la famille, sachez qu'elle sera en sécurité au chateau. Ca m'étonnerait fort que Ragniel ne remette les pieds ici. Prenez toutes les dispositions nécessaires avant cette quête difficile. Dans une heure, nous partons pour Nürnen.

je fis un pas en avant et m'opposait a cet ordre. trop de gens ne pouvaient pas marcher ou être déplacés, ceux-la ne survivraient pas au voyage.

-capitaine avec tout le respect que je vous dois une grande partie des blessés ne pourront pas faire le voyage ! les déplacer risquerait aussi d'en achever des dizaines dont l'état est précaire et d'autres doivent encore recevoir des soins si nous voulons les sauver. partir maintenant signifierait condamner un grand nombre des blessés, donnez nous plus de temps au moins pour que nous puissions prendre des mesures pour...pour

je venais de lâcher, de tomber d'épuisement: j'avais été parmis les premiers a me mettre a soigner les blessés et l'un des derniers a arrêter. j'étais encore conscient mais je venais de m'affaler par terre. incapable de me relever ou même de terminer ma phrase

Quand je suis arrivée au château, le lieu m'a parut mort. Je ne venais pas souvent dans cette cours, sauf quand mon prince me convoquait pour une mission. Mes derniers souvenirs étaient le mariage de Fély et une autre fête en l'honneur de je ne sais quoi mais qui importait peu.

J'avais été tiré de mon entrainement par une aura malfaisante et puissante qui émanée des sous bois au alentour du château. Sur le moment, je n'ai pas vraiment réagit, inconsciente du danger vue que je connaissais un certain nombre de personnes ayant la même aura. Mais celle-ci semblait pourtant si différente... Ce qui m'y un terme à mes soupçon fut une secousse qui fit trembler la terre. Je crois qu'on aurait pu la sentir jusqu'en les terres de Fuma! Alertée par le brouhaha, je m'étais rendu a la cours, trop tard...

Des corps jonchaient le sol, je reconnaissais certains de mes camarades d'armes, des médecins s'affairaient comme ils pouvaient et le bâtiment était ébranlé et en ruine. Je n'avais pas de mots pour décrire la boucherie qui se présenté devant moi. Je ressentais une forte envie de boire du sang, à cause de l'odeur qui flottait dans l'air, mais je me contrôlais... c'était mes amis étendu là, ou mes compagnons d'arme, je me devais de les respecter. De plus, j'apercevais Thierry, qui tentait de les sauver... mais qui était responsable de tout ce massacre?
Des personnes honoraient les morts, je ne me joignais pas à eux , incapable de pleurer pour ces gens et me retirais un peu à l'écart.

Ensuite j'entendis Kanoë prendre la parole:

« Ragniel...C'est le nom du démon qui est à l'origine de ce massacre. Il a prit un plaisir malin à faire souffrir nos frères d'armes ainsi qu'à détruire notre château. Il s'est ensuite envolé lassé de tuer des êtres qu'il a estimé faibles et insignifiants... »

Ragniel....? jamais entendu parler... je manquais cruellement de culture! Moi qui faisais tout pour en apprendre d'avantage à chaque fois!

« Il est parti en direction du nord. Il est fort probable qu'il continue de détruire et tuer sur son passage. Cet être ne semble s'extasier qu'en ôtant la vie et provoquant peur et crainte. Cependant, nous n'allons pas lui laisser l'occasion de prendre son pieds avec nous. Nos morts n'auront pas été éliminés en vain. Nous allons venger nos frères et protégers les innocents de Nürnen... »
« Notre ennemi est fort. Nous sommes déterminés et forts de notre union cependant...Nous ne pouvons prendre de risque. Nous devons mettre toute nos chances de notre côté pour vaincre... Et pour cela...
« Pour cela, nous allons devoir unir nos forces avec celles mon cher frère Fûma. A nous tous nous réussirons à sauver Fantastiqua en détruisant ce mal qui le ronge. Nous devons nous préparer pour le départ, nous les rejoindrons en Nürnen. »

Quoi? mais il est fou!! Comment croire que notre prince proposait ça?
Je pense que je n'étais pas la seule à penser ça, mais tout le monde restaient silencieux alors je fit de même par respect, mais surtout parce que je ne savais quoi dire de tout ce branle-bas de combat.

