Ce qu'il y a après la mort ? Une autre perte de temps d'après moi...[PV Azazel]

Moi qui ai toujours attendu mon dernier souffle de vie avec impatience, je me retrouvais à tenter de lutter contre mon trépas. À m’accrocher à ce souffle dont j’avais tant rêver de voir arriver, la rage au ventre face à cet injustice qui m’avait poursuivi tout au long de ma misérable vie. Pour finir écrasée et les os broyés par un golem appartenant à l’homme à qui j’avais juré allégeance. Abandonné par celui qui m’avait promis protection, poussée à bout jusqu’à ce que ma rage m’aveugle complètement et me fasse refaire ce même geste qui autrefois m’avait poussé au désespoir. J’avais si longtemps attendu ce moment, et maintenant que je le frôlais, je ne voulais plus partir.

Un dernier soupir et plus rien, mes yeux encore ouverts comme si je tentais de m’accrocher à quelque chose, plus aucune pensée, plus aucune douleur, plus de culpabilité, plus de rage, rien, le néant, si je me sens bien . Comment pourrai-je le savoir, je ne sais même plus ce qu’est cette sensation. Je pensais pouvoir les revoir, mais seules les ténèbres m’entourent, peu à peu, je tombe dans l’oubli, je n’existe plus.... je ne suis plus rien.

Corps jeté dans un caveau et laissé à l’abandon, personne ne le pleurera, qui le ferait ? Qui pourrait ressentir de la compassion pour une créature délurée ayant tué mère, sœur et fille ? Mon corps devrait commencer à se décomposer, je ne serais bientôt plus qu’un lointain souvenir pour ceux qui m’ont connue et encore, peut-être m’ont-ils déjà oublié à peine jeté dans la tombe.

Cet étrange, je suis morte mais pourtant je continue à penser, à comprendre ce qui se passe, je commence même à avoir l’impression de respirer, je ressens la douleur vive de mes côtés brisés. L’impression que mes poumons se gorgent de sang, j’ai envie de cracher, mais je ne le peux pas. C’est donc ça qui m’attend ? Garder à vie cette sensation de mort ? Mes côtes continuent à me tirailler, j’ai l’impression qu’elles se déplacent, j’ai un peu plus de facilité pour respirer, mais je ressens toujours cette compression douloureuse de mes poumons, comme si un poids lourd était assis sur moi, je suffoque, pourquoi est-ce que je suffoque, ce n’est pas logique, ce n’est pas normal, je ne devrais pas être en paix ? Ne plus rien ressentir; ne plus rien penser . Je suis sûr d’avoir les yeux ouverts. J’en suis certaine. J’ai l’impression de sentir quelque chose de froid dans mon dos; je suis bloqué. Si je pousse sur mes bras, je rencontre un obstacle, je n’arrive pas à savoir ce que c’est. Et cette douleur dans mon ventre en insupportable, pourquoi est-ce que je la ressens, je n’ai jamais senti la douleur d’Aeon avant ça. Comment faisait-elle pour supporter ça ?

J’ai beau pousser sur mes bras, je n’arrive pas ma relever mais où est-ce que je suis ? Que se passe-t-il ? J’ai beau griffer le plafond, je sens que c'est de la pierre, je suis en train de m’arracher les ongles. Je sens le sang perler contre mon visage, j’ai beau essayer de pousser avec mes jambes ou mes genoux. mais à part m’arracher la peau, je ne fais rien d’autre. Je m’énerve mais rien à faire, je suffoque et plus je me débats, moins j’arrive à respirer. La panique me prenant, je continue néanmoins à gratter le plafond. j’ai peur, je ne comprends pas ce qui se passe. J AI PEUR ! Cette émotion ne faisait pas partie de moi avant… Je ne comprends pas. J’ai beau hurler ma rage, donner des coups, les larmes ses mélanges au sang présant sur mon visage.
Je serais encore vivante, mais pourquoi serais-je enfermée ? Cette à l’instant que je compris, je suis morte, donc je suis enfermé dans un caveau, personne ne m’entendra donc, personne ne viendra m’aider, personne ne se risquerait à libérer un être tel que moi.
Quelle plaisanterie !
Je me retrouve par je ne sais quel miracle encore en vie, mais je vais finir par retourner ou j’étais par manque d’oxygène.

J'avais réussi à guérir des blessures infligées par le maudit golem d'os de ce nécromancien de pacotille qui c'était excusé en me soignant. Un fois en état de pouvoir combattre, je l'avais remercié, pour pouvoir garder ma couverture, et était partie dans l'intérêt de me renseigner un peu plus sur l'avancé de la tare qu'avait crée Oshi. Mais, parmi cela, j'avais un autre intérêt en tête.

Une fois avoir cherché en ville quelques informations, je m'étais dirigé vers le lieu où reposait une certaine connaissance. Ce lieu était sombre, sentant le renfermé et la poussière. Je marchais dans ce lieu calme avec le seul bruit des claquements de mes bottes et du bruit lointain de la ville de nuit. J'arrivais à mon but. Un imposant cercueil en pierre, gravé finement avec comme couvercle, un gisant représentant ma connaissance. Un léger bruit de grattement contre la roche et un cri étouffé par celle-ci. Heureusement que mon oreille était assez fine pour entendre cela sinon je serais reparti bredouille.

