Calembel, enfin. Difficile un si long voyage pour moi. Il faut dire que je n'y étais pas habituée. Mais c'était le prix à payer pour être au service de Fuma. Je devais lui obéir au doigt et à l'oeil et en tout. Là, il m'avait envoyé chercher un paquet à Calembel, la ville portuaire du territoire neutre. Je n'y avait encore jamais mis les pieds. Fuma m'avait laissé un cheval. Un canasson plus très jeune mais non plus bon pour l'abattage. Une charmante bête, posée et pas craintive, de quoi m'assurer un voyage sans encombre dans les meilleures conditions. Assez large de corps, j'étais bien installée. Heureusement, je savais monté à cheval. Quand j'étais petite fille, mon père me faisait monter les poneys qu'ils élevait pour le plus grand plaisir des enfants de mon village natal. Plus tard, j'avais du en monter des plus grand pour faire des achats spéciaux pour ma patronne dans les villages voisins, donc ça au moins, je savais.

Bref, comment suis-je arrivais là ? Et bien il y a six jours, alors que j'exerçais gentiment mon boulot de servante, le prince m'avait fait appeler pour une mission. Pourquoi moi, ça, je l'ignorais. Mais il me disait qu'il avait besoin que j'aille récupérer un colis pour lui en territoire neutre. Qu'il lui fallait une personne discrète qui n'attirerait pas l'attention. Bon avec ma couleur de cheveux et de yeux ce n'était pas gagné mais avec une capuche, ça passait largement. Je n'avais pas posé de question et avait acceptée ; de toute façon,je n'avais pas le choix. D'où venait le colis, ce qu'il y avait dedans, bien sûr que je me l'étais demandé mais bon je n'avait rien dis.

A la ville portuaire, un navire de marchandise faisant navette entre les territoire neutre et Ârnör devait arriver en fin de matinée. Etant arrivée de bon matin, j'avais encore un peu de temps avant de de trouver la personne en question. J'avais rendez-vous dans un pub du port, "Le Grand Voyageur", avec un homme d'une quarantaine d'année portant une cape et un chapeau rouge. Super, pas sur que ce soit facile, je croisais en ce moment même un homme correspondant à cette description et il était le troisième de la matinée. Forcément, si c'est la mode ici...

Moi, je passais inaperçu, enfin, c'est ce que je pensais. Je portais une robe blanche longue jusqu'aux dessous des genoux et des ballerines blanches également ; j'aimais beaucoup le blanc. Couvrant cette tenu, une cape bleu marine à capuche me camouflait assez bien. Je ne portais pas les armoiries du prince, j'étais là, incognito. J'avais enfin repéré le pub dont il était question mais j'avais encore quelques heures devant moi selon un marin avant l'arrivée du navire; J'attachais mon destrier à un arbre près du pub devant l'abreuvoir et aller me balader sur le port. Toujours aussi maladroite, je trébuchais sur un pavé et tombais sur un homme. Le genre de gros macho qui utilise n'importe quel prétexte pour vous taper l'embrouille. Il me repoussa méchamment et je tombais sur les fesses.

Aie!

Qu'est-t'as gamine ? Tu peux pas regarder où tu mets les pieds ?

Je tentais de me relever en m'excusant poliment :

Pardon monsieur je n'ai pas fais exprès, je suis dés... aaaaie !

T'as gueule bâtarde !

Il me repoussa de nouveau avec un coup de pied dans le ventre. Suffoquant sur le coup, je paniquais mais respirant de nouveau, je ne fis pas d'autre tentatives pour me relever, j'avais trop du mal à respirer.

S'il vous plaît, laissez...moi.

Sinon, quoi ? Pourquoi ne montres-tu pas ton visage hein ? Tu cache quoi ?

Mais rien...

Je jetais des regards autour de moi. D'autre bougre venait se prendre au jeu en ricanant alors que les autres feignait de rien voir. Ah comme je détestait le monde de nos jours... Personne capable de compassion pour aider une pauvre adolescente persécutée...

Ah tiens si. L'autre grosse brute s'apprêtait à me pousser de nouveau du pied quand un homme plutôt costaud vint à mon aide. Il agrippa le bonhomme et s'adressa à lui, très calmement :

"Je ne crois pas que cette jeune fille vous ait fait quoi que ce soit aussi veillez vous calmer...je n'aime pas l'agitation.

-Et t'est au juste qui pour me donner des ordres ?

-Je suis lord Rosiel Demaleth...et si je te dit de laisser cette fillette tranquille tu va obéir...sinon je t'expédie directement dans l'autre monde, Meran ! ma faux ! et va voir comment se porte la jeune demoiselle !

