Petite chatte sans défense (PV Rosiel)

Il pleuvait. Pourquoi faut t'il toujours qu'il pleuvent lorsqu'une situation est désespérée... Cela faisait plusieurs jours que j'errais dans les bois depuis que j'avais été ensorcelée par une fée puis chasser par les gens de mon village. Ces gens d'apparence si... banale et même cette fée n'avait pas une beauté digne d'être qualifiée de féerique. J'étais aussi en colère qu'effrayée d'être dans la peau d'une chatte noire au yeux perçants verts émeraude. Je marchais sans réaliser vraiment ce qui m'arrivait. Je ne savais plus où aller ni vers qui me tourner. J'ai essayé en vain de parler à des bûcherons que j'avais croisé dans la forêt mais lorsqu'ils avaient entendu une voie humaine sortir de ma gueule de félin, ils avaient essayé de me frapper avec leurs haches, me traitant de créature du diable ou de serviteur de sorcière. J'avais pris mes pattes à mon cou et avait vite déguerpis. J'avais essayé ensuite juste en miaulant avec des vieilles femmes qui ramassait du bois mais elles m'avaient tout bonnement ignoré. Et lorsque j'avais insisté, elles m'avaient chassée avec un air agacée. Les cœurs de chacun brillaient dans leur poitrine et prenaient des couleurs froides. Mais je ne m'en souciais guère à ce moment là. Dépitée, j'avais parcouru plusieurs kilomètre toute seule, sur mes petites pattes pleine de satanées griffes immondes qui s'accrochaient aux brindilles et aux feuilles qui gisaient au sol. Sous cette pluie maudite, j'étais trempée jusqu'aux os au moins et j'imaginais même pas quoi je ressemblais avec mes poils tout mouillés. Moi qui détestais les poils en plus, j'étais gâtée.

Alors que l'eau ruisselait sur mes yeux me brouillant la vue, je remarquais un gros arbre creux, avec un espace assez grand pour y loger un être humain. Je m'y glissais et m'allongeais dans un tout petit recoin de l'écorce juste assez pour une petite chatte comme moi. Je m'y pelotonnais et me mit à sangloter doucement. C'était un drôle de mélange de gémissements félins et de pleurs humains. J'étais perdue, seule et dans la peau d'un animal. Pour la première fois de ma vie je maudissais la nature, celle que j'avais béni tant de fois pour m'avoir offert ce don de la beauté parfaite. Comment j'allais m'en sortir à présent ? Comment faire pour retrouver ma véritable apparence ?

(HRP:je supose que tu as devinée qui est qui dans ce poste, sinon ce sera plus clair dans le suivant ^^)

quel temps atroce

je sais, je sais: je ne devrais pas me plaindre puisque la pluie est très fréquente dans cette partie des terres neutres. Elle fais partie du quotidien pour la plupart des gens qui vivent ici et la plupart des gens de la région ne la remarquent même plus

en temps normal elle ne m'incommode pas plus que ça

seulement ce soir ni moi ni mon fidèle bras droit n'étions équipés pour y faire face: en effet nous revenions d'une petite affaire ou nous avions dus éviter de nous faire remarquer. Pour le vieil homme qui marchait à côté de moi ce n'était pas un problème: il portait un épais manteau de fourrure dont le capuchon dissimulait sa tête et avançait à l'aide d'un long bâton de marche qui ressemblait un peu à un tibias humain géant. Il était préparé pour le voyage

ce n'était pas le cas du jeune homme a la fonction indéfinissable qui marchait derrière lui, croulant un peu sou le poids des sacs de vivres qu'il tenait et de l'autre qu'il portait sur son dos. sûrement un scribe ou un comptable a en juger son allure.

ça faisait partie du costume et même si j'étais impatient de rentrer pour pouvoir enfiler des vêtements chauds la prudence m'obligeait à rester discret

après tout nous étions suivis, de loin et par des experts mais nous étions suivis

ils ignoraient que ni l'un ni l'autre n'était ce a quoi il ressemblait et nous tenions tout les deux à ce que les choses ne changent pas

même si ça impliquait de devoir marcher jusqu’à notre destination et de me laisser avancer, tremblant de froid, trempé de la tête aux pieds et obligé de porter les bagages pendant que mon subordonné avait accès à un manteau, une canne de marche solide -la mienne était fichue depuis longtemps- et sa bonne vieille salamandre si les choses devenaient vraiment insupportables.

si moi je n'en menait pas large lui avait un petit sourire aux lèvres depuis le début du trajets et, habitué a des conditions de voyage bien pire il se contentait de rester assez près pour me rattraper si jamais le poids de mon fardeau devait avoir raison de mes jambes

voyant que ça n'allait pas tarder il me fit un bref signe de la main pour me demander si je tenais le coup

c'est pendant ce court instant que j'entendait un bruit étrange, lui faisant brièvement signe de ne pas faire de bruit

il m'obéit aussitôt pendant que je croisais les doigts en espérant que personne n'aie remarqué mon geste et je lui indiquait rapidement ce qui avait attiré mon attention

d'une part ça semblait être un endroit parfait pour prendre une pause et d'autre part une sorte de miaulement étrange qui me rappela un peu trop le cri d'une jeune femme venait de se faire entendre au loin.

c'était un cri vraiment étrange mais ce qui capta mon attention c'était que...

eh bien j'avais déjà entendus des cris de ce genre, pas exactement les mêmes mais cet étrange mélange de cri humain et de miaulement n'était pas un son étranger à mes oreilles. la voix que je croyais entendre ne ressemblait pas a celle que je connaissait mais ma curiosité ne diminua pas pour autant

me demandant de plus en plus ce qui se passait je me dirigeais vers la source du bruit en me demandant ce qui pouvait bien se passer

et me retrouvais bientôt devant une chatte noire qui m'aurait complètement échappée dans la nuit sans la lueur de ses yeux et que je regardais en me demandent ce qui pouvait bien se passer

-je reconnais que je ne m'attendais pas à ça

marmonnais-je pour moi-même

(HRP : pour le coup je ne vois pas du tout mais je suis curieuse de voir la suite Wink

J'avais presque réussi à m'endormir, malgré le fracas de la pluie sur l'écorce de du gros arbre creux et le vent s'engouffrant entre fente en sifflant. Mais alors que je me sentais suffisamment en sécurité pour fermer les yeux, un son parvint à mes oreilles me faisant sursauter. Je sortis ma tête de mon trou pour voir de quoi il retournait mais il n'y avait strictement rien. Et pourtant, je continuais à entendre des sons, comme les mouvements d'une marche un peu laborieuse si j'en crois le rythme. En même temps, il fallait s'en doutait que marcher sous cette pluie et dans un forêt où tout est susceptible de nous faire trébucher, ne devait pas être aussi commode que de de gambader dans une plaine en plein soleil entouré par des papillons. Drôle de comparaison mais j'adorais les papillons et davantage depuis que j'étais chatte ; c'était si distrayant de leur courir après, ce qui me permettait quelques minutes à oublier mon sort. Bref revenons aux curieux bruits de pas que j'entendais sans pour autant voir de qui il s'agissait. Je découvrais en réalité l'un des nombreux avantages d'être un félin : j'ignorais que l'ouïe des chats était si développée... L'odorat également quoi que légèrement pour ce sens, c'était plus délicat avec toute cette humidité qui faisait ressortir toutes les odeurs des bois. Un peu perdue dans mes sensations et effrayée par ce qui approchait, je me pelotonnais de nouveau dans mon trou sombre. Après quelques petites minutes qui me semblèrent des heures entières, j'aperçus des silhouettes dont une qui s'approchais de moi sans me voir mais tout en ayant l'air de chercher quelque chose. Me cherchait-il ? J'avais miauler humainement si fort que ça ? Lorsque enfin il aperçue mes yeux dans l'obscurité, je m'entendis malgré moi murmurer :

-je reconnais que je ne m'attendais pas à ça

Il s'attendait à quoi à un ours ? Moi non plus je ne m'attendais pas à ressembler à un chat. J'étais une magnifique jeune femme qui avait toute la beauté du monde regroupé sur un seul être : moi. Et me voilà en sac à poil à sentir le chat mouillé... Cette réflexion m'avait frappé si fort dans mon esprit que c'est exactement ce que je lui dis mais au lieu de parler, je miaulais. Pas folle la minette ; je m'étais suffisamment faire virer pour avoir ouvert la gueule un peu trop humainement. Bien sûr qu'il ne compris pas, c'est pourquoi je rajoutais à ma tirade animal un feulement digne d'une chatte irritée. Qu'il approche sa main de mon poil pour voir. Je ne laissais pas les hommes me touchais sans mon accord d mon temps de femme alors encore moins en tant que féline.

surpris par le bruit que j'avait entendu je n'avais pas remarqué que le vieux géant était resté à l'écart, il me rejoignit vite et posât un bras sur mon épaule, une main sous son manteau en se demandant si j'avais affaire a quelque chose de dangereux: en effet comme mon ouïe était meilleure que la sienne il n'avait rien compris quand je m'étais dirigé vers la source du bruit.

-meran !? qu'est-ce qui se passe ? lança le vieux géant toujours dissimulé sous son manteau

je baissais un peu la tête en peignant de mon mieux un air de honte sur mon visage. Je savais être convaincant de ce côté

-ce n'est rien de grave monseigneur, j'ai juste remarqué que cet endroit serait idéal pour faire une petite halte. Seulement j'ai entendu un bruit qui venait de cet arbre et j'ai voulu être sûr qu'il ne s'agissait pas d'un tireur embusqué. Aussi j'ai décidé de vérifier moi-même. Heureusement il ne s'agit que d'une chatte

je me prit presque aussitôt une baffe derrière la tête qui me fit presque perdre mes lunettes

-meran, espèce de petit crétin. Je m'attendais à un peu plus de prudence de ta part. Si j'ai besoin que tu parte en reconnaissance je te le ferai savoir, le reste du temps je t'interdis de t'éloigner

je hochais la tête

-bon, pour l'instant autant prendre une pause ici, avant que tu t'écroule...et essaie de trouver un petit casse croûte a donner à cette pauvre petite minette: elle n'as que la peau sur les os et je doute qu'elle passe la nuit dans des conditions pareilles. Tant qu'a bien s’installer autant en faire profiter tout le monde. Maintenant recule un peu: je vais avoir besoin de ma nécromancie

encore une fois je hochais la tête et fouillais distraitement dans mon énorme sac a dos, l'esprit occupé par des détails plus important pendant que le vieux géant sortait quelques os de ses poches, les plantaient dans le sol, récitait une incantation incompréhensible -autant pour lui que pour moi- et pointait sa canne vers les os qui s'allongèrent pour devenir la base de notre tente qu'il termina de monter en quelques instant.