Je souri, posant mes deux mains sur la partie supérieur du gisant et je poussait cette pierre assez lourde pour me résister mais assez légère pour se laisser déplacer dans un raclement morbide et solennel. J'entrouvris suffisamment le tombeau pour laisser passer la personne qui se trouvait dedans mais pas pour faire tomber le couvercle. Je lui dit, avec un grand sourire :

-Il semblerait que la Mort n'est pas voulut de toi, Aeon. Enfin, devrais-je dire plutôt cela au démon qui est maintenant en possession de ton corps ?

Je n’avais pas entendu la personne se rapprocher du caveau, sans quoi, je n’aurais su dire, s’il fallait crier pour être entendue, ou me taire au cas où cette personne voudrait s’assurer à ce que je ne puisse plus jamais crier. Mais dans ma panique je ne l’avais pas entendu marcher. Je me figeais soudainement quand le raisonnement du couvercle retentit, bouchant mes oreilles pour atténué se bruit horrible.

La lumière quoique sombre vu qu’il fait nuit s’engouffrant dans le caveau, je me redressai la moitié du corps dépassant de la pierre, j’enroulais mes bras autour de ma taille grelottante. Tout en regardant Azazel surprise et mécontente. Merde avant je ne ressentais jamais le froid ! Pourquoi je ne suis pas habillée ? Ils ne m’ont pas foutu de vêtement sur le dos ou quoi . En regardant vers le fond de la tombe, je remarquai alors les multiples touffes de poils beiges…j’ai été enterrée sous ma forme animale.

Je m’extirpai du creux de pierre, retombant de l’autre côté et au pied du démon, me collant le dos contre la paroi froide, grelotante, je ne comprenais pas pourquoi je ressentais toutes ces sensations maintenant.

-Au contraire, la mort nous voulait tous les deux, mais je n’étais pas d’accord avec elle…

Je tentai de me redresser, mes jambes tremblantes, j’ai l’air aussi fébrile qu’un jeune faon, me retenant contre le caveau. Mes mains, mes pieds et mes genoux me fondent atrocement mal et je ne supporte pas ça, avant je ne ressentais pas la douleur, je ne savais pas ce que c’était. Ce n’est plus le cas apparemment et aussi dangereuse puis-je l’être ! Ne pas savoir supporter la douleur en serait très gênant. Lui aussi avait été blessé et apparemment il se portait déjà mieux. Combien de temps ? Combien de temps ai-je passé là-dedans ?

-Je suis ici depuis combien de jours ?

Lui demandai-je la voix tremblante, j’ai un peu de mal à replier les genoux vus leur état à cause du frottement dans le caveau et mes mains sont bien endommagées elles aussi. Je les gardais en l’air sans trop savoir quoi faire. Serrant les dents et jurant pour estomper la douleur comme je le pouvais.

Je regardai Azazel qui devait s’attendre à retrouver le démon auquel il avait eu à faire avant et pas à ce truc que je suis devenu. J’ai ravi que la fusion entre mon esprit et le corps de l’eikkyuu se soit fait mais j’en voyais déjà les inconvénients.

Je regardais le pathétique pantin dénudé qui tentait de sortir de sa tombe. Celui-ci se vautra en s'appuyant sur son ancienne demeure tout en me répondant sur sa "mort". Cette misérable chose était parcouru par la douleur, aussi pathétique qu'un esclave sous la charge. Mais ce misérable insecte me dit :

-Je suis ici depuis combien de jours ?

je lui souri en disant :

-Le temps que tout le monde soit soigné, il a fallut attendre 3 jours pour que l'on puissent au moins bouger. Après ce délai, il a fallut t'enterrer vu que toi et ta fille était encore dans la morgue pour les derniers rites avant l'enterrement. Pour Danaé, ses restes furent brûlés une nouvelle fois et ses cendres se trouvent dans une urne dans ces catacombes. Quant à toi, tu fus mise dans un des tombeau présent en ces lieux. Ensuite, il m'a fallut plus d'une semaine pour pouvoir être en état de combattre et donc partir chercher des informations dans la ville et ses alentours. Au final, tu es restée pour morte pendant 3 semaines.

Je rapprochais mon visage de celle-ci et lui demandais pour ma part :

-A part cela, es-tu en état pour marcher en ville, à part ta nudité qui ne va pas durer longtemps ?

Je sortis de mon sac une couverture noire de quoi elle puisse se couvrir pour l'extérieur.

Toujours le mot pour rire et ce regard qui me sort par les yeux, je suis maintenant un démon et je lui dois obéissance mais qu’est-ce que j’aimerai pouvoir lui doté le cul pour le faire tomber de ses grand chevaux. Maître des enfers hein ? Ben qu’il y retourne, n’avait-il pas été banni ? S’il a dut prendre le corps d’un autre c’est parce qu’il était trop faible pour s’échapper de là où il était surtout…Bon je n’avais pas à me moquer de lui sur ce point, j’étais bloqué par un simple caveau. Il eut la grâce de me couvrir, c’était déjà ça, mais comme il me le fessait remarqué, je n’étais pas vraiment en états pour me déplacer tout de suite.