Vraiment très impressionnant. Mais cela me gênait terriblement d'attirer autant l'attention. Après tout, il aurait bien finis par me laisser ou j'aurais trouvé une faille pour filer comme un lapin. Bon au moins, j'éviterais des coups supplémentaires. On a beau être habituer à ce genre de traitement, ce n'est jamais très agréable. Le second gentleman vint me prendre dans se bras et m'emmena à l'écart, là où les gens s'occupaient plus de leur affaires que de leur entourage. Il me déposa sur un muret et chercha à me rassurer quand à mes blessures :

-Ne t'en fait pas...ça fait mal mais ce ne sont pas des blessures graves... tu n'as pas reçue d'autre coup ?

Blessée moi ? Je regardais la où je sentais ma peau me brûler. En effet j'avais les deux coudes écorchés ; certainement en tombant par terre. J'avais un peu mal au ventre et à la poitrine mais c'était sans gravité. Je bredouillais :

-Nan...ça va...

-Excuses-moi de te poser cette question mais que fais-tu ici ?...tu n'est pas du coin ou tu saurais que tu risque de te faire tabasser a nouveau si tu cache ton visage comme ça: c'est plutôt mal vu ici. je m'appelle...Meran, et toi ?

-Faeryl. Désolé que vous ayez du vous déranger vous et votre ami. Je... je ne voulais pas causer d'ennuis.

Ah, je n'aimais pas parler. Le silence avait souvent été ma meilleure arme mais il parlait d'une voix si douce et chaleureuse que je fis l'effort d'en dire un peu plus :

-Je viens juste récupérer un paquet pour mon prince. Et je cache ma tête parce que mes yeux et mes cheveux sont d'une couleur un peu...spécial. Pardon monsieur, ne vous embêtez pas, ça ira"

Je n'aimais pas ennuyer les gens, cela me mettait très mal à l'aise. Quand des personnes avaient pitié de moi ou me venait en aide, je ne cessais de m'excuser tout le temps jusqu'à ce que la personne finisse par prendre congé. Je me sentais vraiment ridicule. Quant à mes sauveurs, ils m'intriguaient et m'inquiétaient un peu. Je n'osais faire confiance à des inconnus et je songeais à disparaître comme une souris détalant vers une cachette. Ce jeu là, j'étais très forte.

Fille des rues, j'avais de nombreuses fois du ruser pour m'échapper. J'étais certes fragile et maladroite mais quand la peur de me faire attraper me tenaillait le ventre, curieusement, je me sentais pousser des ailes et je me faufilais n'importe où pour échapper à mes poursuivant. Je connaissais d'ailleurs les rues de mon village par cœur. Ici non mais toutes les rues se ressemblent. Il y a toujours des recoins pour se cacher, des murets à sauter ou pour grimper sur les toits. J'aimais moins les toits des maisons mais en cas d'urgence seulement, ceux là pouvaient s'avérer de bon tremplin vers des rues adjacentes.

Je cherchais des yeux une petite rue pour filer douce mais le dénommé Meran me parla de nouveau. Je ne pus que rester là et l'écouter avec une petite mine toujours cachée sous ma capuche, n'osant l'enlever pour le moment.

C'est le maître du dénommé Meran qui enchaîna la réponse. Décidément, s'ils continuaient de parler ainsi, je n'arriverais jamais à fuir :

-Je suis prêt a croire que tu peux remplir ta mission mais comme mon scribe te l'as fait remarquer il est très mal vu ici de cacher son visage. même si tu avais une apparence complètement inhumaine tu attirerait moins l'attention qu'en te baladant le visage caché: ici les gens n'aimes pas les cachoteries mademoiselle. crois-en mon expérience c'est-

Celui qui s'était présenté comme Lord Rosiel Demaleth s'arrêta brusquement dans sa phrase mais à vrai dire, je n'y prêtais aucune attention. Je n'étais pas très douée pour analyser les changements de tons, d'attitudes ou quand quelqu'un mentait. J'ignorais tout simplement, sans vraiment le faire exprès. Je ne vis rien des échanges complice entre le maître et le serviteur, cherchant toujours un chemin vers une issus. J'en découvris un d'ailleurs, une petite ruelle à moins de dix mètres de nous. Fine ruelle avec une échelle collée au mur qui allait sur le toit. Je la suivis des yeux, toujours cachés sous mon capuchon ; je ne devais pas avoir trop de soucis à y arriver. Pendant ma rapide analyse, les deux autres continuaient leur dialogue. Je me sentais vraiment pas à mon aise ; en même temps, j'étais rarement à l'aise avec les gens inconnus.