je m’engouffrais ensuite a l'intérieur de celle-ci pendant que le vieil homme tirait une épée dorée de son fourreau avant de l'abattre au centre du cercle ou j'avais rassemblé autant de bois digne de ce nom que j'avais pu en trouver par terre

le tas de bois prit feu presque instantanément

Le jeune homme aux lunettes rondes ne se risqua pas davantage à m'approcher. Il avait d'autres priorité dans l'immédiat comme par exemple faire du feu pour se sécher. Euh, c'est moi où il pleuvait averse dehors ? Je l'entendais dialoguer avec un autre grand bonhomme et le regardais avec curiosité s'adonner à une drôle de mise en scène. J'ignorais de quoi il retournais mais une chose est sûr, du feu apparu bel et bien. Je ne sais si c'était grâce à cette apparition ou juste une coïncidence mais la pluie se calma un peu. Bon, il pleuvait encore mais c'était supportable. Grelottante de froid, je me décidais à sortir de mon trou avec précaution. Les messieurs n'avaient pas l'air de me vouloir du mal, au contraire, l'un d'eux parlait de me trouver un casse-croûte. J'avoue qu'une petite collation n'était pas de refus. Depuis ma fuite, je n'avais pas mangé grand chose, si ce n'est quelque mets volés dans une maison. Des souris ? Des poissons ? Ça va pas non ? Je suis une femme distinguée à la base pas une chasseuse de gibier... Quelque chose me disait que si je n'apprenais pas très vite, j'allais mourir de faim rapidement. Sauf si je trouvais des gens sympas pour me nourrir. Ces gens là peut-être. Je m'approchais du jeune homme à lunettes et il me prit une envie bizarre....

En fait à la base, l'idée était de faire la belle comme je l'avais toujours fais étant humaine afin d'obtenir toute sorte de faveurs. Or là, j'étais une chatte donc mon corps de chatte me fis faire autre chose. Je me retrouvais à me frotter contre sa botte tout en ronronnant. Je pense que comme premier contact, c'était un peu osé car à dans mon souvenirs, les chats ne venait pas se frotter contre les humains qu'ils voyaient pour la première fois. Mais bon vu qu'on ne m'avait pas repoussée encore, je me dis que ça passerait crème. Je rapprochais d leurs bagages, l'air intéressé, en espérant qu'ils me donnent réellement un petit quelque chose de bon. Je plongeais mon regard émeraude et félin dans ceux du bonhomme à lunette en essayant de le charmer. Une chatte qui fait les yeux doux à un humain, c'est courant ça ? J'avais tout faux mais tant pis, je voulais juste à manger et profiter du feu pour me sécher un peu. J'avais le l'eau jusqu'à la racine des poils et honnêtement, je ne me serais pas risquer à regarder mon reflet pour une fois, je devais avoir une drôle d'allure avec ma fourrure en vrac. Comme je regrettais mon corps de déesse...

une fois tous installés dans la tente je pus enfin déposer mes sacs et me laisser tomber par terre, complètement exténué par ce long voyage et trempé jusqu'au os. le vieillard me jeta sa cape pendant que je jetais un oeil aux os qui soutenaient cette tente, juste au cas ou j'aurais fait une erreur quelque part. après tout j'avais du me concentrer sur ceux-ci, régler la croissance et le mouvement des os sur les petits gestes de passe-passe du vieux guerrier pour préserver l'illusion et pendant ce temps là je cherchais de la nourriture, laquelle se trouvait tout au fond de mon sac parmi les manuscrits et les carnets de notes.

honnêtement je n'était pas certain de ce qu'un chat pouvait et ne pouvait pas manger. c'était assez étrange si on considérait mon vécu mais on ne m'avait jamais donné de détails à ce sujet. J'aurais été heureux de ne pas m'en occuper tout de suite mais notre petite invitée a fourrure avait commencée à se frotter contre ma botte...et elle me fixait avec un air...bizarre...probablement parce qu'elle sentait la nourriture dans mon sac. on aurait pu jurer qu'elle essayait de de me faire les yeux doux...d'accord, ça devait être la fatigue.

J'ai toujours été plus méfiant que la plupart des gens...mais même pour quelqu'un d'aussi paranoïaque que moi suspecter un chat ça devenait un peu beaucoup. Je notais bien qu'elle avait un comportement étrange mais décidais d'écarter ma méfiance: non pas parce que j'étais crédule mais bien parce que je m'inquiétais pour ma santé mentale. Si ma nature suspicieuse était souvent une précieuse alliée c'était aussi le pire des problèmes qui empoisonnaient mon existence et je devais veiller chaque jour a ne pas devenir fou a force de remettre tout et tout le monde en question

pour éviter d'y penser plus longtemps je sortais divers aliments de mon sac et déposait un peu de tout à la portée de la chatte: une petite tactique qui continuait à m'éviter des ennuis de ce genre depuis que j'était tout petit: j'attendais de voir ce qu'elle mangeait et je me servais de cette information pour lui donner le meilleur repas possible compte-tenu des circonstances.

toujours emmitouflé dans la cape du vieux géant je tirais un os pointu de ma botte et m'apprêtait à me faire griller un peu de viande quand le vieux guerrier me fit signe d'approcher une seconde pour s'assurer que je n'avais rien. Après tout j'avais encaissé quelques blessures pendant notre voyage et nous n'avions pas encore eu l'occasion de nous arrêter pour nous en occuper. heureusement son examen ne révélât aucune fracture ou blessure sérieuse qui nécessitèrent un ou deux bandages mais sans plus. Cela fait je me changeait en vitesse pour éviter de mourir de froid

inutile de dire qu'à ce moment là j'ignorais qu'il y avait une femme dans la pièce et que si j'avais pu le deviner je me serais servi de la cape pour rester décent.

mais en ce moment la tente était occupée par une chatte -très étrange mais une chatte quand-même- et quelqu'un qui aurait tout aussi bien pu être mon père et m'aidait a m'habiller le matin

je me changeais donc sans suspecter quoi que ce soit pendant que meran tirait son épée de son fourreau pour la nettoyer avant de m'imposer un petit test de force.

quel était ce test ? frapper assez fort avec cet énorme machin pour pouvoir rallumer le feu. Comme le simple fait de soulever cette arme exigeait déjà une force impressionnante beaucoup de gens parmi mes connaissances n'auraient jamais soupçonnés que j'en aie fait une habitude

quand a faire prendre feu a a lame je n'y arrivais pas souvent mais je l'avais déjà fait: après tout je ne subissait pas l'entrainement infernal du vieillard pour rien: si j'étais resté plutôt svelte et manquais encore d’endurance j'avais quand-même acquis beaucoup de force, une meilleure santé, développé pas mal de bottes et de techniques d'escrime qui faisaient de moi un adversaire bien plus dangereux qu'avant et si je n'était pas plus imposant qu'avant j'avais pris pas mal de muscle. Dans mes vêtements de tout les jours j'avais l'air aussi chétif qu'avant mais ayant déjà réussi a envoyer meran a terre d'un punch a la tempe.

pour une fois je parvint même a frapper assez fort pour que l'arme fasse son oeuvre et dès que son propriétaire eut fini de me harceler pour que j'essaie un autre exercice je m'asseyait, me saisissait de l'os que j,avais laissé traîner près du feu tout à l'heure et l'allongeais pour y embrocher quelques pièces de viande

et maintenant que j'étais de nouveau assis par terre je recommençait à me demander pourquoi la chatte noire qui se réchauffait près du feu n'arrêtai pas de me fixer. javais de la bouffe dans les cheveux ou quoi ?

décidant a nouveau de ne pas y faire attention je me tournais vers le majordome et chuchotait

-je ne crois pas qu'ils décident de s'approcher mais au cas ou ils le feraient je vais faire quelques...ajustements sur la tente un peu plus tard, pas besoin d'en faire trop pour la mise en scène puisque je serais hors de vue mais profite-en pour vérifier si il y à des changements du côté de nos petits...admirateurs

celui-ci hocha la tête, prêt à agir dès que je lui en donnerait l'ordre

-et si ils approchent je te fais signe et tu t'occupe de les faire dégager j'ai bon ?

je hochais la tête et continuais de discuter tactique avec le majordome tout en m'armant de ma rapière...juste au cas ou

(HRP: j'étais super inspiré ce coup-ci pour une raison qui m'échappe, j'espère que ça te va)

Contente d'être enfin à l'abris de la pluie sous une drôle de tente portée par des os, j'attendais assise face au bonhomme à lunette qu'il daigne bien me nourrir. Comme s'il avait lu dans mes pensées, il sortit différents aliments d'un de ces sacs et les déposa sur un linge devant moi. J'ouvris de grand yeux rond en comprenant qu'il attendait de moi que je lui montre ce qui me plairait. Il y avait un peu de choix : du maquereau grillé, des morceaux de viande fumé, un sublime filet de truite, du pain, du fromage et des fruits. Ma condition de femme de luxe me poussa a renifler le filet de truite ainsi qu'une belle poire à l'odeur bien sucrée. Mais je sentis le piège. Si ça se trouve, on voulait me tester justement. Une chatte choisirais quoi ? Du maquereau déjà grillé prêt à être dévoré et non pas un filet de truite crue que je devais attendre de voir cuisiné avec un jus de citron. Ou il serait également logique que je bondisse sur le fromage à l'odeur plus qu'alléchante que je pouvais manger sans attendre une quelconque préparation. Mais j'adorais la truite... et la poire sentais si bon, surtout depuis que mon odorat s'était développé. Un peu tiraillée dans mon choix, je levais la tête histoire de voir si mon hésitation avait attiré des regards curieux. Au lieu de ça, je vis mon gentil binoclard se déshabiller devant nous. Lorsqu'il afficha sa nudité si... quelconque, je le toisais un moment puis me cacha les yeux des mes pattes avant en me collant au sol. Puis lorsqu'il fut r'habillé, je le fixais de nouveau incrédule. J'ouvris la gueule pour protester mais mon désir de caché ma nature initiale me ravisa. Je retournais aux aliments aux sols et décidais que je me fichais de ce qu'il pourrait penser. Je voulais mon filet de truite. Comme il s'était montré plutôt cool avec moi, je pris le filet dans ma gueule et trottinais vers lui. Je fini par m'asseoir devant lui d'un regard insistant et lui posait le filet sur la chaussure (qui était propre depuis qu'il s'était changé). Je miaulais en lui désignant le feu avec ma patte d'un air un peu impérieux. Voyons si mon charme fonctionnais encore. J'insistais en miaulant plus fort car le temps pressé. J'avais hâte de manger et de disparaître. Je devais me trouver un autre abris pour la nuit rapidement avant que le soleil ne se couche. Nous étions en fin de journée mais j'avais encore une petite heure à mon avis avant que les premières rougeurs envahissent le ciel.