-Ho mille excuse seigneur, je n’ai pas eu la chance de me rétablir pendant trois semaines, mais plutôt à m’écorchée vive dans mon tombeau !

Sur ce je lui avançais mes mains et agitais lentement mes jambes, pour lui faire remarquer les lambeaux de chair pendants surtout à mes genoux. Et même si j’avais gardé mon pouvoir de guérison, je ne pouvais de toute pas me soignée moi-même. Je jurai mentalement en tentant de me relever, titubante sur mes jambes, le sang continuant a coulé le long de mes mollets et tachant le sol.

-Je ne voudrai surtout pas te freiné dans ta quête perdue, mais je doute que je puisse t’être d’une quelconque utilité avec des morceaux arrachés. Et tu n’as pas vraiment le choix de faire un peu attention à moi…ce n’est pas comme si j’étais la seule à te suivre pour l’instant.

Je lui lançais un petit sourire en coin, certes ils pourraient en trouver d’autres, mais si cela était aussi facile, il en aurait déjà d’autre des suivants alors que là il n’as pas le choix que faire avec moi pour l’instant et ne pas trop se la joué parce que jadis il avait été notre maître à tous.

Je laissais la petite imbécile se moquer de moi en montrant ses genoux et ses mains ensanglantés pour montrer à quel point elle était inutile en ce moment mais que j'avais besoin d'elle. Je me rapprochais d'elle encore plus près, ma bouche contre son oreille et lui dis calmement :

-Ton problème peut s'arranger.....

Et je posais sèchement mes mains enflammées sur ses genoux pour cautériser les plaies. Je fis de même avec le reste des ses plaies ouvertes en évitant certains endroits, au cas où ils ont une utilité, pendant qu'elle était évanouie à cause de la vive douleur que causait la brûlure.

Une fois ma tâche fini, je la pris comme un vulgaire sac sur mon dos en prenant soin de la cacher avec le tissus. Je fermais la tombe et partie en direction de la pénombre de la nuit. Une fois à l'extérieur, je pris soin d’éviter les ruelles trop fréquentées pour aller vers un lavoirs. Une fois arriver à celui-ci, je jetais mon boulet dans les eaux froides de celui-ci pour la réveiller, en prenant soin de garder son "habit" dans mes mains.

-Debout, larbin, on a pas toute la nuit pour quitter cette ville en toute discrétion.

HRP:

Il ne réagit pas mes piques, du moins pas en parole, il résout mon problème en cautérisant mes plaies à vif, ne mais attendant pas, je lâchai un bref cri avant se céder sous la douleur. Ne me rendant pas compte de la suite, je ne remarquai donc pas qu'il me transportait ailleurs, et ne m’attendait pas non plus à ce qu'il me jette dans l'eau glacée pour me faire revenir à moi.

L'eau me fit l'effet de millier d'aiguilles dans mon corps et je me réveillais en sursaut, et d'un bon sorti du bassin. Je l'aurai assassiné pour ça mais je me tenais cambrée devant lui alors qu'il me fixant clairement fière de lui en me tendant le tissu qui me couvrait pour l'instant. Je le lui arrachai des mains, en lui grondant dessus, agitant frénétiquement ma queue. Je m'en roulais dans la cape, le fixant le regard plus que mauvais.

-Sers-toi de la peur pour faire obéir les autres ! Mais pas avec moi, avec ce comportement tu risques juste de repartir à Zéro ou que je monte moi aussi un clan pour t'anéantir toi ! C'est à au mode pour le moment j'ai l'impression.

Je m’essuyais brièvement, mais je ne pouvais pas rester comme ça et avec des brûlures pareilles, je vais être vite gênée dans mes mouvements, je boitais hors des rues, il me faut de la sauge pour commencé et des quoi faire un bandage.

-Le feu n'est pas la solution à tous, tu as vu ce que ça donne . Comment veux-tu que je ne boite pas après ça ? ma peau ne se refera pas de cette façon. Faut vraiment t'enseigner autre chose que la manipulation et les envies de domination mon grand !

Je souris sur le moment, cette petite chose insignifiante avait des crocs. J'allais lui répondre lorsqu'un sifflement se fit entendre. Soudainement, dans notre tête raisonna :

-Tu te crois ssssssi maline, jeune impertinente. Ssssssoit un peu plus flexsssssible envers notre Maître à toussssss. Il t'a tout de même ssssorti de csssssette tombe où la Mort aurait pu te cueillir de façon plus douloureusssse. Après, il t'a sssssauvé de csssse trou, il pourrait toujours t'y renvoyer. Csssssserte, il a besoin d'un pion comme toi, mais je penssssse que quelques sssssssemaines en plusssss dans ta dernière demeure ne peinera pas notre Seigneur.

Je souris à ces paroles. Cet être avait bien gardé sa langue de vipère malgré tout ce temps. Je vis le cobra royal glisser le long du lavoir avant de me rejoindre et de se poster sur mon épaule. Je lui dit :

-A ce que je vois, Apophis, tu as toujours su m'enlever les mots de la bouche. Il est vrai que cette pauvre chose n'est pas assez reconnaissante malgré la liberté que je viens de lui offrir.

je tournais mon regard vers elle :

-Peut-être voudrais-tu retourner une semaine ou deux dans ta petite tombe, le temps que tu saches mesurer suffisamment tes mots à mon sujet, petite chose ?

