Éliza avait bien planifié son voyage en Nürnen. Elle avait son iténiraire bien noté, sur une feuille en mots, mais aussi sur une carte. On lui avait expliqué plus d'une fois comment se rendre en Azilouth, on s'était assuré que l'hybride savait exactement où elle allait. Après tout, c'était la première fois que la demoiselle entreprenait un si long voyage sans sa soeur. Il lui arrivait souvent que les deux soeurs se séparent, deux voire trois jours, mais cette fois, on parlait de deux à trois semaines, si pas plus. C'était, par ailleurs, l'idée de Liz. Elle voulait voyager seule un peu, pour penser à tout ce qui lui arrivait. Sa vie était mouvementée ces temps-ci et bien qu'elle adorait partager avec sa frangine, pas cette fois.

Elle s'était donc lancé sur le chemin, visant visiter l'ancienne capitale elfique. Par ses origines, on lui avait indiqué qu'elle y trouverait beaucoup de fruits et légumes indigènes propres à la région. La pâtissière avait laissé sa passion se piquer et la curiosité gagner. Le début du voyage s'était bien déroulé. Suivre le chemin avait été facile. Elle n'empruntait que les grandes routes puisqu'elle était dans son chariot, tiré par son fidèle Anatol. Sauf qu'elle n'avait pas aussi arrangé sa quête que prévu; oubliant de vérifier combien de villages elle croiserait. Ainsi, elle ne put pas se reposer autant que voulu, ce qui expliqua qu'après ses quatre premières journées de voyage, elle n'avait dormi que deux nuits.

Ce n'était pas la première fois que la phoenix se privait de sommeil, elle y était habituée et fonctionnait même bien, sauf que son sens du jugement et son attention en étaient affectés, si bien qu'elle finit par prendre le mauvais embranchement. Au bout d'un moment, elle se rendit bien compte de son erreur puisqu'elle ne voyait pas de forêt à l'horizon alors que selon ses indications, elle aurait clairement dû. Sauf qu'elle ignorait où elle avait pris le mauvais tournant, et donc, elle réalisa qu'elle était tout bonnement perdue. Et il était trop tard pour faire demi-tour, après tout, ça ne lui garantirait pas qu'elle reviendrait dans la bonne direction sans savoir où elle était en ce moment.

Après avoir laissé un long soupir s'échapper, regrettant d'avoir refusé la compagnie de Coralie, elle décida d'assumer son erreur et continua sur la mauvaise voie, espérant croiser quelqu'un ou encore un village. Heureusement, il ne lui fallut pas grand temps avant qu'à l'horizon se dresse une silhouette. Afin de ne pas intimider la personne, Éliza descendit de sa monture -puis posa devant le cheval un seau d'eau- et s'assura que la cage de Nix était bien fermée. Puis, elle marcha tout bonnement vers l'être, pouvant discerner de plus en plus de détails à chaque pas.

Ce qui la frappa en premier fut la couleur bleutée de la peau de l'inconnu, mise en évidence par les doux rayons du soleil en déclin d'après-midi. La demoiselle n'y porta cependant pas attention, n'étant jamais venue en Nürnen, pour ce qu'elle savait, c'était peut-être très normal.

" Excusez-moi! ", s'écria-t-elle lorsqu'elle fut à quelques pas de Umah, " Bonjour! ", ajouta-t-elle avec sa voie enjouée et ensoleillée, sans oublier son sourire rayonnant. " Je suis perdue. ", admit-elle ensuite sans gêne, carte en main. " Où suis-je? ", finit-elle par demander, oubliant du coup de se présenter.

Umah était perdue. En fait, non, elle ne pouvait pas être perdue car elle ignorait tout de ce monde, elle n'avait jamais vraiment connue sa position ni planifiée où elle allait. Cela devait donc faire deux ou trois jours qu'elle marchait, seule, sans savoir si elle allait vers un village où quoi que ce soit. Sans vivre ni eau, un être d'une race moins robuste que la sienne aurait peut-être périt, mais son peuple pouvait survivre a des conditions bien poire. Après tout, les moines de son peuple pouvaient faire des jeûnes d'un mois, sans manger ni boire, sans mettre leur santé en péril.