je poursuivais d'une oreille distraite ma discussion avec meran, j'avais...d'autres inquiétudes en ce moment, surtout depuis que j'avais vu l'air catastrophé de la chatte quand elle m'avait vue me changer. Si le reste pouvait être pure paranoïa de ma part ça ce n'était pas normal du tout

aussi je ne fut pas surpris lorsque la petite intruse vint déposer le filet de truite sorti au hasard de mon sac sur ma botte je fis comme si je n'avait rien remarqué d'étrange dans tout ce cirque mais jetais un regard en coin a meran qui se leva pour sortir...et bloquer la sortie pour que notre intruse ne file pas

tout le reste passait encore mais le fait qu'elle se soit presque enfoncée la tête dans le sol pour ne pas regarder la ou il ne faut pas...si ça avait quoi que ce soit de normal je voulais bien être jeté au milieu d'une foule en colère bourrée d'assassins et pendu si j'en réchappais

il y a quand-même des limites à la bizarrerie...restait plus qu'a prouver qu'elle cachait quelque chose

-du fromage avec ça ? demandais-je en essayant d'avoir l'air distrait après m'être souvenu qu'elle y avait jetée un coup d'oeil attentif tout a l'heure

j'espérais vraiment me planter pour une fois, autant pour éviter que cette espionne potentielle n'aille révéler quoi que ce soit d'important aux gens qui nous suivaient que parce que si j'avais raison...eh bien elle n'espérais sûrement pas en apprendre autant sur nous

je déposais son repas près d'elle en même temps que mon épée, juste un peu trop loin pour qu'elle y touche dans le but de lui faire croire que je n'était pas armé

mais même dans mes habits de paysan je gardais toujours un os près de moi:dans ma botte en l’occurrence, des qu'elle baissa la tête pour manger je déposais l'arme contre sa nuque pendant que mon bras étais hors de son champ de vision

-toutes mes excuses pour cette déplaisante surprise mais je suis un peu susceptible au sujet des infiltrations, vous n'avez pas l'air de chercher quoi que ce soit mais comme il se peut que vous l'ayez déjà trouvé je préfère vous laisser parlez. Aucun mal ne vous sera fait si vous n'essayez pas de vous sauver...ce que je vous déconseille

lui dis-je en relevant un peu la pointe posée sur sa nuque

-vous pouvez prendre votre temps pour parler...ou pas, comme nous sommes coincés ici jusqu'à-ce que le temps s'éclaire je n'ai aucune raison de me presser: sachez quand-même que toute tentative de fuite se terminerait très mal pour vous.

cet avertissement lancé je déposais un peu plus de nourriture près de notre...invitée tout en gardant un œil sur elle et sur mon arme

Pour mon plus grand bonheur, j'eus le droit à mon filet de truite. Hum déjà l'odeur me titillait les narines. Comme j'avais hâte de me remplir le ventre. Le jeune homme e proposa du fromage. Comme je voulais paraître plus chatte qu'humaine, je saisis le morceau de fromage et le léchais entre mes pattes. Puis il me déposa ma truite cuite devant moi. Je me jetais presque dessus sans me doutais une seule seconde que j'étais démasquée et surtout menacée. Je m'en rendis compte lorsque je vis le vieil homme bloquer l'entrée et que peu après je sentis le poids d'une armes se poser sur ma nuque. Je stoppais ma dégustation et ne bougea pas d'un poil. J'écoutais très attentivement ses avertissements.

-toutes mes excuses pour cette déplaisante surprise mais je suis un peu susceptible au sujet des infiltrations, vous n'avez pas l'air de chercher quoi que ce soit mais comme il se peut que vous l'ayez déjà trouvé je préfère vous laisser parlez. Aucun mal ne vous sera fait si vous n'essayez pas de vous sauver...ce que je vous déconseille Vous pouvez prendre votre temps pour parler...ou pas, comme nous sommes coincés ici jusqu'à-ce que le temps s'éclaire je n'ai aucune raison de me presser: sachez quand-même que toute tentative de fuite se terminerait très mal pour vous.

Il s'éloigna alors pour le laisser manger mais curieusement, je n'avais plus faim. La seule perspective de ne pas pouvoir me sauver de cette tente bizarre m'affolais au plus haut point. Il fallait que je trouve un moyen de sortir de là rapidement avant que le soleil ne se couche. J'espérais réussir sans avoir à parler. Je gémis un peu pour lui montrer que j'avais peur, comme un chat aurait pu le faire ais en vrai les chats qui ont peur ne se mettent il pas à feuler afin de se protéger ? Je ne m'y connaissais décidément as assez en chat pour prétendre pouvoir en être un à temps plein. Comment lui faire comprendre que je n'étais pas une espionne sans ouvrir la bouche. Bon j'eu déjà l'intelligence de ne pas me sauver histoire de ne pas me prendre de coup sur la tête. Je n'avais pas le choix, je devais lui parler. Faisant courir mes yeux affolés en direction d'une potentielle dernière issus de secours - que je ne trouvai pas - je baissai la tête en signe de capitulation et m'exprimer en bonne humaine que je suis naturellement.

"Je ne suis pas une espionne messire, juste une chatte perdue dans ces bois. La nature m'a donné le don de parler avec vos semblables mais tous ceux à qui j'ai osé parler m'ont pris pour une démone, c'est pourquoi je préférais me taire. Je vous en pris, ne me faites pas de mal et laisser moi partir, je ne tiens plus à rester ici car... mes chatons ! Mes chatons m'attendent, je dois trouver mes chatons avant la nuit où ils mourront de froid cette nuit".

J'espérais avoir été convaincante. Je me félicitais d'avoir trouver cette brillante histoire de chaton pour prétexter mon départ. Je rajoutais afin d'appuyer mes dires :

"J'étais parti me nourrir pour les nourrir ensuite mais j'ai été surprise par la pluie... Croyez-moi".

(HRP: jusqu'ici j'ai parlé de félyne au féminin dans mes postes mais pour une bonne compréhension je précise que rosiel lui-même ne peut pas distinguer un chat d'une chatte, il n'avait donc aucune idée du sexe de la petite bête avant qu'elle se mette a parler)

alors la...

bon d'accord...ce chat -cette chatte plutôt- avait une voix de femme...et...et...

...et je suis maudit: pourquoi faut-il toujours que je me retrouve indécent devant des dames que je ne connais pas ? je vais finir par croire que l'univers m'en veut. C'était la troisième fois par la mort ! Ça devenait ridicule !

essayant d'oublier ce détail j'écoutait attentivement le récit de la chatte, lequel me sembla tout de suite on ne peut plus suspect. quel parent en dehors des lézards qui mangeaient leurs petits se serait ainsi séparé de ses petits ? elle aurait due les emmener avec elle pour leur apprendre la chasse et comment trouver de la nourriture non ? ça non plus ça ne me semblait pas cohérent. Si elle avait bien été surprise par la pluie elle avait encore moins de raison de les avoir laissés derrière. Les félins n'étaient certes pas ma spécialité mais j'en connaissais assez sur le règne animal en général pour trouver son excuse un peu incohérente

-c'est très touchant commençais-je...la vérité maintenant je vous prie. je vois mal une mère, humaine ou animale laisser ses petits sans surveillance pendant qu'elle va chercher de la nourriture au lieux d'en profiter pour leur apprendre comment la trouver

il y avait aussi le fait qu'une chatte, parlante ou pas n'aurait pas eue de réaction particulière en voyant un humain se changer mais ça je l'écartait de mon esprit dans l'espoir d'oublier que c'était arrivé tout court

je rangeais tout de même mon arme dans ma manche et fixais l'intruse en cherchant comment la convaincre de me dire la vérité: certes j'aurais pu lui retirer sa nourriture mais inutile de me montrer aussi cruel pour le moment

(HRP: comme je m'y connais pas en félins il faut me prévenir si la théorie de rosiel est de la merde. merciii !)

(HRP : je vais y répondre tout de suite dans mon rp Wink

pour le coup c'est plaisible, sauf si.... lis la suite hinhinhin =p)

- c'est très touchant, la vérité maintenant je vous prie. je vois mal une mère, humaine ou animale laisser ses petits sans surveillance pendant qu'elle va chercher de la nourriture au lieux d'en profiter pour leur apprendre comment la trouver

Il était bête ou il le faisait exprès. Pour le coup, je pensais plus qu'il allait me griller sur mon hésitation pas sur mes propos qui m'avais semblait jusqu'à présent plutôt cohérent. Pour le coup j'hésitais un peu, cherchant une réplique intelligente pour me sortir de là. Pour le coup, je devais autant m'y connaître que le binoclard sur les chattes et leurs chatons mais je réussi à trouver une petite faille à exploiter.

"En fait, mes chatons sont nées il y a quelques jours et je ne peux donc pas leur apprendre quoi que ce soit tant qu'il ne savent pas marcher, qu'en dites-vous ?"

Je le fixais d'un air un peu provocateur, que j'adorais sortir aux hommes qui tentaient de me perturber avec des paroles un peu déplacée, de mon temps de femme bien sûr. Bon j'espère qu'il n'allait pas me soûler trop longtemps avec sa méfiance parce que le temps passer et mon impatience était visible. Je décidais de jouer à un autre jeu :

"Ecouter grand homme dont je ne connais pas le nom. Je DOIS (j'appuyais de la voix ce mot) m'en aller avant que la nuit tombe et je ne suis ni une espionne, ni une guerrière ou une démone prêt à emporter votre âme. Et ne craignait rien pour... ce que j'ai pu admirer toute à l'heure, je doute que l'aspect de votre virilité masculine intéresse beaucoup de biche ou de lapines aux alentours. Je garderais pour mes yeux plus vraiment chaste, ce que j'ai vu. Je vous le promet, miaou !"

Un petit clin d’œil pour couronner le tout et voilà comment on déstabiliser un homme. Ce n'est qu'après que je me dis que j'aurais peut-être dû tout simplement implorer qu'ils me laissent partir pour le bien de mes "chatons" car pour le coup, ma tirade faisait davantage femme sûr d'elle que chatte désespérée. Je guettais sa réaction en remuant la queue de droite à gauche avec nervosité. Ah cette queue, je ne m'y ferrais jamais...