Je m'approchais d'elle pour écouter sa réponse et, peut-être, la ressaisir pour refaire un tour dans les catacombes.

J'attendais un peu plus de révolte de la part d'Azazel et me les gelant vraiment de trop je changeai de forme pour revêtir celle de la créature écailleuse et poisseuse. Quoique en meilleurs état cependant, étant donné que la version "normal" n'existe plus. C'était déjà plus supportable comme ça et surtout je n'aurait pas a ma cacher derrière une cape et plus facile a me déplacer aussi.

Je sursautais en entendant un sifflement reptilien et restait ahurie devant le long cobra qui remontait le bras d'Azazel pour se nicher sur ses épaules...et m'insulter à ça place. Je relevait une babine riant, alors donc, il se les joue dresseur d'animaux maintenant ?

-Je te laisse donc à ce point sans voix, que ton animal de compagnie se sentent obliger de m'insulter pour te donner plus d’impacts sur tes paroles ? Et en quoi devrai-je te remercié de m'avoir sortie de ce caveau ? Si mes souvenirs sont bon, c'est aussi par ta fautes que je m'y suis retrouvée. Tu es prétentieux, mais personne acceptera de suivre et servir, une sale gosse pourris qui à besoin de l'aide d'un serpent pour se montrer cruelle.

Je me relevai en m'ébrouant.

-Soit, si ma vulgaire carcasse ne t’intéresse pas, alors je vais repartir de mon coté, contrairement a toi, je n'ai besoin de personne pour subsisté...

J'ai surtout remarqué a quel point ça ruines une vie...la famille, les amis ? Tss rien de bien intéressant au final. Je me stoppai et tournai assez ma tête pour le voir d'un coté.

-Et pour rappelle! Lucifer est notre maître toi, tu n'es qu'un paria.

Elle continuait encore à me faire face cette petite chose. Je la dévisageais, plongeant mon regard de braise dans le sien, enfin une partie de celui-ci. Je lui dit :

-Soit, fait ce que tu veux pauvre créature. Tu peux partir, le monde est assez vaste pour trouver des personne un peu plus ouverte à mes paroles. Je te souhaite bon courage dans ta vie. Puisses-tu survivre assez longtemps dans un monde aussi hostile pour une créature de ton genre.

Je m'éloignais d'elle et rajoutais :

-J'ai oublié. Je suis certes seul mais je garde un avantage, Rosiel m'aide donc je n'aurais aucun problème avec Oshi. Or toi, tu es seule, aussi seule que tu as été lorsqu'on t'a enterré. Si tu fais trop de vagues, ce qui va être certains, rien ne te protègera des ennemis qui te seront envoyés pour t'éliminer. Tu as peut-être de la force, mais à un moment tu vas faire une erreur, et ce jour là, tu regretteras sans doute de ne pas avoir acceptée la main que je t'ai tendue. Pour l'instant, tu en rigoles, mais n’oublie pas, ta chance tournera à un moment.

Je partis dans les boyaux de la ville, l'ignorant royalement, surtout lors de sa pique sur Lucifer. Il était certe le seigneur des enfers en ce moment, mais il n'ait qu'un simple usurpateur et donc il est simple pour lui de perdre ses fidèles.

Je ris alors qu'il s'éloignait, ha ha,, pas faite pour survivre seule . J'ai vécu 10 ans seuls et jamais je n'aie été réellement en danger une fois, les humains me craignent. Et Oshi ne te croit pas hors de son porter, Rosiel n'est pas dupe, il ne t'apportera aucune aide petit seigneur, il n'y a rien entre les mailles de ton fillet Azazel, regarde la vérité en face et descend de tes grands chevaux. Tu es seul!, Aussi seul que je le suis. Tu n'as personne et aucun allié, tu t'es fait un nom ici-bas et les gens finiront par te reconnaitre et savoir ce que tu es vraiment, ton petit n'as pas trompé tout le monde, Kael est toujours là et il sait ce que tu es, Lindorie et toujours et elle doit autant rêver de te planter qu'elle n'a pas le faire pour moi. Oshi et ses disciples te pourchasseront eux aussi. Du bouche-à-oreille toi comme moi finira très vite par être pourchassé. Personne n'a jamais vraiment été là pour moi, les mains que l'ont me tend ont tendance à être fuyarde, alors non, je ne veux pas non plus de la tienne. Je n'aie aucune attache envers toi, je ne me sens pas redevable envers toi. Et je ne supporte pas la soumission, il va falloir changer ce comportement pompeux que tu as envers moi si tu comptes un jour m'utiliser. Il c'était diriger vers les boyaux, je m'étais éloigné du village, je rendrai d'abbord une petite visite à Valhak histoire de me remémorer de vieux souvenir qui peut-être se croira hanter s'il y ait encore.