Mais ce qu'elle n'avait pas prévue, et qui la gênait visiblement, était la chaleur. Sur son monde, on était en automne, les jours se rafraîchissaient donc. Elle s'était donc habituée à une température plus basse. Et bien qu'elle pouvait vivre sans problème quelques jours de plus sans manger ni boire, elle devait avouer qu'elle ne refuserait pas un bon repas chaud et un bon cru de son pays.

Perdue dans ses pensées (elle ne comprenait toujours pas pourquoi deux frères se livraient une guerre sans merci), elle ne remarqua pas qu'un voyageur arrivait, au loin. Mais elle finit pas entendre le bruit des sabots sur le sol. Curieux, croyant qu'il y avait peut-être un membre de son peuple dans les environs, elle se tourna et vit une étrange bête à quatre pattes, tirant un chariot. Curieuse, elle regarda l'animal avec un intérêt non dissimulé, tellement obnubilée par la nouvelle créature qu'elle sursauta quand la femme lui parla.

Ses tentacules faciaux se tendirent, signe qu'elle était timide. Sa queue bougeait doucement derrière son fessier. Elle pencha la tête sur le côté et examina la nouvelle venue, encore une fois avec intérêt. C'était une autre femme à la peau pâle, comme l'Elfe qu'elle avait croisée plus tôt, lors de son arrivée en ce monde, mais pas tout a fait pareil.

''Euh....Bonjours?'' répondit-elle timidement.

Devant l'air enjoué et ensoleillée, sa timidité fondit comme neige au soleil et bientôt, ses tentacules faciaux se détendirent, tout comme elle. Mais l'inconnue lui demandait où elle se trouvait. Voilà une question qu'elle-même aurait posée, si elle avait eu le temps.

''Je.... Je ne suis pas de la région, madame. En fait, j'ignore où je suis depuis mon arrivée.'' admit-elle.

Elle lança un regard au cheval, puis regarda l'inconnue.

''Quel est cet animal? C'est une bête magnifique!'' s'exclama-t-elle.

C'est alors qu'elle réalisa qu'elles ne s'étaient pas présentées, ce qui était considéré comme impoli par son peuple, les Eldarii. Elle inclina donc poliment la tête.

''Je me nomme Umah, de la Maison Nésardo, du peuple des Eldarii.''

Elle observa les cheveux flamboyants de sa compagne de route, n'ayant jamais vu cette couleur auparavant.

''Vous n'êtes pas une Elfe, non?''

Pour le moment, elle n'avait vue qu'une Elfe, alors elle ne connaissait pas les autres races de ce monde. L'inconnue ressemblait un peu à l'Elfe, dans un sens; peau pâle, un physique plutôt semblable, mais avec des différences physionomiques minimes. C'était une belle femme, elle pouvait le deviner même si elle ne connaissait pas son peuple. Elle pouvait aussi dire que ce n'était pas une militaire, ce qui était une bonne chose, car un militaire l'aurait probablement interrogée et elle n'aurait pas pu répondre, ne sachant pratiquement rien de l'endroit. Et être accusée d'être une espionne pour le solde d'un fratricide qu'elle ne connaissait pas n'était pas vraiment dans ses plans de vie.

Dommage, l'inconnue était aussi perdu. Quoi que, c'était probablement mieux qu'elle l'eut rencontré alors. Après tout, bien qu'elle n'eut pas réussi à la suivre, Éliza avait une carte, un chariot et une monture, sans compter des vivres. À deux, peut-être pourraient-elles s'orienter? L'hybride s'apprêtait donc à étaler son morceau de papier lorsque l'inconnue s'informa sur la race d'Anatol.

" Un cheval... ", dit-elle incertaine, trouvant la question étrange. Même elle qui avait grandie en campagne reculée connaissait les chevaux, mais bon, Liz n'était pas là pour juger. " Merci. ", ajouta-t-elle donc à la remarque quant à la beauté de l'étalon. Elle ignore si elle devait dire autre chose, puis la dame bleue se présenta. À son tour, la phoenix réalisa qu'elle avait aussi oubliée de s'introduire à Umah, ce qu'elle fit sans se faire prier.