(j'avais pensé a cette possibilité après coup mais je vois bien notre nécro faire ce genre d'erreurs alors j'ai préféré ne rien changer Razz

bien trouvé quand-même puisque déjà...rosiel n'as aucun moyen de prouver qu'elle ment...a part)

je soupirais un long coup devant l'explication de la féline que j'aurais pu jurer sortie d'une très, très mauvaise pièce de théâtre écrite par quelqu'un qui n'avait aucune idée pour conclure son histoire ou ne savait pas doser la tension dans son oeuvre mais qui tenait quand-même a faire réagir son public.

L'inconnue mettait beaucoup trop de mélodrame dans ce qu'elle disait et l'idée d'une portée de petits chatons aurait touchée une corde sensible chez a peu près n'importe qui. Probablement le but de la manœuvre puisqu'elle avait du agir avec une arme sur la nuque et se servir du premier mensonge qui lui était venu a l'esprit.

"En fait, mes chatons sont nées il y a quelques jours et je ne peux donc pas leur apprendre quoi que ce soit tant qu'il ne savent pas marcher, qu'en dites-vous ?"

seulement toucher une corde sensible était loin de suffire si on voulait réellement gagner son public. pour tout dire à ce moment là elle aurait peut-être réussie à me convaincre d'au moins trouver un compromis. Elle perdit cette chance dans les secondes suivantes

Malheureusement le petit regard qu'elle espérait provocateur qui vint ensuite brisa complètement l'illusion et avec elle toute sympathie que j'aurais pu éprouver à ce moment là: c'était le regard de quelqu'un qui a une idée derrière la tête et qui espère que vous serez trop en confiance ou distrait pour lire les petites lignes en bas de la page qui expliquent clairement comment on va vous rouler.

Je ne cherchais pas spécialement de signes de son mensonge mais la tromperie fait partie de ma vie courante depuis tellement longtemps que ce genre de petits détails me sautaient au visage tout seuls. Même lorsque je faisais tout mon possible pour m'enfoncer la tête dans le sable et ne pas les voir quelque chose finissait toujours par me faire tiquer et briser l'illusion

et puis c'est triste à dire mais qui de mieux qu'un menteur pour en repérer un autre ? j'étais dans mon élément après tout

Elle tenait à sortir de cette tente: ça au moins c'était clair, de plus elle semblait étrangement pressée de partir alors qu'une minute plus tôt elle profitait du feu et de la nourriture comme si elle avait tout le temps du monde.

déjà son explication des chatons affamés était morte. Si elle disait la vérité elle se serait simplement emparée d'autant de nourriture que possible avant de s'enfuir pour aller nourrir ses petits.

Au lieux de ça elle avait pris la peine de rester pour se sécher tranquillement près du feu, m'indiquer quelle nourriture elle désirait manger en ce moment et si elle avait eue des vies entre les mains elle n'aurait pas eue le temps de recourir à tout ce cirque. Aucun petit chaton ne mourrait de son absence

-dans d'autres circonstances cette explication aurait assurée votre remise en liberté et je n'ai pas de réel moyen de nier vos dires

mais était-elle une espionne pour autant ? De ce côté là aussi il y avait une petite contradiction

"Ecouter grand homme dont je ne connais pas le nom. Je DOIS m'en aller avant que la nuit tombe et je ne suis ni une espionne, ni une guerrière ou une démone prêt à emporter votre âme. Et ne craignait rien pour... ce que j'ai pu admirer toute à l'heure, je doute que l'aspect de votre virilité masculine intéresse beaucoup de biche ou de lapines aux alentours. Je garderais pour mes yeux plus vraiment chaste, ce que j'ai vu. Je vous le promet, miaou !"

En effet son impatience était bizarre en soi...si elle voulait faire un compte-rendu au gens qui nous filaient elle aurait très bien pu attendre le lendemain...pourquoi la tombée de la nuit ? elle en avait parlée et j'avais l'impression qu'il s'agissait d'une vraie échéance. Après tout elle était calme plus tôt mais c'était peut-être parce qu'elle croyait pouvoir sortir quand bon lui semblerait. Cette certitude envolée elle commençait a s'agiter. ça ne pouvait pas non plus être la peur de mourir puisque j'avais déjà arrêté de la menacer et spécifié qu'aucun mal ne lui serait fait

je me trompais peut-être mais je ne voyais pas de failles particulières dans ce raisonnement. Elle voulait être partie avant la tombée de la nuit et si ce n'était ni pour nourrir sa famille ni pour transmettre quelque découverte qu'elle aïe bien pu faire dans cette tente alors il me restait à découvrir pourquoi

-je suis maintenant tout a fait sûr que vous me mentez, en tout cas en partie. vous n'auriez pas passée tout ce temps à vous prélasser devant le feu si ça avait pu coûter la vie a qui ou quoi que ce soit et je suis persuadé que si votre propre faim est bien réelle la progéniture dont vous venez de parler est pure fiction: dans le cas contraire vous vous seriez empressée d'aller les nourrir, voir de les amener dans cette tente mais votre inaction jusqu'ici montre que vous n'avez pas de petits a sauver. Seulement vous-même.

je prenais une petite pause pour que mon interlocutrice comprenne bien qu'il était inutile de me mentir plus longtemps

-mais vous tenez tout de même a être repartie avant la tombée de la nuit et tant que je ne saurais pas exactement pourquoi je ne pourrais pas me permettre de vous laisser quitter mon champ de vision et serai obligé de vous garder sous surveillance ici. c'est aussi simple que ça

(HRP : j'ai lu ta réponse un immense sourire au lèvre ahah super bien joué et j'avoue que je m'amuse beaucoup ^^)

-je suis maintenant tout a fait sûr que vous me mentez, en tout cas en partie. vous n'auriez pas passée tout ce temps à vous prélasser devant le feu si ça avait pu coûter la vie a qui ou quoi que ce soit et je suis persuadé que si votre propre faim est bien réelle la progéniture dont vous venez de parler est pure fiction: dans le cas contraire vous vous seriez empressée d'aller les nourrir, voir de les amener dans cette tente mais votre inaction jusqu'ici montre que vous n'avez pas de petits a sauver. Seulement vous-même.

Allons bon, pour la licence de la menteuse experte je repasserais. Mais pourquoi fallait-il que tous mes comportement m'éloigne de ce que je paraissais être aux yeux de tous, une chatte. En tout cas, rien ne pouvez le perturber cet homme là. Il m'intriguait un peu cela dit avec son cœur qui arborait des couleurs très contradictoire, un peu comme Aeon avec son côté gentil et renfermée et son côté ultra démoniaque.

-mais vous tenez tout de même a être repartie avant la tombée de la nuit et tant que je ne saurais pas exactement pourquoi je ne pourrais pas me permettre de vous laisser quitter mon champ de vision et serai obligé de vous garder sous surveillance ici. c'est aussi simple que ça

J'aurais très bien pu continuer à jouer à ce petit jeu indéfiniment si, comme il l'avait brillamment remarqué, je n'étais pas pressée de m'enfuir avant la nuit. D’ailleurs, j'apercevais déjà le soleil bien bas au travers l'étoffe qui nous protégeais. Il n'allait pas tarder à se coucher et j'allais alors sentir des tiraillements dans tout mon corps avant de reprendre apparence humaine et le pire dans tout ça, c'est que j'allais me retrouver toute nue. De quoi inspiré à un ou pire deux hommes seuls, des envies perverses dont je me passerais volontiers. Je commençais à m'agiter dangereusement, avec un énervement non dissimulable. Mes yeux félin furetaient dans tous les coins pour chercher une sortie. Je ne pouvais pas attendre. Dans à peine une demi-heure, j'allais commencer ma métamorphose et ce n'était pas envisageable de la faire ici. Je m'exécutai alors dans une tentative de fuite désespérée :

"Vraiment désolé, vous ne comprendriez-pas"

Je me jetais sur l'homme à lunette les griffes sorties mais je ne réussi qu'à lui griffer la joue de loin et la blessure fut d'une profondeur ridicule. J'avais rétracté mes griffes au moment de le toucher et seule l'une d'elle l'avait éraflée. Je n'étais pas du genre à être mauvaise au point de blessé les autres, j'avais à chaque envie de faire du mal, le désagréable souvenir de la raison qui avait été la cause de mon sortilège. Je roulais sur le côté en cherchant une sortie mais je pus quitter la drôle de tente et fut rapidement maîtrisée. Il allait être le temps pour moi de dire la vérité. Un peu confuse en en mauvaise posture, je m'excusais :

"Posez moi pardon je ne voulais pas vous griffer mais vous ne comprenez pas je dois partir. D'accord je n'ai ni chaton ni personne qui m'attend dehors d'ailleurs mais je ne dois pas rester la quand le soleil va commencer à se coucher. Laissez-moi aller me cacher au moins jusqu'à ce que la nuit soit totalement tombé et je reviendrais, c'est promis."

Je sanglotais et gémissais à moitié. La au moins j'étais sincère et j'espérais qu'il me laisse partir mais en le regardant bien fixement, je me dis qu'il ne céderait pas. La méfiance avait certainement fait place à la curiosité. Je capitulais.

"Promettais-moi de ne pas me faire de mal. Je ne suis pas un monstre ni quoi que ce soit de dangereux mais je n'ai aucune protection ici. Et soyez gentil de me donner une couverture, une grande et... vous verrez.

(HRP : transformation au prochain épisode :p)

"Vraiment désolé, vous ne comprendriez-pas"

-pourtant j'en ai vu des choses dans ma-aaaaaow !

apparemment ma théorie était exacte quand au moment ou elle comptait partir et son impatience grandissait à vue d'oeil: elle se jeta même sur moi, m'infligeant une petite plaie qui ne saignait pas mais se mit bientôt à piquer a tel point que je l'airais préféré. Bien sûr meran eut tôt fait de maîtriser notre petite invitée et de l'éloigner

je ne comprendrais pas ? j'admets que je n'y croyais pas: j'avais vu un homme se transformer en loup de deux mètres, un gamin a peine né avait déjà tenté de m'étrangler, je n'était moi-même pas tout a fait humain, mon père était un zombi et mon amante était une femme-tigre. J'était déjà fort expérimenté dans le domaine de l'incompréhensible.

ce petit constat m'arracha un demi sourire malgré la longue plaie sur ma joue

"Posez moi pardon je ne voulais pas vous griffer mais vous ne comprenez pas je dois partir. D'accord je n'ai ni chaton ni personne qui m'attend dehors d'ailleurs mais je ne dois pas rester la quand le soleil va commencer à se coucher. Laissez-moi aller me cacher au moins jusqu'à ce que la nuit soit totalement tombé et je reviendrais, c'est promis."

je n'eus même pas besoin de lui expliquer que la laisser partir était impossible: elle: s'en aperçut plutôt vite et révisa sa demande

"Promettais-moi de ne pas me faire de mal. Je ne suis pas un monstre ni quoi que ce soit de dangereux mais je n'ai aucune protection ici. Et soyez gentil de me donner une couverture, une grande et... vous verrez.