J'étais finalement restée dans le village pour aider Lindorie à soigner les blessures de Kael et puis finalement j'étais simplement resté parce que je n'osais pas aller la rencontre d'Oshi. J'avais pourtant cru avoir un élan de courage, mais je ne pouvais me persuader à le trahïr, ni à le suivre, je ne suis pas faite pour ça. Je n'aie rien de courageux ou de preux.

Je me dirigeais vers l'extérieur de la ville, pour aller chasser m'a déjeuné. Marchant d'un pas lent en tenant mon bras à réfléchir à ce que je pouvais bien faire maintenant, suivre Rosiel et ses soldats, courir retrouver Oshi et l'avertir de ce qui lui arrive dessus. Mon cœur le voudrait, même s'il ne m'aimait pas et que je sais qu'il veillait sur le mou uniquement parce que Tsukiyo avait donné sa vie pour protéger la mienne, je me sentais redevable envers lui. Quoi faire ? Je ne le sais pas, je ne pouvais décidément pas le trahir, ni lui, ni un autre...

Je relevai la tête en apercevant un mouvement juste en face de moi, pendant quelques instants je cru délirer. Je clignai des yeux et courus en direction de l'animal que je venais d’apercevoir et me stoppa au pan d'un mur. J'y crois pas ! Aéon ? Elle est en vit . Mais comment ? Comment cela peut-il être possible ! Je ne pouvais pas garder cette information pour moi, certainement pas, qui prévenir ? Kael ? Certainement, Lindorie, mieux ne le valait-il pas. Rosiel absolument ! Je me retournai vivement et me mis à courir parmi les ruelles bousculant sous le vouloir quelques paysans au passage, qui jurait en silence ma maladresse.

Je n'étais plus très loin de la capitale et juste en tournant au coin d'une rue, je ne pris pas attention à la personne qui arrivait en sens inverse, en fait ni l'un, ni l'autre ne devait s'attendre à ce que l'autre arrive. Je lui rentrai dedans sans pouvoir me retenir et partis en arrière tombant sur mes fesses en lâchant un "ait". Je ne sais pas qui je venais de percuter, mais qu'est-ce qu'il est solide ! L'odeur de cette personne me rappelait quelque chose, je sursautai en relevant vivement la tête vers son visage.
Azazel! J'étais loin de m’imaginer le rencontrer ici, mais que fait-il encore en Valhaine .

Surement un mauvais coup. Je me redressai baissant les yeux et fuyant son regard, je me souviens très bien de ce regard qu'il avait eu, c'était le même que celui de Raujin quand... Je déglutis, regardant furtivement autour de moi. Je suis partie vers le coin le moins fréquenté en espérant aller plus vite en évitant la foule, appelé à l'aide ici, ne ferais certainement pas réagir beaucoup de personnes.
Je ne le regardai pas, mais je sentais bel et bien son regard sur moi, ces yeux perçant, qui arrivaient à me faire frissonné, je reculais, et il comblait a chaque fois les centimètres que je tentai de gagner.

-Tu... Tu semble t'être bien remis de tes blessures...

Balbutiai-je, toujours fuyant son regard, mon coeur avait drôlement accéléré, et mon estomac n'était plus qu'un gros nœud remontant jusque dans ma gorge. Du moins la était l'effet que ça me fessait.

Lors d'un croisement dans les ruelles de Valhaine, quelqu'un me percuta. Cette personne releva la tête. Tiens tiens, une connaissance. La petite Sadness était apeurée, cela se voyait dans ses gestes et ses paroles. Elle tentait de détourner le regard mais je la regardais sans la quitter des yeux, tout n me rapprochant d'elle à chaque centimètre qu'elle tentait de gagner. Je lui dit :

-En effet, je vais beaucoup mieux. Par contre, toi, je me demande comment tu es toujours entière malgré le double jeu que tu as joué depuis le début ? Nous "aider" tout en donnant des informations à Oshi comme le fait cette elfe, j'aurais cru à plus joyeux comme fin pour vous. Une fin avec une corde autour du cou.

Je dégainais ma lame et lui dit :

-Mais ne t'inquiète pas, ma petite Sadness, cela peut s'arranger. Tu peux toujours te faire pardonner en mourant dignement, la gorge sur ma lame. As-tu un dernier mot à dire avant de finir ta pathétique vie de félon ?

Oui, aller bien, je l’avais que trop bien remarquer, je baissai de nouveau la tête, acculé dos au mur, je ne pouvais cependant plus m’écarter de lui, je jetai un regard rapide autour de moi. Non, ils n’y avaient personne, j’étais coincé et je n’oserai jamais défier Azazel.

-Parce que Lindorie m’a protégé en ne révélant pas notre but à Oshi, je ne veux trahir personne, je ne veux pas non plus leurs faire de mal.

Je triturai mes doigts, ma queue recourbée entre mes jambes, je regardai partout le sol, sauf lui. Le tintement que fils sa lame quand il la dégainait, me fit sursauté. Le nœud dans mon ventre s’accentua et sans le vouloir, la peur me fit lâcher un couinement aigu et humidifié un peu le sol. Je fermai les yeux effrayés, mes jambes cédèrent sous mon poids et je glissai le long du mur.

