Comme d'habitude, dans mon foret, je saute de branche en branche. Je sens le vent dans mes cheveux grâce à ma vitesse mais malgré celle-ci ma course est silencieuse. Mes oreilles entendaient le vent et mes yeux voyaient les choses en très rapides. Mes yeux s'arrêtèrent surs une forme autre que l'herbe et les buissons. Un animal peut-être? Je m'arrêtais et regardais ce qu'il y avait. Une jeune femme se tenait là : Elle était plutôt jolie avec ses cheveux roux et sa peau légèrement bronzée quasi parfaite. Que faisait-elle ici? Se promenait-elle juste? En ce moment je reçois de plus en plus de visiteurs dans la forêt, plus personne ne doit avoir peur de la légende de "l'enfant du mal" depuis que je ne fis plus aucune victime humaine à cause de mon âge régressant de plus en plus. Était-elle d'une armée? Je la voyais mal chez Fûma avec son air gentil, mais on ne sais jamais.
Je me mettais juste sûrs la branche devant elle qui frémissait légèrement, j'avais frôlé les feuilles, puis je m'essayais pour me laisser tomber en arrière et me mettre à l'envers juste devant la femme. Moi-même j'étais surprise de la proximité de nos visages, c'est limite si je me serais pas cognée à elle.

-Qui êtes-vous!?

La femme semblait gentille et bien attentionné, elle me proposait une pâtisserie et comme tout le monde, bien sûr, elle me demanda si je m'étais perdu.
Je descendais de mon arbre en me laissant tomber, la branche n'était pas si haute que ça et il y a plus de peur que de mal à tomber de là. Ensuite je me relevais et regardais les habit de la jeune femme tout en parlant.

-Désolé je ne supporte pas les pâtisseries... Je ne suis pas perdu.

A vrais dire le nom qu'elle m'a donner au début n'était pas raiment ce que j'espérais, j'aurais plus voulu l'armée, comme ça j'aurais pus savoir si je devais la prendre comme une allié qui m'ai interdit de tuer ou comme un ennemis que j'aurais surement tué immédiatement.

-Je m'appelle quamarie

Mon nom ne devrait pas lui dire grand-chose de toute façon.

Elle ne supportait pas les pâtisseries? C’était dommage, voire triste. Surtout que Liz n’avait pas pensé apporter autre chose que des sucreries. Elle n’avait donc rien d’autre à offrir à l’enfant. Car après tout, pour l’hybride, Quamarie n’était rien d’autre qu’une enfant et ça expliquait qu’elle la traitait ainsi.

« Tu n’es pas perdue? », répéta-t-elle, son ton laissant transparaître la surprise que ressentait la femme. « Ta maison est dans la forêt? », ajouta-t-elle, tentant de déterminer si tel est le cas. Pour la demoiselle, il était évident que la petite ne vivait pas dans cet environnement, sans maison ni parents. Ce n’était qu’improbable. Et advenant que tel soit le cas –ce qu’elle n’espérait pas-, elle se dit qu’elle pourrait toujours amener la gamine avec elle au palais de Fûma. Non pas qu’elle savait ce que le prince ferait de l’enfant –voire même s’il accepterait qu’elle lui apporte ainsi une orpheline sans raison-, mais elle se dit que ce serait mieux. Sauf qu’assez de pensées négatives, elle devait avoir des responsables dans les environs. Après tout, Éliza enfant avait souvent erré en forêt sans surveillance parentale. C’était normal, non ?

« Et bien Quamarie, je suis enchantée. », lui dit la phoenix, toujours accroupie pour être au niveau de Quam, le sourire sincère aux lèvres et la voix enjouée. « Dis moi, Quamarie, que fais-tu seule dans la forêt? », elle s’était décidé de confronter la petite malgré tout. « C’est dangereux, tu sais. Il y a peut-être des méchants adultes », elle voulait dire des brigands, « ou des animaux sauvages et agressifs… » , elle fit une très brève pause. « Tes parents doivent s’inquiéter. », finit-elle par ajouter, toujours convaincue que l’être devant elle avec des parents non loin.