-euh...

-...hmmmm...

je levais les yeux vers meran qui pensait exactement la même chose que moi. C'est-à-dire ''je vois mal comment lui donner une couverture que nous n'avons pas''

en effet nous dormions à même le sol depuis le début de ce voyage ce qui expliquait aussi ma mauvaise mine et mon teint pâle. Je posais néanmoins la main sur mon coeur et m'inclinait brièvement.

-je vous promets qu'aucun mal ne vous sera fait en notre présence milady...seulement...accéder à votre autre requête risque d'être...difficile

je n'étais pas certain de saisir pourquoi elle avait besoin d'une couverture puisqu'elle était un chat mais mon rôle d'hôte oblige: il fallait lui trouver un substitut. meran semblait soudainement un peu stressé comme si il avait saisi quelque chose qui m'échappais mais je n'arrivais pas a mettre le doigt dessus.

eh bien il avait négligé un détail important:notre substitut

-ton manteau ! lui lançais-je, oubliant pendant un instant que je devais passer pour son subordonné. Toutes mes excuses mais c'est le mieux que nous ayons. J'espère que ce sera adéquat pour le moment ajoutais-je a l'adresse de notre invitée, n'ayant pas encore compris en quoi une chatte pouvait requérir un manteau

ce qui ne m'empêcha pas de le lui prêter

(HRP: comme meran fait 7 pieds de haut je crois que son manteau suffira, il va être foutrement grand pour elle mais autrement il fera l'affaire)

-je vous promets qu'aucun mal ne vous sera fait en notre présence milady...seulement...accéder à votre autre requête risque d'être...difficile

Au moins, ils ne me feraient aucun mal, c'était déjà le principal et quelque chose me disait que ces hommes étaient très différents des autres que j'avais pu rencontré humaine ou depuis ma transformation. Je craignais quand même que à la vue de ma splendeur, ils ne changent d'avis mais avis-je le choix. Au pire l'humaine jouera au chat et griffera dans tous les sens enfin... Si on pouvait ne pas en arriver là, cela m'arrangerait. Je ne voulais pas me casser un ongle. J'étais humaine peu de temps mais humaine tout de même et qui plus est, une jeune femme sublime qui se devait d'avoir une manucure nickel. Bon et bien il était tant mais quand je compris que les deux hommes cherchaient comment me fournir un substitut de couverture, je sentis les picotements sous ma peau reprendre.

"Oh non pas tout de suite !"

En effet, les premiers rayons du soleil ayant touché la terre, ma transformation commença et je la savais plutôt rapide.

-ton manteau ! Toutes mes excuses mais c'est le mieux que nous ayons. J'espère que ce sera adéquat pour le moment

"Oui oui parfait !"

Sans plus tarder, je me jetais dans le manteau l’arrachant des mains du vieil homme et attendis. Je n'eus pas à patienter longtemps les premières rougeur du ciel caressant la tente, je sentis alors le sortilège se retirer de moi et me transformer... en femme au lieu d'une lueur rougeâtre qui m'enveloppait. Frénétiquement, je cherchais à couvrir mon corps dénudé au mieux avec le manteau que l'on m'avait fournit et passant mes bras dans les manches, je fut soulagée de voir que j'étais bien couverte. Un peu honteuse, je n'osais regarder les messieurs et priait pour que rien ne m'arrive. Tout comportement provocateur ou charmeur avait disparu. A la place, j'étais... bon certes magnifique avec ses yeux émeraude et sa chevelure ébène si soyeuse et ... je m'égare. Mais j'étais surtout fragile, vulnérable et très peu sur de moi. Histoire de casser le silence pesant qui avait suivit ma transformation, je marmonnais :

"Merci pour le manteau."

d'accord...

une chose à la fois...

du calme rosiel. Le pire avait été évité de justesse

ce n'était pas passé loin mais la dignité de la jeune femme que nous pensions jusqu'alors être un chat était sauvée et elle n'aurait pas à a subir le même inconfort que moi quelques minutes plus tôt. Ça nous laisserais également le temps de lui trouver une tenue un peu plus convenable...Et moins nuisible a sa santé

"Merci pour le manteau."

je hochais la tête en me dirigeant vers mon sac de voyage a la recherche de quelques vêtements que ce soit qui soient à sa taille: après tout il était hors de question qu'elle passe une minute de plus que nécessaire vêtue uniquement d'un manteau ruisselant de pluie.

-Inutile de me remercier milady...après tout il ne s'agit là que d'une mesure temporaire. J'espère que l'idée d'emprunter certain de mes habits ne vous mettra pas trop mal a l'aise mais ce manteau ne doit pas rester sur vos épaules trop longtemps si vous tenez a éviter de tomber malade.

je fouillais un moment dans mon sac, en sortait des vêtements secs que je donnais a notre invitée puis me retournais en vitesse, fixant le mur devant moi pour préserver la pudeur de notre visiteuse. Même si mes soupçons à son égard n'étaient pas encore totalement dissipés je voyais mal comment on pouvait m'assassiner sans armes. Je gardais donc l'ombre qu'elle projetais sur le mur dans mon champ de vision pour parer a l'éventualité qu'elle tente de m'étrangler par derrière.

Au risque de passer pour un rustre et un pervers je me dois de préciser que l'envie de tourner la tête était bien réelle: non seulement parce que la femme-chatte était d'une rare beauté et m'avait vu plus tôt mais aussi -ne nous voilons pas la face: surtout- parce que l’absence d'arme n'écartait pas a 100 % la possibilité qu'elle m'attaque pendant que j'avais le dos tourné: après tout je ne savais rien des pouvoirs qu'elle pouvait posséder et n'avais toujours pas de garantie qu'elle n'était pas un assassin

un petit frisson de terreur me parcourut l'échine a cette pensée

je restait tout de même immobile: d'une part par galanterie et d'autre part parce que...eh bien ce n'était simplement pas la première fois que je me retrouvais dans la même pièce qu'une dame nue: aussi belle qu'elle puisse être j'étais habitué a des situations beaucoup plus compromettantes que ça

heureusement je ne reçut jamais l'attaque redoutée et finit par me calmer les nerfs. Meran était dehors à surveiller le périmètre et la demoiselle ne semblait pas dangereuse...inutile de m'inquiéter plus que nécessaire

pour me calmer un peu les nerfs je passais aux présentations

-ah, le moment n'est pas des mieux choisis mais permettez-moi de me présenter: Je suis Rosiel Demaleth, seigneur des terres neutres. Aurais-je le privilège d'apprendre votre nom mademoiselle ?

demandais-je sans lâcher le mur des yeux en attendant de pouvoir me retourner sans risque avant de passer aux autres marques de politesse.

(HRP: désolé de faire un peu agir ton perso comme ça mais si elle reste dans ce manteau elle va littéralement mourir de froid. Fais-moi signe si tu veux que j'édite et on trouvera quelque chose)

-Inutile de me remercier milady...après tout il ne s'agit là que d'une mesure temporaire. J'espère que l'idée d'emprunter certain de mes habits ne vous mettra pas trop mal a l'aise mais ce manteau ne doit pas rester sur vos épaules trop longtemps si vous tenez a éviter de tomber malade.

Quel soulagement de voir que mon apparition sous forme humaine ne leur ai inspiré aucune mauvaises pensées. D'ailleurs, l'un de deux hommes que je suspectais être un serviteur ou un protecteur malgré son vieil âge, parti faire un tour l'extérieur, me laissant seul avec l'homme qui m'avait menacé et protégé le tout en quelques minutes. Le soulagement passé, je passais à un sentiment bien différent qui me ressemblait bien davantage lorsque j'aperçu les vêtements d'homme que leur propriétaire me tendait. Je fut quelques peu offensée de devoir porter tel guenille sur les épaules mais avais-je vraiment le choix. Je commençais à geler dans ce manteau poisseux. Alors que le jeune homme se retournais, je me changeais en râlant dans ma moustache :

"Ces vêtements sont indigne de moi mais bon puisqu'il le faut, je n'ai pas vraiment le choix".

Le pantalon et la chemise enfilée, je m’apprêtais à prévenir mon hôte qu'il pouvait se retournais lorsqu'il se présenta :

-ah, le moment n'est pas des mieux choisis mais permettez-moi de me présenter: Je suis Rosiel Demaleth, seigneur des terres neutres. Aurais-je le privilège d'apprendre votre nom mademoiselle ?

Hésitante, je ne répondis pas tout de suite. Lorsque j'avais rencontré Aeon, je ne lui avais pas donné mon véritable prénom pour préserver mon identité. Mais Aeon, ne m'avait pas vu humaine et ne pouvait donc pas vérifier la correspondance. Le dénommé Rosiel n'avait pas l'air de réagir davantage en me voyant que comme un homme qui aperçoit une femme inconnue au physique ravageur. Lui donner mon vrai prénom serait-il un risque pour moi ? Dans le doute, je préférais donner le surnom que je m'étais créé afin de protéger mon identité et celle de ma famille. Essayant de me montrer respectueuse face à un seigneur, je lui répondis sur un ton noble :

-Vous pouvez vous retourner seigneur. Je suis ravi de vous rencontrer pour la simple et bonne raison que vous vous montrez respectueux envers ma personne et quant à moi, vous pouvez m’appeler Félyne. Je savais qu'à Nurnen nous avions un seigneur Demaleth mais j'avoue que je vous imaginais autrement.

Il est vrai qu'il ne payait pas de mine. Comment un homme si banal tel que lui pouvait se retrouver à la tête d'un territoire tout entier. Je le toisais un peu dans tous les sens pour chercher une once de virilité masculine en puissance que je recherchais chez tous les hommes qui m'entourait pour les séduire mais celui là cachait bien cette part de lui même. Dans le doute, avec un arrière goût de mépris dans le ton de ma voix, je repris :

-Vous êtes certain d'être ce seigneur de Nurnen ? Non parce que honnêtement vous ne payez pas de mine.

Lauréline revenait en puissance. Que c'était bon de se retrouver. Curieusement, étant chatte, je la ramenais beaucoup moins mais la, avec toute la beauté du monde regroupé dans mon seul corps, je me reprenais à snober mon entourage et les dévaloriser. Mais je faisais un effort malgré tout pour temporiser mes propos. Je n'étais pas vraiment en position de force dans cette situation. Je rajoutais en coiffant ma chevelure ébène quelques peu emmêlée et avec un petit sourire amusée.