J’espérai au moins qu’il fasse ça vite et ne me fasse pas souffrir comme l’aurait fait Raujin. Je le détestai autant que je pouvais me détester, pourquoi m’écrasai-je à chaque fois, que ça soit lui ou Raujin, jamais, je n’aie tenté de me rebeller. Raujin aurait fini par me tuer et Azazel allait bientôt le faire. Je tremble comme une feuille, mais j’osai juste le regarder simplement, effrayé, triste, en colère, il y avait un peu de tout.

-Tu es effrayant… Mais, tu n’es pas le pire… J’ai vécu avec un congénère dérangé, qui me battait à longueur de journée… J’ai peur de mourir… Mais je préfère ça… À être torturé une nouvelle fois… Alors qu’il en soit ainsi…

Je le regardai même si je tenais ma tête entre mes bras, eux-mêmes replier sur mes genoux attendant qu’il porte son coup…

La peur se voyait, se ressentait chez Sadness à chacune de ses paroles et de ses gestes. Elle se sentait aussi. J'avais tellement envie de la torturer un peu mais une idée me vain en tête. Je plantais ma la lame dans la roche du mur, à quelques millimètres de son visage. Je lui dit :

-Bien, j'ai une idée pour toi. Tu va te faire pardonner envers la traitrise que tu as commise envers Rosiel par une autre. J'aimerais que tu continus à suivre Oshi et Lindorie dans leur folle quête. Cette fois ci, tout ce que tu apprendras de ces deux là et deux leur petite révolte, tu m'en feras part pour que je puisse renseigner Rosiel. Je veux savoir leur moindre fait et geste, connaître tout les noms des personnes les aidant et fesant partis de leur petite fête, tout leur plan d'attaque, leurs cachettes et surtout, leurs faiblesses. Si, pendant tout le temps qu'il faudra pour capturer Oshi et mettre fin à cette révolte, tu nous as pas fait faux bond et exécuté tout ce que j'ai demandé, voir plus, je ferais en sorte que tu ne risques plus rien de la part de Rosiel. Si tu acceptes cela, tu ne risqueras plus aucunes attaques de ma part, sauf si tu es en présence de quelqu'un, et peut-être de l'aide. Si tu refuses ou que tu nous trompes en cours de route, ton existence va être retiré de la surface de cette terre aussi douloureusement possible. Me suis-je fait bien comprendre, Sadness ?

J'attendis, la lame toujours plantée à côté de son visage.

Dans ma tête raisonna :

-Mais, Maître, ssssssssans mettre en doute vos dires, je pensssssssse qu'en faire votre larbin sssssssserait plus profitable pour vous, votre Magnificsssssencssssse.

Je répondis par pensée :

-Apophis, au lieu de penser bêtement, réfléchis un peu plus sur mon acte. Je vais faire simple, vois-tu, pour l'instant, elle n'est pas assez malléable pour en faire mon véritable pantin. Or, si je lui offre une chance de se faire pardonner envers Rosiel, et cela par mon aide, elle m'en sera redevable à vie. Sa propre vie m'appartiendra et ne sera plus entre les mains de Rosiel ou de Oshi. De plus, si je donne une partie des renseignements à Rosiel, je remonterais dans l'estime de celui-ci, calment ainsi sa méfiance et mes paroles auront plus d'impact sur lui. Je pourrais ainsi faire gracier Sadness et ainsi l'avoir à mon propre compte, obtenir la totale confiance de Rosiel par cet acte de bonté et, plus tard, obtenir un autre pion. Aeon, par jalousie, me rejoindra car elle n'acceptera pas que j'ai choisi quelqu'un d'autre que elle pour me suivre. Ainsi, par ce jeu, j'obtiens ce que je veux sans me rabaisser dans la supplication.

-En effet, Maître, cssssecssssi est une bonne idée. Je n'aurais pas dû vous faire cet affront.

Je ne répondis pas et attendis la réponse de la pauvre chose qui baignait dans son urine.

Je me crispai quand il planta la lame dans le mur, portant mes bras devant mon visage pour me protégé. Azazel me donna une échappatoire, quoique je ne comprenne pas trop ses dires. Rosiel n’a rien contre moi ? Et surtout que sa méfiance ce porte plus sur toi, que sur moi.

Je pense qu’il essaie de me manipuler pour que je joue les espionne, mais je sais que Rosiel n’as rien contre moi, le deal que j’avais avec lui est toujours au point. Je lui ai donné les informations nécessaires pour trouver Oshi, mais je ne ferai pas partie du groupe de recherche. Oshi sais que Rosiel va aller a sa rencontre, il ne restera pas là où il est, si je ne vais pas à ça recherche, je ne pourrais alors plus le trahir.

Et pour ce qui est d’avoir de l’aide et de la protection, je sais où je peux en trouver. Il croit pourvoir me manipuler mais je ne me laisserai pas influencé.

-Tu-tu me demandes de faire une chose que j’ai été incapable de faire quand nous étions avec Rosiel.

Elle secoua la tête.

-Je ne suis pas une espionne, ils me verront venir à des kilomètres.