Tarod prit également la parole

- Rassemblez vos affaires aussi vite que possible, Si vous avez de la famille, sachez qu'elle sera en sécurité au chateau. Ca m'étonnerait fort que Ragniel ne remette les pieds ici. Prenez toutes les dispositions nécessaires avant cette quête difficile. Dans une heure, nous partons pour Nürnen.

L'un des avantages de ma vie était que je n'avais plus de famille depuis longtemps . Quand aux dispositions, il me fallait juste ma faux et du sang. Du sang... il fallait que je demande à Thierry de m'en procurer... Il rétorqua cependant aux propos du capitaine avant que je puisse lui demander quoique ce soit.

-capitaine avec tout le respect que je vous dois une grande partie des blessés ne pourront pas faire le voyage ! les déplacer risquerait aussi d'en achever des dizaines dont l'état est précaire et d'autres doivent encore recevoir des soins si nous voulons les sauver. partir maintenant signifierait condamner un grand nombre des blessés, donnez nous plus de temps au moins pour que nous puissions prendre des mesures pour...pour

Mon médicomage préféré s'était effondré! Comment je ferais moi! Ahlala... je me demandais aussi si le prince allait changer de décision ou s'il resterait sur sa première option. J'attendais, perchée sur des décombres, le plus loin possible de la foule, qu'il donne ses ordres.
Pour la première fois de ma vie, je me sentais dépassée par les évènements et c'était dur à assumer et à avouer...

Le carnage avait cessé. Les femmes non guerrières - excepté moi - et les enfants étaient restés caché dans une partie souterraine du château, très bien protégée. Kanoë m'avait confié la surveillance et la protection de tout ce petit monde, mon fils dernier né compris dans le lot. Mon petit Liam blotti dans mes bras, j'étais restée assise devant la porte exagérément barricadé, anxieuse. Nous tous avions entendu les fracas des murs qui tombaient, les cris, les croisement de sabre, ressentis les tremblements et serré nos enfants contre nos poitrines pour les rassurer. La plupart des femmes et enfants avaient leur mari ou père lancé dans la bataille, une bataille pour défendre le château attaqué par Ragniel un démon terriblement malfaisant. Mettant ma frustration de ne pas pouvoir être parmi les défenseurs, j'avais passé mon temps assise sur un siège, berçant mon fils qui tremblait de peur. Mon premier né, Leefaen était parti avec son père quelques heures plus tôt. J'espérais qu'ils n'étaient pas rentré trop tôt de leur excursion en forêt... Plus qu'inquiète, je ne pouvais quitter cette prison protectrice tant que je n'avais pas le feu vert du prince. 4h après le début du carnage, un petit messager du prince vint m'annoncer que le démon avait cesser sa destruction et que les femmes pouvaient sortir. Il rajouta même qu'elle DEVAIENT sortir et venir prêter main forte à Thierry et ses quelques infirmiers et infirmières encore entiers pour faire don de leurs compétences de soin. Peu à peu la salle se vida. Je pris soin d'en faire le tour veillant à ce que personne ne s'y retrouve enfermé. Cette salle ne servait qu'en cas d'urgence et devait être interdite d'accès lorsque "l'orage" était passé. Mon tour effectué, je verrouillais l'entrée et repris mon fils dans mes bras pour rejoindre la cours du château.

"Maman où est papa et Lee ?"

Mon petit Liam, tout juste agé de 3 ans, s'inquiétait du sort de son frère et de son père. Certainement moins que moi car il n'avait pas conscience du réel danger que nous avions couru mais il était très attaché à nous. En remontant les marches, couvertes de gravats et de poussière, je croisais Armène, le visage en larme et mon cher Leefaen dans les bras. Elle posa l'enfant qui vint se blottir dans mes bras en pleurant.

"Ma...maman, tu vas bien. J'ai eu peur en voyant tous ces morts".

"Qui qu'est mort Lee"

"Oh tout plein de gens, c'est triste à voir mais nous allons bien nous alors ça va aller petit frère, je suis la moi et papa va très bien".

Ces dernier mots me soulagèrent comme si on venait de faire disparaître une blessure sur mon corps. SOuflant un peu, je serrais mes deux enfants avec amour. Armène pleurait en silence. Je me redressais pour la prendre dans mes bras. Elle me confia dans un sanglots que son fils était mort. Elle veillerait néanmoins sur mes fils. Elle les entraîna avec elle dans l'une des cuisines ayant échappé au désastre, entre autre, celle des domestique, pour préparer de bons chocolat chaud pour rassurer les petits. elle me promis de nous attendre, moi et mon mari dans nos appartement avec les petits encas. Libérée de mon rôle de mère, je pus alors m'appliquer à mon devoir qui était d'être auprès de mes compagnons d'arme pour leur prêter main forte. Enfin dans la salle, j'arrivais à la hauteur de Kairi, ma camarades vampires. Pour la première fois, je la sentait dépassée par les évènements. Je m'approchais d'elle et posais ma main sur son épaule.