-Vous n'avez jamais rien vu de tel n'est-ce-pas ? Vous semblez troublé mon ami.

les commentaires de la jeune femme m'arrachèrent un petit sourire, le changement de ton attirant tout de suite mon attention: elle venait de prendre ce que j'appelais en privé la ''voix de bureau'': cette version plus polie et douce qu'ont tendance a prendre les gens quand ils se rendent compte de quoi que ce soit qui vous donne l'air de pouvoir leur donner ce qu'ils veulent...ou bref tout signes d'influence ou d'autorité

inutile de dire que je l'entends tout le temps mais elle parvenait à s'en servir sans avoir le moins du monde l'air de me lécher les bottes, en fait sur le coup j'avais l'impression...qu'elle avait l'impression de parler a un égal...faisait-elle partie de la haute société ? ça expliquerait qu'elle me laisse un vague air de déjà vû. Je pouvais me tromper étant donné le nombre de personnes que je vois durant les fêtes et les réceptions...mais...je pouvais très bien avoir raison aussi...ça valait la peine de vérifier

-Vous pouvez vous retourner seigneur. Je suis ravi de vous rencontrer pour la simple et bonne raison que vous vous montrez respectueux envers ma personne et quant à moi, vous pouvez m’appeler Félyne. Je savais qu'à Nurnen nous avions un seigneur Demaleth mais j'avoue que je vous imaginais autrement.

je réprimais un petit rire, d'une parce que j'avais vu venir ce commentaire bien avant de m'être présenté et de deux parce que maintenant je devais me demander: s'appelait-elle vraiment Félyne !? cet entretiens venait d'atteindre les limites de l'improbable et au point ou j'en était soit quelqu'un en savait assez sur felyndiira et moi pour avoir pensé a utiliser mon lien avec elle dans le but de me faire baisser ma garde

ou alors j'avais fait quelque chose d'horrible a l'espèce féline, je ne m'en souvenait pas et maintenant on m'envoyait ses représentantes pour que je leur donne un coup de main...pourtant je n'avais pas le souvenir d'avoir torturé des chatons ou quoi que ce soit de la sorte dans mes très jeunes années

ou alors il s'agissait de l'une des coïncidences les plus ridicules de l'histoire humaine

remarque...il restait la possibilité qu'elle utilise simplement un pseudonyme

ce qui me renvoyait d'un coup à ma première théorie

encore une fois, je l'analysait en vitesse des yeux...elle ne m'avait pas attaquée plus tôt...mais

...mais...

merde ! même sa façon de démarrer la conversation...et j'étais maintenant certain de l'avoir vue quelque part même si je ne la replaçait pas, mieux valait répondre

-...j'ai souvent droit à cette remarque. Je suppose que vous imaginiez quelqu'un de plus...mais ça ne fait rien...

je laissais ma phrase en suspens car le petit brin de mépris qui se montra ensuite dans le ton de sa voix ne m'échappa en rien...notre dame me semblait un peu manquer de subtilité: presque immédiatement elle sembla me prendre de haut. mon sourire s'effaça d'un coup: les gens qui me prenaient à la légère a cause de mon air inoffensif avaient une très forte tendance à...réviser leur jugement.

-Vous êtes certain d'être ce seigneur de Nurnen ? Non parce que honnêtement vous ne payez pas de mine.

mon visage restât un masque neutre: son appartenance a la noblesse n'était plus a prouver maintenant, je retenais une réplique cinglante au sujet d'une certaine gente dame qui oubliait que cinq minutes plus tôt elle mangeais ma nourriture, portait maintenant mes vêtements et aurait été bien inspirée d'afficher un peu moins d'arrogance devant quelqu'un qui pouvait la tuer et faire danser des claquettes à son cadavre sans autre arme qu'un vieux tibias humain poussiéreux. J'avais beau être d'un naturel humble moi-même je prenais mon rang et mes devoirs très au sérieux, aussi ce qu'elle venait de dire frisait l'insulte directe.

pourtant j'étais plutôt de bonne humeur car je savais que je pouvais apprendre son identité rien qu'avec deux ou trois questions. Aussi je gardais a l'esprit que ''félyne'' avait sûrement une autre identité et j'avais les moyens de découvrir ce qu'elle me cachait

je pouvais bien feindre de tomber dans le panneau cinq minutes: jusqu'ici ça m'avait servi...peut-être devrais-je lui donner la réaction qu'elle attendait ? juste un peu, pour m'amuser et parce que ça
risquait de m'être utile a long terme: après tout être sous-estimé est souvent un avantage, en plus j'étais bon acteur...

mais...non: il y à des limites à la bassesse. Hors de question de me mettre a jouer avec ses impressions. L'honnêteté me semblait une meilleure approche.

-Vous n'avez jamais rien vu de tel n'est-ce-pas ? Vous semblez troublé mon ami.

-j'ai vu bien des choses dans ma vie mais je reconnais que celle-ci est une première millady. Je ne suis pas tant troublé qu'un peu curieux au sujet de ce phénomène, vous-même êtes mon autre source de questions. je suis fermement convaincu de vous avoir vue quelque part: pas connue...mais vue au bras de quelqu'un, je ne me rappelle pas exactement quand...votre nom de famille m'aiderait peut-être a m'y retrouver...''félyne''

répondis-je en accentuant un peu son faux nom dans le but de lui faire comprendre mes soupçons

-quand à prouver ma propre identité...

je changeais brièvement mon unique os en une grande faux dentelée avec laquelle je caressais quelques secondes sa joue, juste pour qu'elle sache que l'arme -et par le fait même ma nécromancie- était réelle.

de l'autre main je montrais la chevalière a mon index ganté, frappée du sceau des demaleth. Noble dame qu'elle était il serait une preuve suffisante

et puis si je m'étais interdit de fausser son impression de moi je ne m'était pas interdit de montrer quelques signes d'intérêt envers elle: chose qu'elle me semblait attendre, presque espérer

d'ordinaire j'ai tendance a garder mes distances avec ce genre de personnes mais dans le cas présent elle était sous ma protection: nous étions sur mes terres après tout.

-j'ai vu bien des choses dans ma vie mais je reconnais que celle-ci est une première millady. Je ne suis pas tant troublé qu'un peu curieux au sujet de ce phénomène, vous-même êtes mon autre source de questions. je suis fermement convaincu de vous avoir vue quelque part: pas connue...mais vue au bras de quelqu'un, je ne me rappelle pas exactement quand...votre nom de famille m'aiderait peut-être a m'y retrouver...''félyne''

Voilà autre chose. Un nom de famille et pourquoi pas mon livre de naissance pendant qu'il y était. Je craignis qu'il ne m'ai pas cru. Il me scrutait bizarrement comme s'il cherchait à se souvenir où il m'avait rencontré. En tout cas, moi je ne me rappelais pas de lui et honnêtement, qu'il "croit" se souvenir de moi m'offensait quelque peu. En principe, je n'étais pas un visage qu'on oubliais mais bon, passons. Je me serais fais une joie de lui faire la remarque mais il enchaîna :

-quand à prouver ma propre identité...

Oula, je commençais à me faire un film dans ma tête avec un psychopathe et une pauvre victime innocente se retrouvant égorgée dans un précipice. Un maître d'un grand territoire comme Nürnen ne pouvait pas être pas un psychopathe quand même alors pourquoi de telles pensées stupides dans ma cervelle. Je me savais si convoitée, j'avais raison d'avoir peur de me faire enlever ou agresser. Je n'étais pas une noble pourtant, juste une femme sublime. Je sursautais lorsque je vis ce qui me semblait un os humain se transformer en faux. Effrayée, j'ouvris de grand yeux ébahi et nerveusement, je cherchais à m'écarter un peu mais la lame de son arme vint quand même se poser sur ma joue. C'était comme ça que les nobles séduisaient les femmes ici ? Mauvais plan à mon avis. Même voir la bague ne m'inspira pas l'envie de lui sauter au coup pour obtenir faveur et richesse. Qu'il me dise que je suis belle et ça m'aurait suffit. Je me remis un peu de ma peur en fermant les yeux et finalement, je pus parler. Ma voix tremblait mais je me montrais avec la même assurance qu'auparavant, avec un peu de respect en supplément histoire de ne pas subir de nouveau de contact d'une lame glacée.

"Très bien monsieur Demaleth, je m'incline. Vous êtes le seigneur de Valhaine, c'est indéniable et si mes propos vous ont offensé, je vous prie de m'en excuser. Très jolie bague au passage mais si vous vouliez me prouver votre identité avec ce qui est écrit dessus, sachez que ça ne me dit rien du tout. Vous croyez quoi ? Que je suis de l'aristocratie ? De la bourgeoisie ? Si vous voulez tout savoir, mon père cultive du lin et ma mère est couturière et je vivais dans un village pas une ville. Une maison et non un château ou un manoir. Vous comprenez ? Comment se fait-il que j'ai un parlez si correct et noble ? Parce que je me considère comme telle et que ma mère m'a donné l'éducation nécessaire pour j'ai une chance de faire partie d'une classe plus noble en me mariant. Mon nom de famille ne vous diras strictement rien car mes parents ne se sont jamais frottés à vous j'en suis certaine. Il n'y a que mon apparence seule qui est connu par delà où je vis c'est clair ? Donc vous vous contenterez de Félyne pour me nommer car pour la sécurité de mes parents, je ne vous donnerais ni mon prénom, ni mon nom, ni celui de mon village, ni rien du tout, est-ce clair ?"

Je le fixais avec stupeur lorsque je me rendis compte qu'en parlant je m'étais relevée, approché de lui et avait finis mon discours à cinquante centimètre de lui en me heurtant à la lame de sa faux. Un sentiment de colère était si vite monté en moi que je m'en étais pas rendu compte et honnêtement, c'était flippant pour moi. Le fixant dans les yeux, un peu désorientée, je reculais et retournais m'asseoir par terre. Je cherchais quelque chose à dire pour reprendre de l'assurance mais je ne pus trouver autre chose que :

"Vous auriez un peu d'eau s'il-vous-plaît ?"

Je me rendis compte que je n'avais pas encore abordé le sujet de mes parents depuis ma transformation. Je me rappelais ma solitude, la souffrance des miens, mon acte, le sortilège, ma fuite. J'étais retourné voir mes parents en chatte pour leur expliquer mais ils ne m'avait pas cru. Ils m'avait chassé avant que je puisse leur donner une preuve et horrifié par leur visage haineux, j'avais fuis. Je m'étais alors demandée si en fait il ne m'avait pas cru et que me chasser n'était qu'un prétexte pour chasser leur fille qui avaient été si injuste avec eux. Ressasser ces souvenirs me donna mal au cœur mais je n'acceptais pas d'être responsable de ce qui m'arrivais.