Je crois certain ont tendance a oublié que je ne suis pas une humaine prenant l’apparence d’un loup, mais une louve pouvant prendre apparence humaine, je n’ai pas la même façon de raisonné des humains, même battue, je ne pourrais réellement trahir Oshi. Je fais partie de sa meute, Azazel n’est rien de plus qu’un loup solitaire comme l’était Raujin. Je ne peux pas aller contre mes instincts même si je le voulais.

-Il est toujours mon alpha, je ne peux pas aller contre ça…

J'écoutais ses jérémiades sans sourcillé. Mon cerveau réfléchissait déjà à un moyen de la corrompre pour me la mettre dans la poche. Cette fille comme alliée pouvait être un avantage stratégique, surtout sur le problème Oshi et Lindorie. Je pourrais porter un coup fatal dans le dos de l'un et obtenir énormément d'informations par l'autre. La confiance qu'ils portaient tout les deux sur Sadness étaient une arme et il fallait que je m'en empare pour stopper tout plan des deux me visant. Après, il avait deux autres problèmes à régler en plus des deux autres, Kael et Rosiel. Je voyais très bien que le nain me portait pas dans son coeur pendant un petit moment et il préférait surtout me voir au bout d'une corde que sur pied. Rosiel, quant à lui, je n'étais pas aveugle sur la situation, il avait d'énorme doute sur moi. Il fallait vraiment que je trouve un moyen de me mettre le nécromancien dans la poche. Avec celui-ci, je pourrais obtenir un sacré appuis politique et scientifique suffisant pour que ma parole impact un peu plus sur Fantastiqua.

Enfin, tout d'abord, commençons par l'un des nœuds du problème. Je dis à la pauvre chose :

-Bien, je vois que tu es aussi utile que la cinquième roue d'un carrosse pour la réussite de la prise d'Oshi. Enfin, le plus amusant dans cette histoire, c'est que je verrais encore Oshi se forcer à te garder par question de devoir. La stupidité d'un animal se voit très bien ici. Un vision hiérarchique qui t'assombrit tes pensées, incapable de voir que, dès que tu ne seras plus utile pour lui, tu te retrouveras seule comme tu as pu l'être. Une Omega sans Alpha ne risque pas de vivre très longtemps à ce que je pense. Je te repose un dernière question avant de te laisser rejoindre ton Alpha, combien de temps penses-tu avoir encore être un boulet pour Oshi avant qu'il se débarrasse de toi comme un vulgaire jouet cassé ?

Je rangeais mon épée dans mon dos et attendis sa réponse. J'allais tenter une nouvelle technique au lieu d'user de la peur vivante. Utilisons maintenant le doute et la peur intestinal d'un Omega de se faire abandonné par son Alpha.

Je m'étais en entre temps relevé, gardant mes yeux sur et les déviant en même temps je ne savait pas le regarder fixement. Mais il se croit vraiment beau-parleur, je retiens un sourire intérieur, ce terrain la ne fonctionnerait pas avec moi. Je connais Oshi et Lindorie mieux que lui, surtout Oshi, il ne me porte pas dans son cœur mais je je sais que je garderais toujours une place importante a ses cotés, et ce grâce a toi dans un sens Azazel si tu n'avait pas poussé Tsukiyo à ses limites elle ne se serait pas donner la mort et Oshi n'aurait jamais pris cela comme une faveur envers la renard.

-Contrairement à toi, il suit ses idéologies, mais il n'est pas traitre, jamais il ne m’abandonnera, pas parce qu'il tient à moi, peut-être parce qu'il a pitié mes surtout pour ne pas ternir la mémoire de sa fille.

Je m’étirai les jambes être restée assise, m'avait endolorie, mais surtout il venait de rangé son arme, il pensait donc m'avoir convaincue.

-Mais Rosiel a en faite fait aussi appelle à moi pour la mission jusque Hadrion, je serais obligée à le tromper. Je ne te servirai pas toi, mais Rosiel, donc si tu me tues maintenant tu coupe tout possibilité a Rosiel de pouvoir en savoir plus sur les plans d'Oshi car je vous amènerai jusqu'à notre cachette.

J'ignore quelle mouche mue piqué pour lui répondre de cette façon, je ne coupais plus mes phrase a la recherche d'un mot moins agressif, ais mon ton restait cependant très bas et mes yeux fuyards. J'avais aussi un autre message à donné à Rosiel, je venais de m'en souvenir à présent.

-En faite Rosiel va finir par nous attendre.

Je lui souris et lui dit :

-En effet, il nous attend. Allons voir si ton aide sera utile à la capture de ton cher Oshi et ses idéologies. Je l'espère pour toi.

Je me rapprochais d'elle et lui susurra à l'oreille :

-Car contrairement à Rosiel, qui vous a limite pardonné pour la mort de Danaé et d'Aeon, moi je serais moins clément avec vous. Rien ne m'empêchera de les venger en t'arrachant les informations par la torture puis de vous mettre aux fers pour très longtemps. Bien-sûr, c'est seulement si tu nous fais faux bon en pleine mission.

Je me redressais, reprenant un visage fermé et dit :

-Maintenant relève toi. On a pas le temps pour tes pleurnicheries, va te laver. On a deux personnes à venger et une rébellion à mater.

Je me retournais et avançais en direction de la demeure de Rosiel.