-peut-être devrions nous passer un moment ici et veiller a ce que cette enfant remplisse sa mission a bien et sans incidents. qu'en pense-tu meran ?
-écoutez milord je voudrais moi aussi pouvoir aider cette jeune fille mais vous savez que nous ne pouvons pas nous permettre de-
-meran...j'apprécie ton professionnalisme mais tu devrais éviter de contester mes ordres et puis tu l'as dit toi-même: toi aussi tu voudrais l'aider

Pour une fois que j'aurais voulu qu'on me laisse tranquille, ces deux-là avaient décidé de m'aider. Je ne disais toujours rien, ne m'interposant jamais dans une conversation qui n'étais pas mienne. Je ne réagis que lorsque l'on s'adressa de nouveau à moi :

-si tu est d'accord bien entendu

Je bredouillais nerveusement :

"Mais...c'est que...je ne veux pas que vous vous donniez cette peine...je..."

Insistant encore, je ne pus vraiment m'en soustraire. Au moins, je ne serais pas ennuyée par d'autre jusqu'à l'arrivée de mon contact. Je finis par admettre :

"Un peu d'aide ne me ferais pas de mal. D'accord mais il faudra partir quand mon contact arrivera".

Songeant à ce que l'homme baraqué m'avait dit un peu plus tôt, je retirais ma capuche et la laissait tomber derrière ma tête, dévoilant ma chevelure mi-longue rouge grenadine aussi fine que de la soie. Le vent faisait frémir mes cheveux si léger, qui se retrouvaient en constant mouvement. Et ça ça devait moins attirer l'attention qu'une capuche ? Enfin... Je finis par lever les yeux vers mes sauveurs et plongeais tour à tour, mes iris rouges pâles dans les leur, en hésitant un peu. Je ne souris pas guettant leur réaction. J'espérais qu'ils n'allaient pas imaginer comme la plupart, que j'étais comme un genre de sorcière et mes yeux avaient des pouvoirs. Je n'avais AUCUN pouvoir excepté un. Mais ce dernier, le seul agrippé à moi dans le but de me protéger, j'ignorais encore son existence...

"Ce n'est pas un problème. mon ma-maitre et moi savons nous faire discrets".

Cette fois-ci, je ne pus ignorer que Meran avait hésiter dans sa manière de parler. Enfin, pas vraiment hésité mais disons qu'un mot aurai du venir à la place d'un autre et qu'il s'en ai rendu compte trop tard. je n'étais pas maligne, mais pas non plus totalement idiote. Je ne dis rien néanmoins. Je pris un peu d'eau dans ma sacoche et me tamponna les coude avec de l'eau fraîche car ils me brûlaient. Sans gémir, malgré la douleur, j'écoutais en même temps Meran
qui s'adressait toujours à moi. Pour un serviteur, il parlais beaucoup par rapport à son maître.

-Alors Faeryl...ou dois-tu te rendre et que s'y passera-il ?

Hum devais-je répondre à des inconnus ? Pas trop méfiante dans le fond, c'est ce que je fis :

-Et bien je dois trouver "Le Grand Voyageur".

Voyant leur mine interrogative, je m'empressais d'ajouter :

-C'est un pub. Un navire doit arriver en fin de matinée et un homme doit venir me remettre un colis dans ce pub. Sauf que je ne sais pas comment je vais le reconnaître... Ni lui comment il peux savoir qui je suis. Tout le monde ici porte un chapeau rouge et une cape assortie. Pfff, j'aurais m'habiller pareil tiens".

Me maudissant moi-même, je voyais au loin, vers l'horizon, un navire qui arrivait mais c'était trop tôt pour être mon contact. Ou alors ils avaient de l'avance ? Distraite, j'en avait oublié mes deux interlocuteurs. Je demandais par curiosité à Lord Rosiel :

-Dites monseigneur, si vous portez le titre de Lord, c'est que vous êtes quelqu'un d'important nan ?
*Ouaaah brillante déduction Faeryl*
Vous êtes au service de qui ?. On est peut-être dans le même camps au fond"

Ma naïveté me poussais à croire que n'importe qui pouvait être sous les ordres de Fûma et par conséquent, un allié. Au moins, si c'était le cas, je n'aurais pas peur. En écoutant sa réponse, je regardais un chariot de friandise qui passait près de nous. Maintenant que j'avais un salaire digne de ce nom, je pouvais m'accorder quelques petits extrats. Alors que Rosiel me répondais très sérieusement, j'étais déjà ailleurs et je le coupais dans son explication :

"Oh, des tartelettes à la fraise !"