(héhé, rosie a falli se prendre une claque XD je préfère te prévenir: j'utilise mon laptop et la co est merdique donc certaines lettres que je tappe ne s'afficheront pas)

hmm...apparaent mon ientité était prouvée mais j'y était peut-être allé un peu fort avec la faux. je devais veiller a me montrer un peu plus calme a l'avenir. Pour éviter que la jeune femme soit blessée accidentellement je baissais l'instrument de mort. Mon interlocutrice prit mal ma curiosité a son égard et comme la suite me le montra j'avais commis quelques erreurs d'analyse. Certes je pouvais comprendre son désir de protéger ses proches et donc sa réticence a parler mais son humeur changea rapidement au fur et a mesure qu'elle parlait. peut-être réaissait-elle ainsi parce-que mpn petit tour de magie et la lae sur sa joue l'avait rendue un peu agitée ? J'avais de toute évience un peu surestimé ses nerfs

"Très bien monsieur Demaleth, je m'incline. Vous êtes le seigneur de Valhaine, c'est indéniable et si mes propos vous ont offensé, je vous prie de m'en excuser. Très jolie bague au passage mais si vous vouliez me prouver votre identité avec ce qui est écrit dessus, sachez que ça ne me dit rien du tout. Vous croyez quoi ? Que je suis de l'aristocratie ? De la bourgeoisie ? Si vous voulez tout savoir, mon père cultive du lin et ma mère est couturière et je vivais dans un village pas une ville. Une maison et non un château ou un manoir. Vous comprenez ? Comment se fait-il que j'ai un parlez si correct et noble ? Parce que je me considère comme telle et que ma mère m'a donné l'éducation nécessaire pour j'ai une chance de faire partie d'une classe plus noble en me mariant. Mon nom de famille ne vous diras strictement rien car mes parents ne se sont jamais frottés à vous j'en suis certaine. Il n'y a que mon apparence seule qui est connu par delà où je vis c'est clair ? Donc vous vous contenterez de Félyne pour me nommer car pour la sécurité de mes parents, je ne vous donnerais ni mon prénom, ni mon nom, ni celui de mon village, ni rien du tout, est-ce clair ?"

félyne s'avança jusqu'a n'être qu'a une cinqantaine de centimètres de moi. j'écartais ausitôt mon arme pour lui éviter une assez vilaine plaie a l'épaule, us répondais sans me départir de mon calme

-lympide, je vais même faire un effort pour oublier tout les détails potentiellement dangereux que vous avez laissée échapper à ce sujet. Je m'excuse à mon tour si je me suis montré inconvenat avec mes questions mais pour ma propre sécurité je me dois d'être un peu méfiant. Quand à mes soupçons maintnant levés au sujet de votre statut rien ne vous empêhe de les considérer comme un compliment: c'est assez difficile de passer pour une dame de noble sang et dans mon cas vous avez réussie haut la main. Bien sûr la bague a mon doigt aurait due vous dire quelque chose mais comme c'est un sceau assez récent ce genre d'erreur peut passer innaperçue. votre éducation a fait ses preuves voila tout.

elle sembla mal a l'aise et se calma un peu

"Vous auriez un peu d'eau s'il-vous-plaît ?"

-bien sûr, une seconde je vous prie

je me dirigeais vers mon sac pour en tirer une gourde que je donnais à notre visiteuse

-ne vous inquiétez pas: je n'ai pas bu à celle-ci

c'est à ce moment-là que meran passa la tête dans la tente

-milord ? il y à du mouvement a l'extérieur, deux ou trois persones se son jointes à eux, armées celles-là !

je soupirais en me tournant vers la demoiselle

-simple vérification: en cas d'attaque avez-vous de quoi vous défendre ? je peut vous prêter ma rapière ou vous construire une arme avec ma nécomancie: dans le cas contraire il vous faudra rester près de nous et croiser les doigts pour qu'ils nous laissent en paix

-bien sûr, une seconde je vous prie

Il me tendit une gourde que j'hésitais à prendre. Il m'avait prouvé qu'il ne me voulait aucun mal et m'empoisonner aurait été stupide compte tenu du fait qu'il pouvait d'un coup de faux me couper la tête. C'est surtout que je n'aimais pas boire après quelqu'un... Comme s'il avait compris, il me rassura sur la gourde et je la pris. Je me désaltérais quand son serviteur passa la tête par la tente.

-milord ? il y à du mouvement a l'extérieur, deux ou trois personnes se son jointes à eux, armées celles-là !

Rebouchant la gourde, je la posais à terre et inquiète, je me relevais. Rosiel me demanda alors si je pouvais me défendre seule. Question idiote réponse idiote.

"Vous m'avez bien regardé ? J'ai l'air d'avoir une tête de guerrière ? Même avec une épée je ne saurais me défendre. Pour le coup j'aurais préféré être encore une chatte, j'aurais pu aller me cacher. A cause de vous et de votre curiosité ou votre méfiance, appelez ça comme vous voulez, vous m'avait empêcher de me transformer en sécurité. Ne comptez pas sur moi, je n'ai ni l'âme d'une héroïne ni d'une suicidaire alors débrouillez-vous. Moi je préfère fuir".

J'attendis néanmoins avant de partir car il n'y avait que du mouvement, pas d'attaque pour le moment et dans l'immédiat, je me sentais bien plus en sécurité auprès des deux hommes que toute seule en pleine forêt, nue sous des vêtements d'hommes. Un peu stressé, je murmurais à Rosiel :

"Qui est dehors ? Est-ce-qu'il vous cherche ? Ce n'est pas moi qu'on cherche en tout cas, enfin je ne pense pas. A part mes parents, personnes n'aurait lancer une expédition pour me sauver..."

(HRP : petite réponse vu que j'ignore ce qui se passe Wink

je hochais lentement la tête, repensant mentalement nos possibilités en cas d'attaque. J'était d'accord avec la demoiselle quand a l'objectif de nos poursuivants: elle avait l'aspect d'un chat avant d'entrer dans cette tente et personne ne la cherchait: garder notre invitée en lieu sûr était donc aussi simple que de garder nos poursuivants hors de la tente

et quel meilleur moyen de le faire que d'aller a leur rencontre ? après tout si ils avaient fait quérir des gens armés leurs intention, bien que non-prouvées étaient assez évidentes

je baissais brièvement la tête vers félyne en signe d'excuse pendant que meran serrait les poings, prêt à répliquer

-je reconnais être en partie responsable de cette situation et j'ai bien l'intention de vous voir en ressortir indemne. Seulement en ce moment la fuite ne ferais qu'attirer l'attention sur vous et c'est bien la pire des chose a faire en ce moment si vous tenez a rester anonyme et tranquille. Ils ne savent pas que vous-êtes là. Meran et moi-même n'avons qu'à aller a leur rencontre si ils font mine de se diriger par ici et a les intercepter. Tant que personne n'entre dans cette tente il ne vous arrivera rien et comme nous sommes presque assurément leur cible ce sera facile de s'en assurer.

je me tournais vers elle pour de bon, préférant expliquer ce qui se passait tout de suite avant que mon attention soit requise ailleurs ou que nos poursuivants ne se décident à agir.

-Ces gens sont la raison de ma méfiance initiale a votre égard. Ils nous ont suivis de loin depuis les terres de fûma pour des raisons ridiculement longues a expliquer. Si jusqu'ici je les croyais de simples espions il est maintenant clair que ces gens sont des mercenaires ou des assassins et que leur mission ne se limite pas à de la vulgaire surveillance. Je doute que le prince lui-même soit responsable de tout ceci mais vu la nature...volatile de son armée je n'exclus pas la possibilité d'un quelconque subalterne pas très futé en quête d'avancement. Ils ignorent que meran et moi-même avons échangés nos rôles et nous avons veillés à leur faire croire qu'ils n'avaient pas étés repérés. Heureusement pour nous ils manquent d'informations

je soupirais

-malheureusement pour nous ce sont clairement des experts et même maintenant je ne suis pas certain de la marche a suivre pour les repousser

-je peux m'en occuper tout seul ! grogna meran a la fois découragé et impatient de voir la menace qui empoisonnait notre retour écartée. ils ne sont que cinq ! Je les démolis avec les poignets dans le dos bordel de merde, qu est-ce que tu attends pour me donner le feu vert ? je leur casse la gueule, je les attaches quelque part puis nous foutons le camp pendant qu'ils attendent comme des cons qu'un passant les remarques ! C'est pas une opération de sabotage cette histoire, je te parie ce que tu veux que tu en élimine deux sans mon aide ! c'est rien de compliqué

j'applaudissais dans les airs, un sourire sarcastique au lèvres, complètement découragé devant ce manque de vigilance: affichant une attitude on ne peux plus différente de celle qui m'étais coutumière je croisais les bras, relevait un peu la tête et fit tout de suite signe a meran de la boucler un peu, que je lui explique a quel point son jugement était obscurci en ce moment. Il ne faisais pas souvent ce genre de décisions stupides mais comme ces types étaient accrochés a nos basques depuis bientôt deux semaines mon bras droit rêvait probablement de leur mort violente toutes les nuits. Je ne le lui reprochais pas mais si il ne relaxait pas un peu je ne donnais pas cher de nos vies

-si il suffisait de leur mettre une raclée tu pense bien que ce serais déjà fait non ? Peux-tu tous les vaincre ? absolument mais tu oublie qu'ils nous suivent depuis un bon moment, peuvent très bien avoir des renforts ou une arrière garde pour des cas comme celui-là et savent exactement quoi faire si les choses commencent a chauffer. Ils réfléchissent sûrement à tout ça depuis le début de cette filature et contrairement à toi ils ne seront pas assez stupides pour lancer une offensive dans des conditions aussi désavantageuses. tu peux tous les vaincre ? d'accord ! ça les ôterait de notre chemin et nous permettrait de rentrer tranquilles ? d'accord aussi mais qu'est-ce que t'as l'intention de faire si l'un d'entre eux parviens à se sauver ? tu y as pensé ? si ils ont des renforts dans le coin notre mort est assurée

je laissais ma phrase en suspens: inutile d'enfoncer le couteau dans la plaie.