J'aurais pu m’énerver, mais je n'avais pas assez de caractère pour lui rappeler que celui qui est derrière la mort de mère et fille est aussi responsable de celle de la renarde. Je ne risque rien, tant que Rosiel aura besoin de moi et me retrouver soudainement tuée soulèvera encore des questions vis-à-vis d'Azazel. Il joue les brutes, mais je suppose qu'il n'est pas assez idiot que pour risqué de baisser encore sa méfiance envers Rosiel.

Je me relevai, m’époussetant, oui je voulais me laver, mais je suis un loup, pas un humain, je ne vis pas dans une auberge non plus. Et je pense qu'il faut me dépêcher d'aller prévenir Rosiel de la présence d'Aéon. Si ce n'est qu'Azazel vient à faire demi-tour. Je reculais se retrouvant encore contre le mur. Celui-ci m'ordonnant de le suivre, sans vraiment attendre que j'accepte ou non, il n’embarqua en m’attrapant le bras d'un mouvement sec.

Je courus presque derrière lui, le suivant à grands pas, pour ne pas dire qu'il me promenait parmi les rues. Il entra dans une auberge, les personnes si trouvant le regardant un peu de travers, il les ignora et monta à l'étage ou il me conduit dans une pièce avec une bassine d'eau. Je le regardai perplexe cependant. Non mais ok il me surveille, mais je sais me laver seule !

Sur le moment, je pensais à une chose, cette emmerdeuse en avait suffisamment vu pour déblatérer des inepties sur mon compte. Je fis demi-tour et la saisi par le bras. Je la trainais jusqu'à une auberge où j'y rentrais sans gêne, ignorant le regard des clients et du gérant. j'allais jusqu'à une salle qui semblait être une salle d'eau vu la présence d'une bassine pour faire sa toilette. Je la bousculais presque en direction de la bassine et je me mis dos à la porte, pour bloquer les personnes qui tenteraient de rentrer ou si elle tentait de fuir. Je lui dit, de manière sec :

-On n'a pas tout notre temps, dépêche toi de te laver.

Elle me dévisagea tout de même. Je la perçais de mon regard en disant :

-J'ai déjà vu la nudité d'une femme, donc pas besoin que tu fasses ta précieuse. Dépêche toi, on a une mission éclair à effectuée.

Je l’aurais bien gratifié du même regard si j’en avais le courage, mais après tout, il était logique, qu’il me surveille de la sorte. Je jetai la robe qui me servait plus de loque qu’autre chose et entrait dans la bassine quoi qu’en prenant attention de ne pas montrer l’état de mon dos. Mon pelage cache une bonne partie de mes cicatrices, mais sous forme humaine, même si grâce à Aeon elles étaient toutes refermer, j’en gardais pas mal de séquelles. Les crocs de Raujin bien visible au niveau de ma nuque.

Je ne suis pas prude comme les humains, mais mes cicatrices elles me gênent beaucoup. Je sortais assez vite, finalement j’avais craint plus qu’il ne le fallait ce regard qu’il avait eu. Il ne semble pas aussi déranger que Raujin, enfin pas de la même manière Raujin était simplement fou à lier. Je me secouai, bien comme un loup pour éjecter le surplus d’eau de mes cheveux et de ma queue. Je regardai mon vêtement puis Azazel, je ne vais pas remettre ça…

Je me rapprochai de lui en reprenant en même temps ma forme de louve, avec mon pelage humide, je vais sentir le chien mouillé mais bon, avec la chaleur qu’il fait je vais vite séchée. Je me stoppai devant lui, la queue entre les pattes et la tête basse. Les gouttes s’écoulant le long de mes poils. J’attendais qu’il se décide à ouvrir la porte pour repartir avec lui de l’auberge et aller rejoindre Rosiel.

Je la découvris du regard pendant qu'elle se déshabilla pour plonger dans l'eau du bassin. J'en su un peu plus sur l'anatomie de son espèce - un avantage en cas d'élimination de celle-ci - et vis quelques points communs avec mon corps. Des cicatrices, comparables à des morsures de bêtes, se distinguaient au niveau de sa nuque. Intéressant, il faudrait que je tache à une savoir un peu plus pour mieux la corrompre.

Elle sortit du bassin en reprenant sa forme lupine, dédaignant ses anciens vêtements. J'haussais des épaules et fit brûler ceux-ci en les laissant se consumer dans la cheminée éclairant la salle. Je lui dis :

-Bien, partons maintenant à la rencontre de Rosiel pour la suite des évènements.

J'ouvris la porte et la laissais passer en premier pour la tenir à l’œil. Nous partions ainsi du bâtiment, sous le regard médusé des habitants. Puis, dans la pénombre de la nuit, on n'avança dans les rues de la ville vers la demeure du nécromancien.

[Azazel out]

» Event ( PV Rosiel-Azazel-Kael-Lindorie.)
» quand la mort frappe à la porte, le, croque, mort chante ♪♫ (morticia)
» Qui de nous...? [PV: Azazel]
» Je passes ma vie aux ruines "pv Azazel"
» Une créature peu aimable en ville. (PV Ame/ Azazel)

Ce qu'il y a après la mort ? Une autre perte de temps d'après moi...[PV Azazel]

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