Je me ruais vers le chariot comme une enfant - en même temps j'étais un enfant - et je me mit à fouiller mon sac à la recherche de ma bourse. Oh non ! Elle ne s'y trouvait pas. Le bonhomme au chariot me regarda en rigolant et s'éloigna. Toute penaude, je me demandais bien où j'avais pu la laisser. C'est alors que mon choc avec le bourrin de tout à l'heure me revins à l'esprit. Alors que je reprenais mes esprits par terre, je l'avais aperçu ramassant quelque chose par terre. Ma bourse ! Je ralais à voix haute sans me rendre compte que le Lord et son serviteur m'avaient rejoint. Les yeux pleins de larmes je m'écrais :

"Oh le fumier, il m'a volé ma bourse..."

Et là, je ne sais ce qui me prit mais tellement dépité, je vins appuyer ma tête sur le torse du seigneur Rosiel, juste le front et les bras pendant mollement. Assez comique comme scène. Je n'imaginais même pas comment pouvais réagir le grand homme costaud.

"Pfff, c'est pas mon jour, tant pis pour la tartelette aux fraises".

Mince alors, je la voulais cette tartelette. Et le pire, c'est que je ne pourrais pas offrir un verre à mon contact comme me l'avait demandé mon prince. Mince, flûte et zut !

Tandis que je boudais, le serviteur de Rosiel me regardais avec un sourire énigmatique.

-tu est sûre de ça ? moi j'ai entendu ta poche tinter quand tu t'est jetée sur mon maitre !

Je regardais dans ma poche et constatai qu'en effet, j'avais bel et bien de l'argent dans ma poche. Mais je ne mettais jamais mes sous dans mes poches. Je regardais le jeune homme et lui dis :

"Euh, je l'ai avait oubliée celles-là..."

Non, je n'avais pas oublié. J'étais peut-être très étourdis mais il y a des choses sur lesquelles je ne me trompe jamais. Et là j'étais certaine que ce n'était pas mon argent. Ma bourse avait quand même était volée et ça, c'était pas cool du tout.

a quelle heure ton contact est-il senssé arriver ?

-Hein ? euh oui, en fin de matinée normalement. Attendez du coup je reviens. Me dépêche"

Je courrais vers le marchand de pâtisserie ambulant et choisis mes desserts. Je reviens vers les deux hommes et leur tendis à chacun une tartelette à la fraise et minaudant :

"Pour vous remercier des pièces... Je suis peut-être très naïve mais pas totalement stupide"

Timidement je souris en espérant qu'ils aimerais la fraise. Je croquais avec ravissement dans ma tartelette, savourant chaque bouchée comme si c'était la dernière fois que je pourrais en manger. Alors je bougonnais de nouveau le regard ailleurs :

"Quand même, ma bourse était quasi pleine. Je pourrais même pas la mettre dans ma réserve...J'irais porter plainte toute à l'heure."

Je comptais les pièces qu'il me restait et notais que j'avais largement de quoi payer un festin à mon contact. Oh et puis nan, je lui offre un verre, puis j'irais moi manger un grand festin toute seule. Non mais. Je m'étais assez privée comme ça dans ma courte vie. Retrouvant le moral, je dis à mes compagnons avec un sourire plus que confiant :

"m'en fiche dans quel camps vous êtes, moi j'y comprend rien de toute façon. On va se poser sur le quai pour attendre le navire ? Sauf si vous avez mieux à faire, je ne vous retiens pas mais j'aurais bien mangé avec vous à midi. C'est pour m'éviter d'être seule, j'aime pas ça moi..."

A mon plus grand plaisir, Rosiel et Meran acceptèrent de partager leur prochain repas avec la petite inconnue que j'étais. Fabuleux ! C'était agréable de ne pas se savoir seule dans une ville inconnu. Meran me proposa :

-en attendant que rosiel revienne nous avons surement le temps d'aller porter plainte tu ne crois pas ? autant faire ça tout de suite: le plus vite ils se mettront a chercher, le plus vite ils trouveront ta bourse et le moins de ton argent le voleur aura le temps de dépenser. qu'en pense-tu ?

"Oui c'est une chouette idée, allons-y et euh...tu...vous voudriez bien être mon témoin ?"

Satisfaite, je remis ma capuche sur la tête et suivis Meran qui connaissait un peu mieux que moi les environs semblait-il. Au poste de police, nous ne fûmes pas vraiment bien accueillis. Je laissais tomber ma capuche et demandais au chef avec timidité :

"Bonjour monsieur, je pourrais signaler le vol de ma bourse s'il vous plaît ? Je peux vous décrire l'homme en question et monsieur a vu la scène".