" Éliza! ", dit-elle avec énergie, tendant sa main droite à l'Eldarii afin de lui serrer la main. " Éliza... De la maison DesChamps... Du peuple de Miräh. ", ajouta-t-elle maladroitement, un peu à la blague, pour imiter la longue présentation de la femme. Elle ne cherchait pas à l'insulter, loin de là, simplement elle avait trouvé que la présentation était amusante et elle avait voulu se divertir.

Finalement, Umah lui demanda si elle était une elfe, à quoi l'hybride laissa échapper un court rire tout en touchant ses oreilles par réflexes, se rassurant quant à leur longueur.  " Je suis humaine... ", dit alors Éliza, perplexe. N'y avait-il pas d'humains en ces contrées? Quoi que, la dame n'avait-elle pas indiqué ne pas venir du coin? Peut-être venait-elle d'un endroit où il n'y avait pas d'humains. C'était étrange mais pas improbable. Par ailleurs, Liz ne s'était pas étendue sur sa race. Elle ne cherchait pas à mentir, ni dissimuler son identité, elle avait répondu en toute honnêteté considérant ses connaissances quant à sa personne. Après tout, elle ne désirait pas se présenter à tout être en disant : Je suis humaine, je crois. Du moins, à moitié. C'était plus simple de ne pas s'y éterniser.

" N'as-tu jamais vu d'humains? ", confronta  sans gêne Éliza, curieuse. Par ailleurs, sans vouloir être impolie -et je ne parle pas du tutoiement ici-, la demoiselle scruta lentement Umah. Elle tenait, aussi, toujours la carte dans ses doigts. Lorsqu'elle serait éclairé sur l'étrange commentaire racial, l'hybride prévoyait tenter -avec l'aide de la dame bleue- de déterminer où elles étaient afin de trouver un village.[/color]

L'animal était donc un cheval, une monture d'après ce qu'elle pouvait voir. Avec une curiosité non dissimulée, Umah s'approcha de l'animal et posa une main sur son encolure, puis sourit comme une enfant. Elle adorait déjà cette bête, qui la fixait de ses grands yeux bruns. Elle lui caressa la tête d'un geste affectueux et sourit à sa mystérieuse compagne.

''Chez moi, il n'y a pas de tels animaux. Nos montures sont des bêtes appelées les Talbuks. Imaginez un cheval mélangé avec un bouc, et couvert d'une longue fourrure, et vous avez un Talbuk.''

Puis Éliza se présenta enfin, tendant la main droite. Umah observa sa main avec curiosité, ne comprenant pas la portée du geste; il n'y avait pas de poignée de main chez les Eldarii. La jeune Eldar observa donc la main tendue pendant quelques secondes puis l'imita, tendant la main droite à son tour, ne sachant que faire d'autre.

''Je suis enchantée de faire votre connaissance, Dame DesChamps. Votre nom est, je dois le dire, beaucoup plus doux à l'oreille que les noms de certaines Maisons de mon peuple. Si vous saviez, essayer de prononcer la Maison Iarveroth'eran'ti.''

Éliza déclara alors être une Humaine. Par la Lumière, une autre race! Ce monde semblait débordé de peuples différents. Jusqu'à présent, elle n'était pas déçue du voyage. D'abord une Elfe, maintenant une Humaine. Et l'Elfe avait parlée des Anges et des Dragons. Tant de choses qu'elle avait a découvrir!

Puis Éliza lui parla à nouveau, lui demandant si elle avait déjà vue des Humains avant, ce qui la tira de ses pensées. Elle secoua la tête.

''Jamais. Dans mon monde, il n'y a que quatre races. Il y a les Eldarii, les Drakyris, les Annunaki et les Morlocs.''

Voyant la carte, Umah s'approcha. Elle voyait bien des mots inscrits sur celle-ci, mais elle ne pouvait pas les lire. Si sa langue et la langue de ce monde étaient semblable, ce n'était pas le cas de l'écriture, comme elle pouvait le voir.