Normalement je restais courtois peu importe les circonstances mais avec le vieux casse-cou c'est une approche qui passait mal: quand il était sur les nerfs comme ça un débats ne se concluait pas sans quelques piques et une ou deux baffes derrière la tête. Autant m'en occuper avant qu'il n'aie le temps de s'emporter d'avantage

-pense-tu vraiment pouvoir tous les capturer ? sans en laisser repartir un seul ? dans le noir complèt ? alors qu'ils ont déjà les yeux braqués sur nous, te verront venir de loin et que leur première réaction sera d'envoyer l'un des leurs chercher des renforts et prévenir quiconque a commandité cette attaque ? le tout alors que nous sommes presque aveugles, que tu as la particularité assez nuisible de...ah oui: te servir d'une épée de feu qui brille dans le noir et en général d'être la cible la plus facile a atteindre a trois kilomètres a la ronde ? j'en profite pour te rappeler que si ils ont des flèches même toi tu n'aura pas le temps de les arrêter en pleine nuit: tu ne les entendra même pas partir vu le temps qu'il fait. Je dois continuer ou...?

-d'accord: j'ai compris, c'est un plan de merde. tu en as un meilleur ?

-je suis encore en train d'y penser. Si ils décident de nous attaquer nous pourrons au moins tirer avantage de l'effet de surprise et créer assez de confusion dans leurs rangs pour vraiment tenter quelque chose mais il ne faut pas oublier qu'ils sont presque aussi désavantagés que nous en ce moment...et ce uniquement parce qu'ils ne savent pas que nous savons qu'ils sont là

(HRP: désolé de t’assommer avec 15 pages de tactique 101 et pourquoi meran est un peu con Sad

mais je préférais que félyne -et toi en tant que joueuse- en sache un peu plus sur ce qui se passe avant de démarrer la baston, ça te donne aussi de quoi PNJ-ser nos attaquants si jamais tu en as besoin. Je m'excuse encore pour le pavé)

(HRP : tkt pas pour ça je te connais j'ai l'habitude Razz

)

Les explications de Rosiel tourbillonnait dans ma tête tel un tas de débris balancer en vrac dans une benne à ordure. Ce que j'avais compris - en gros - c'était que les gens qui nous tournait autour ne voulait pas du bien à mes deux camarades et qu'ils ignoraient tout de ma présence ici. Egalement que le dénommé Meran était près à se lancer dans la bagarre, comme si c'était normal d'être pressé de zigouiller des gens et que Rosiel qui semblait avoir le sens de la tactique, tenter de le convaincre d'attendre. Moi au milieu, j'étais perdue et le plus dur dans tout ça, c'est que je n'étais pas foutue de me défendre. A part un malheureuse gifle que j'avais mise dans le visage d'une de mes copines qui avait osé rire de ma tête au réveil - personne n'est parfait au réveil pas même moi - je n'étais pas violente pour un sou. Si la fée qui m'avait ensorcelée avait décidé de m'envoyer me faire bastonner pour me pousser à me défendre, je la trouvais bien vicieuse.

-je suis encore en train d'y penser. Si ils décident de nous attaquer nous pourrons au moins tirer avantage de l'effet de surprise et créer assez de confusion dans leurs rangs pour vraiment tenter quelque chose mais il ne faut pas oublier qu'ils sont presque aussi désavantagés que nous en ce moment...et ce uniquement parce qu'ils ne savent pas que nous savons qu'ils sont là

Ces paroles me parurent plus censée que les précédentes à vrai dire et je m'empressais de donner mon avis avant que l'autre ne se remette à grogner.

"S'ils ne savent pas où nous sommes, ne pourrions-nous pas simplement nous taire et rester caché ? Ça me réussi bien depuis que je suis une chatte."

Mais quelle gaffeuse je faisais. Heureusement que je m'étais mise en garde contre moi-même quant à tenir ma langue sur mon récent maléfice. Je me repris mais quelque chose me disait que le bonhomme était suffisamment entraîné à déceler la vérité du mensonge. Cela ne m'arrangeait pas vraiment.

"Je veux dire, quand je suis une chatte. Là il est vrai que je peux difficilement me cacher dans une souche..."

Nous nous tûmes un moment. Des bruissements de feuilles étaient audibles pas très loin de notre campement. La tente n'était pas invisible, nous pouvions être très vite repéré. La peur m'emplissant le ventre, je marmonnais :

"Dites, je veux bien un truc pour me défendre, enfin juste au cas où. Si je pouvais éviter d'avoir à m'en servir, ça serait le top du top vous voyez ? Vous m'auriez laisser partir en chatte, je n'aurais pas eu ce soucis donc s'il m'arrive quelque chose, je vous tiendrais pour responsable et..."

Des bruits encore. Je ne pus retenir un petit cris plaintifs et me saisis bien vite de ce que Rosiel me tendait pour me défendre. J'ignorais comment me servir de l'engin mais bon, il y a un début à tout comme on dit. Dans l'affolement, j'eus un réflexe - encore idiot - qui pour moi pouvait garantir ma survie.

"Dites si vous me sortez de là je vous dirais mon secret c'est juré hein dites, vous aller me protéger. Vous avais intêret, s'ils vous tuent je vous tuent une seconde fois !"

(je sais ! *tout fier de lui* Cool

)

apparemment la tension ambiante commençait a affecter notre invitée: je pouvais comprendre sa panique et son envie de se cacher. C'était en partie notre plan d'ailleurs. Je la laissais nous donner son avis sur les événements mais elle avait de plus en plus de mal à contrôler ses nerfs et un petit cri lui échappa alors qu'elle se saisissait de la rapière que je lui tendais.

et décidait qu'au final d'essayer de négocier: son petit secret contre sa protection.

il était peut-être un peu tard pour ça: ses paroles précédentes m'en ayant apprises pas mal

"S'ils ne savent pas où nous sommes, ne pourrions-nous pas simplement nous taire et rester caché ? Ça me réussi bien depuis que je suis une chatte."

déjà elle n'était pas une chatte à l'origine. Il était un peu tard pour se reprendre malheureusement

je me plaçais lentement devant notre invitée et plongeait mon regard dans le sien, une main sur son épaule pendant que je lui expliquais sur mon ton le plus rassurant

-mademoiselle, je sais que tout ceci est assez effrayant et je ne vous reproche pas d'avoir du mal à rester calme mais pour le moment vous-êtes en sécurité. Nous sommes là, je vous ai déjà dit que je comptais vous tirer de ce guêpier saine et sauve et j'ai bien l'intention de respecter ma parole, seulement avant toute chose il faut essayer de vous maîtrisez. Je vous le répète: ils ne savent pas que vous êtes avec nous...mais si ils vous entendent vous n'aurez plus cet avantage.

je la laissais se reprendre un moment

-rien ne dit qu'ils attaqueront tout de suite, ni que c'est eux que nous entendons rôder autour de nous. la seule raison pour laquelle nous en parlons c'est parce que SI ils attaquent alors nous devront êtres prêts: pour l'instant nous affrontons une hypothèse, pas un vrai danger...d'accord ? Eux aussi préféreront sans doute attendre le lever du jours avant de lancer l'assaut. Ils n'ont rien à gagner en se jetant sur nous. Nous ne pouvons pas fuir sans êtres repérés mais ce qui se passe dans cette tente reste un mystère pour eux et si ils voulaient nous attaquer tout de suite je crois que ce serais chose faite depuis longtemps

j’omettais volontairement la possibilité que quelqu'un tente un assassinat, pour ménager les nerfs de mademoiselle félyne autant que pour les miens

-mais comme la menace existe il faudra instaurer un tour de garde cette nuit et malheureusement vous devrez aussi mettre la main à la pâte. Meran et moi-même sommes déjà exténués et rien ne garantis que nous pourront tenir jusqu'à demain, il vous faudra donc nous remplacer à un moment ou à un autre en croisant les doigts pour que les messieurs là dehors soient aussi fatigués que nous: ce qui est très probable

je rassemblait quand-même les os rétrécis que je gardait sur moi pour relever un squelette qui s'inclina brièvement devant notre invitée.

-monsieur ici présent se chargera de votre protection, il est un peu sous-alimenté mais un bon guerrier. Si un intrus se montre dans cette tente sa priorité sera de le retenir ou de l'assommer le temps de nous tirer meran et moi-même de notre sommeil

le squelette salua vers moi pour me faire signe qu'il avait ses ordres et les comprenais

-bien sûr je ne vous ferai pas endurer le premier tour de garde, meran doit se reposer un peu mais ayant le dos en compote je suis presque certain de pouvoir rester éveillé pendant quelques heures encore, si vous devez vous reposer je vous encourage vivement à le faire, l'un comme l'autre

je ponctuais la fin de ma phrase d'un coup d'oeil sévère dans la direction du vieux guerrier qui manquait cruellement de sommeil depuis le début de la filature

J'essayais d'écouter attentivement tout ce que me racontait Rosiel mais j'avais pour habitude de parer beaucoup plus que mes interlocuteur en vérité et par conséquent ma capacité d'écoute était assez limité. Généralement, les autres me parlais de façon brève de manière à ce que je monopolise les conversation, ce que j'adorais faire. C'était soit ça, soit je faisais semblant d'écouter et je ne disais as un mot jusqu'à ce que je trouve une bonne excuse pour fausser compagnie à mon interlocuteur. Dans le cas présent, il aurait été stupide me sauver du coup je restais et comme ma survie en dépendait je faisais mon maximum pour écouter. En fin de compte, ma menace n'étais pas immédiate et il nous était possible de passer la nuit sans être déranger. J'avais pour garde du corps le vieux majordome qui ne savait apparemment pas sourire et quant à Rosiel, il allait monter la garde dehors. Je me calais alors dans un coin de la tente et tirant une cape d'un sac - oui sans aucune gène - je m'en couvrais pour essayer de dormir. Pour une fois que je pouvais dormir habillée et couverte, je comptais bien en profiter. Je lançais avant de fermer les yeux à l'attention du majordome, comme si j'avais le droit de lui donner un ordre moi aussi :

"N'essayez pas de me fausser compagnie cette nuit et réveillez moi pour le petit déjeuner"

Sur ce, je me tournais, ignorant le vieil homme et je me lançais dans une bonne nuit de sommeil. Bonne nuit c'était vite dit. Il faut dire que les vêtements et l'abri n'était pas suffisant pour que j'en oublis le danger qui rôdait autour de nous. Je ne cessai de sursauter à tous es bruits, à me tourner dans tous les sens, à faire des cauchemars quand e sommeil m'emportais enfin. A un moment, je me réveillais en poussant un cris.

"Mon dieu qu'ai-je fais..."

En criant ainsi j'avais du réveiller les rôdeurs. Inquiète, je me dirigeais vers la sortie de la tente pour voir Rosiel, ignorant le majordome qui me conseiller d'attendre.

"Désolé j'ai fais un cauchemar. Ils ont bougé ? On est encore en sécurité dites-moi ? Je n'arrive pas à dormir de toute manière avec toute cette pression".

(HRP : désolé je fais court, je manque un peu de temps lol)

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