L'autre bonhomme soulagea la chaise de sa masse et se redressa. J'avais le nez à la hauteur de sa grosse bedaine et du reculer pour ne pas me faire engloutir. Il beugla :

"Tu nous dérange pour trois sous petites peste ? C'est l'apéro là donc on boit et après c'est le repas et après la sieste. Repasse plus tard ou débrouille toi pour avoir une plainte valable".

"Parce que le vol, ce n'est pas une plaint...?"

Je fus saisis par la cape et soulevé de terre

"C'est toi ou moi la police sale gosse ?"

Ayant pris un peu de hauteur - même si je m'en serais passé - je distinguer mon voleur derrière et le pointait du doigt. Meran fut un peu évincer par le gros d'un revers de main mais il ne m'abandonna pas pour autant.

"Mais c'est lui, il a ma bourse, il m'a maltraité dans la rue et à pris mon aaaaaahh...argent. Pas la peine de me secouer comme un prunier vous"

Ils ricanèrent tous. J'avais l'air de les amuser mais moi je ne riais pas. Je regrettais d'être venu et sentis que s'il ne me laissait pas partir, j'allais pleurer. Non je ne pleurerais pas. Il fallait être forte...

(HRP : si j'ai mis des réponse qui ne te convienne pas, tu me dis et je corrige tkt pas mais vu ton perso, je me doute un peu ^^ n'hésite pas)

-excusez-moi mais je doute que vos supérieurs apprécieraient de voir a quel point vous manquez...d'initiative...un vol a été commis mais apparemment cela ne semble pas vous affecter...je suis très déçu...par contre ceux devant qui vous êtes responsable risquent de trouver cette histoire passionnante....une fois qu'ils vous auront virés bien entendu.

Avec soulagement, le bourreau me lâcha et je courus me réfugier derrière mon protecteur comme une enfant effrayée. Le dialogue s'enchaîna et mon nouvel ami me cilla :

-et comment ils vont apprendre ça ? vous pouvez me le dire ?

-ils le savent déjà...écoutez...je n'étais pas sensé vous en parler mais nous avons étés envoyés après plusieurs plaintes par le conseil des forces de police...et gardez-ça pour vous mais il parait que le dirigeant de nürmen en personne s'intéresse au dossier...je vous fait une faveur en en parlant pour qu'on ne fasse pas fermer ce service...mais avec ce que vous venez de faire même maintenant c'est un peu tard

L'autre aussi fut cillé car il changea de ton :

-et tu as une preuve je suppose ?

-son sceaux vous suffira je pense, je suppose que vous n'avez plus de doutes...mais il se fait tard. je dois rentrer...merci de votre collaboration. profitez bien des jours qui vous restent a ce poste. bonne journée !"

Je suivais Meran d'un pas rapide, fixant l'homme qui tirait une tête de trois mètres de long. Lorsque nous fûmes hors de vu, le serviteur me dis :

-allors...je crois que millord aura surement terminé ce qu'il avait a faire...comme ça nous pourrons peut-être aller manger un morceaux quand il reviendra...

La j'éclatais de rire et me jetais dans ses bras.

"Merci pour ce que vous avait fait. Il ne va pas bien dormir cette nuit je crois, hihi ! Allons retrouver votre maître et allons manger. Mon contact ne va pas tarder à arr..."

"Excusez-moi. Vous êtes Faeryl ?"

Un inconnu correspondant à la description fournis par mon prince se trouvait derrière nous. J'avais perdu mon capuchon et ma chevelure bien visible avait attiré son attention. Très enthousiasme je lui répondis :

"Oui c'est bien moi. Vous avez un paquet pour mon prince n'est-ce-pas ?"

"Oui en effet, tenez. Ne regardez pas son contenu au risque d'en mourir. Seul votre prince doit avoir regard la-dessus. Au revoir mademoiselle et ne le perdais surtout pas".

Le temps de cligner les yeux, ils s'étaient volatilisé. Je me dis pour moi même mais Meran pouvait tout entendre.

"Déjà parti, bizarre. Et je n'ai même pas eu le temps de lui offrir à boire. Le prince m'avait dis qu'il était particulier mais à ce point..."

Je regardais Meran et lança :

"Bon on va manger ?"

Je mis le paquet de la taille d'un dictionnaire dans ma besace. C'était assez léger il faut dire. Pourquoi n'avais-je pas le droit de l'ouvrir ? Très étrange tout ça mais j'étais bien décidée à obéir, du moins pour l'instant.


(HRP : j'ai une idée pour la suite, t'en fait part en mp si tu veux savoir dès maintenant ^^, dsl du retard)