" Étrange ", admit à voix haute Éliza lorsqu'elle tenta d'imaginer le Talbuk. Elle n'avait, évidemment, jamais vu de telles créatures. Quoi qu'à la façon dont Umah observait Anatol, l'hybride se dit que peut-être trouvait-elle son cheval étrange. Différents lieux, différentes créatures, c'était ce qu'elle assumerait dans le futur afin d'éviter des malaises. Elle avait encore beaucoup à apprendre sur Nürnen apparemment.

Par ailleurs, Liz remarqua l'hésitation lorsque l'Eldarii lui tendit la main, ou du moins, le délai. Néanmoins, elle ne manqua pas d'empoigner cette dernière et de convenablement lui serrer la main. Afin qu'elle ne se sente pas mal à l'aise, la phoenix prit soin de ne pas faire trop durer l'interaction. Puis, à la demande - probablement rhétorique- de la dame en bleue, la jeune femme tenta de reproduire le nom qu'elle venait de dire. " I-or-vé-ross-eranne-ti ", prononça-t-elle donc, évidemment sans succès, après quoi elle laissa échapper un court fou rire, constatant la difficulté dont l'avait prévenue son interlocutrice.

" Attends... Ton monde? ", demanda finalement la jeune femme. Ne voulait-elle pas dire région? Probablement que son monde voulait dire Nürnen. Était-ce ce que tous les gens d'ici usaient comme mot? Pourquoi pas nation? Elle la laisserait répondre, perplexe. Après tout, on lui avait indiqué que les elfes avaient une ancienne capitale en ces terres neutres, alors il lui semblait très particulier que seules quatre races s'y trouvent, n'incluant pas les dits elfes.

Ensuite, elle étira bien la carte. Il n'y avait pas beaucoup de mots -elle avait des instructions écrites, mais ailleurs- outre les noms des villes et villages. C'était une carte après tout, beaucoup de dessins et les routes principales étaient plus foncées. Finalement, son trajet prévu était en rouge. " Alors, voyons voir... ", dit d'abord Éliza en observant rapidement ce qui l'entourait. Elle tentait de repérer l'endroit où les deux femmes se trouvaient, sachant qu'elle n'avait pas quitté les grandes artères. " J'ai aperçu un fleuve il y un bon moment... Il n'y en pas beaucoup... ", pensa-t-elle à voix haute, mais elle devait admettre ignorer où le cours d'eau se trouvait sur le dessin. " Sinon, je n'ai pas vu de forêt très grande... ", ajouta-t-elle, un peu irritée en constatant que ses souvenirs ne l'aidaient pas du tout. " Et toi? ", finit-elle par demander à Umah, espérant que cette dernière aurait vu un lieu qui pourrait les aider à trouver où elles étaient.


[ HJ: Ugh, les murlocks >.> Ce que je les hais. Mais je les hais. La haine que je ressens à leur égard n'a pas de limite. Pire. Chose. Au. Monde. ¬¬ ]

Quand Éliza lui serra la main, Umah l'imita, ne comprenant pas trop ce que cela voulait dire. Probablement une sorte de salutation, jugea-t-elle. Et bien, à chaque peuple ses façons de saluer. Puis Éliza tenta de prononcer le nom qu'elle lui avait dit et éclata de rire, ce qui fit aussi rire l'Eldar.

''Vous voyez, votre nom est beaucoup plus agréable que ce genre de noms-là.''

Puis Éliza émit sa curiosité à propos de ce qu'elle avait dit, à propos de son monde. Elle hocha la tête. Comment expliquer qu'elle venait d'un autre monde? Et bien, elle pourrait lui expliquer la méthode que son peuple utilisait pour créer des 'portails dimensionnelles' reliant divers mondes, mais elle se dit que ce serait peut-être trop compliquer.

''Je suis venue en ce monde par un portail magique créer par ma Maison, pour mon rite de passage à l'âge adulte.'' dit-elle, pour rester simple.