"On va tenir bon Kairi, on va tenir bon tous ensemble".

Ne m'éternisant pas, je m'accroupis devant Thierry et le soutenu un peu.

"Eh Thierry, ça va aller, prenez un peu de repos, vous avez fait tout ce que vous pouviez pour aider ces pauvres gens. Les femmes du château vont venir vous prêter main forte, contentez vous de les diriger. Tenez..."

Je décrochais la petite gourde d'eau que j'avais toujours à ma ceinture pour mes fils au cas ou et lui tendis pour qu'il se désaltèrent. Me relevant je me trouvais maintenant face à Tarod, je l'enlaçais brièvement mais avec beaucoup de force.

"Dieu soit loué, tu vas bien. Nos fils aussi, ils sont avec Armène. J'ai peine pour elle".

Reprenant mon sérieux lié au devoir, je continuais :

"Quels sont vos projet Capitaine ?"

J'étais aller me détendre dans la forêt éternelle à l'abri des regards et des autres. Non pas que j'avais quelques chose contre eux, mais juste parce que j'en avais besoin. Saphir allongé près de moi je m'étais assise près d'un court d'eau apaisant. J'étais là, assise, depuis près de trois heures quand sous mes pieds le sol se mit à trembler. Un bruit sourd accompagna le tremblement puis enfin quelques cris. Saphir commença à humer l'air et ce mit debout, me demandant mentalement de le suivre et de me dépêcher. Nous traversâmes la forêt en courant pour rejoindre le château quand une aura tellement noir qu'elle me cloua sur place apparue. Puis, elle disparu, me laissant libre de continuer ma course, de plus en plus inquiète.

Quand j'arrivai au château, je le reconnut à peine. Une forte odeur de brulé s'en échappé, des décombres jonchaient toute la cour, mais le pire fut l'odeur de la mort qui s'en échappait. Si l'aura de mes compagnons d'arme n'avait pas étais là, j'aurais tout de suite fait demi-tour t'en l'odeur de la mort et du sang réveillaient en moi mon côté noir. Mais les auras de mes frères m’apaisèrent et je pus donc rester sur place pour écouter d'une oreille distraite le discours de notre chère prince qui parlait du démon qui avait fait cela. Ragniel, ce nom me disait vaguement quelque chose .. Vaguement. Je réfléchissait encore à ce nom quand une phrase prononcé par notre prince me figea net.

- Pour cela, nous allons devoir unir nos forces avec celles mon cher frère Fûma.

Je décrocha à la fin de la phrase partagée entre mon dégout de travailler avec les toutous a Fûma et mon excitation de revoir son bras droit.

C'est le capitaine Tarod qui me renvoya sur Terre en donnant ses ordres :

- Rassemblez vos affaires aussi vite que possible, Si vous avez de la famille, sachez qu'elle sera en sécurité au chateau. Ca m'étonnerait fort que Ragniel ne remette les pieds ici. Prenez toutes les dispositions nécessaires avant cette quête difficile. Dans une heure, nous partons pour Nürnen.

J'eus une moue dubitative en regardant autour de moi. Sérieusement, la moitié des troupes ne supporterait même pas le voyage. Apparemment je n'étais pas la seule à me dire ça car le médecin que j'avais vu s'affairer autour des corps au début pris la paroles d'une voix mal assuré :

- Capitaine avec tout le respect que je vous dois une grande partie des blessés ne pourront pas faire le voyage ! les déplacer risquerait aussi d'en achever des dizaines dont l'état est précaire et d'autres doivent encore recevoir des soins si nous voulons les sauver. partir maintenant signifierait condamner un grand nombre des blessés, donnez nous plus de temps au moins pour que nous puissions prendre des mesures pour...pour

Avant qu'il n'achève sa phrase il s'écroula. Je vis alors Fel quitter peau blanche pour se diriger vers le médicomage. Je m'approcha de peau blanche perchée sur des décombres et lui dis doucement :

- Plutôt glauque hein ? Comment on va réussir à mettre nos différents de coter pour réussir à ce battre ensemble à ton avis ?

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