Puis elle observa la carte et ouvrit son sac, sortant la petite carte que lui avait donnée Natika. Elle n'avait rien comprit à la carte, alors elle ne s'en était pas vraiment servit jusqu'à présent.

''J'ai vue une rivière et une forêt, de ce côté.'' dit-elle en pointant derrière elle. ''Et il y avait deux grosses montagnes l'une à côté de l'autre.''


(( Pas Murlocks, mais Morlocs. Comme les créatures dans La Machine À Explorer Le Temps de H.G. Wells lol, mais je te comprend, j'aime pas les Murlocks non plus ))

Le concept de portail magique semblait étrange pour Éliza, mais elle se contenta de répondre. " Et bien, j'espère que le voyage fut plaisant. ", accompagnant ses mots d'un sourire sincère. Il lui était déjà arrivé de voyager à travers une sorte de portail, pour se rendre à Rive en fait, et elle n'avait pas tant aimé l'expérience. Et comme c'était la seule chose dont elle pouvait user pour imaginer le voyage de la dame en bleue, elle lui souhaitant que cette dernière eût trouvé le déplacement plaisant. Du moins, un peu.

De retour à la carte maintenant. Charabia, et ce, même si elle en comprenait tous les mots. L'hybride observa, lorsqu'elle fut déployée devant elle, la différente carte d'Umah. En fait, les deux se ressemblaient hautement -évidemment- mais celle que tenait son interlocutrice semblait plus détaillée que la sienne, ce qui expliquait que plus de mots s'y trouvaient. Des noms de lieux, surtout, et quelques petits hameaux. Après tout, le bout de papier dans les mains de Liz avait été dessiné pour son voyage, à main, et seuls les détails qui étaient sensés lui être utiles avaient été inscrits.

Doucement, ne voulant pas l'arracher des doigts de l'autre dame, la pâtissière avait pris la carte et tenait maintenant les deux côtes à côtes. Elle observa -avec beaucoup de concentration, contrairement à son habitude- les bouts de papier, en hochant la tête aux dires d'Umah. Elle y ajouta même quelques " hum hum. ", tout en pensant. Au bout d'un court moment, elle détermina où elles étaient, environ. Elle ne pouvait pas dire exactement où, certes, mais elle savait sur quel chemin. Elle n'était pas certaine de comment retourné où elle devait se rendre, mais en se fiant à l'image devant elle, si elles allaient vers le nord, elles croiseraient un petit village non loin. Les habitants pourraient donc les éclairer.

Elle redonna la carte à la dame puis se dirigea vers son chariot, rangeant sa propre carte en marchant. " Il y a un village, dans cette direction. ", dit-elle en pointant le nord, ou du moins, ce qu'elle croyait le nord. " En cheval, nous pourrions y être dans environ... ", elle regarda Anatol et fit une estimation. " 30, voire 45 minutes. ".

Elle déposa sa carte dans le kyoske sur roues, puis prit le seau d'eau de cheval, s'apprêtant à le ranger. " Il y aura des villageois qui pourront nous éclairer. ", ajouta-t-elle, optimiste. Après tout, avant qu'elle ne quitte la ferme de ses parents, elle n'aurait probablement pas pu éclairé un voyageur perdu. Mais sur un village entier, au moins une personne devrait être en état de les diriger. À ce point, la phoenix réalisa qu'elle avait parlé en tenant pour acquis que l'Eldar l'accompagnerait, ce qui était impoli. " Oh. Euh. ", dit-elle maladroitement. " Si tu veux venir avec moi, évidemment. ", ajouta-t-elle en usant la marche de côté pour monter dans le chariot et y placer le seau qu'elle avait vidé à l'extérieur.

Elle s'assoyait normalement sur la scelle du cheval, mais si Umah la joignait, elles s'installeraient sur le banc prévu à cet effet, au-devant de son kyoske. Sur ce, Liz attendit la réponse de la dame, toujours dans son chariot. Si elle le joignait, l'hybride l'aiderait à embarquer et elles partiraient. Si elle refusait, Éliza descendrait pour aller à la saluer et, avant de quitter, prendrait le temps de s'assurer qu'elle serait capable de se débrouiller.